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La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne
peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit. Mais je veux aussi vous dire que la dette
est la conséquence de l'échec de nos politiques antérieures. C'est pourquoi mon projet concilie trois objectifs:
engager les réformes dont notre pays a besoin, baisser les impôts, réduire la dette et le déficit. Il est
intégralement financé par des économies sur les dépenses existantes. Je ferai en sorte qu'à l'avenir il soit
interdit de financer les dépenses de tous les jours par de la dette.
Je m'engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d'ici 2012, et à créer les conditions qui nous
permettent d'inscrire une « règle d'or » dans la Constitution: aucun déficit budgétaire autorisé si ce n'est pour
des dépenses d'investissement. Cela ne peut se faire du jour au lendemain, car cela suppose des réformes
et le rattrapage de notre retard, en particulier dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation.
La France doit réduire ses dépenses publiques mais elle n'a pas besoin d'une cure d'austérité de plus. Elle a
d'abord besoin d'une politique de réformes et de croissance.
Ma stratégie économique, c'est de libérer les forces de travail en France pour créer ce point de croissance
qui nous permettra de résoudre les questions de déficit.

Sources(s)
Mon Projet 2007

La dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, a été évaluée pour la fin du troisième trimestre 2011 à 1 688,9 milliards d'euros1, soit 85,3 % du PIB.

Jarod1 a écrit : Et il ne s'est bien évidemment rien passé entre temps qui puisse expliquer cet état de fait.

5 ans avant d'être envahis par l'Allemagne, les juifs polonais pensaient vivre en paix.

Jarod1 a écrit : L'économie étant un tout, je vois mal quel économiste sérieux peut pondre une ineptie pareille.

Jarod1 a écrit : L'économie étant un tout, je vois mal quel économiste sérieux peut pondre une ineptie pareille.

Fonck1 a écrit : comme par hasard,les allemands eux sont en belle croissance et ont même réduit leur dette.
c'est surprenant non?

GEORGES a écrit : Rassure toi des économistes qui en connaissent un peu plus que toi et ils font légion pour valider ce que je dis.

Jarod1 a écrit :
Bien sûr, ils ont mis en place les réformes indispensables au milieu des années 2000 et en tirent les bénéfices. Je ne vois pas du tout ce qu'il y a de surprenant.

Fonck1 a écrit : ce qui est surprenant,c'est que depuis 2002 on ait la droite et que rien n'ait été fait ou accompli,sarkozy compris.

c'est bien ce que je dis,c'est donc pas une excuse.

Jarod1 a écrit :

Mais comme quand elle essaie de le faire, tout le monde est contre par principe comme toi, c'est sûr qu'on avance doucement.

Pour deux ans de cotisations en plus pour les retraites, soit une réformette, regarde les blocages qu'il y a eu.

Jarod1 a écrit :
Pour deux ans de cotisations en plus pour les retraites, soit une réformette, regarde les blocages qu'il y a eu.

sacamalix a écrit : Bien sûr, et pour qui ils étaient ces 2 ans ? Pour ceux qui ont trimé toute une vie, et qui resteront au chômage 2 ans de plus puisqu'on ne fait plus confiance aux séniors... Dans le même temps, les grands patrons s'en mettaient plein les poches grâce aux efforts de ces gens, puis les jetaient comme de vieux mouchoirs... Ministres et députés ne faisaient pas mine de revoir leurs rémunérations et leur retraite plus qu'avantageuse...
Les blocages ne sont pas nés des 2 ans de cotisation en plus, ils sont nés de la violence dans la proclamation de la réforme et dans son injustice...

Barbapoutre a écrit : Dans le privé c'est peut être ... sans doute ... injuste parce que les gens ne sont pas forcément maintenus dans l'emploi jusqu'à la retraite, je trouve que l'opération devrait être rentable dans le public, ça devrait permettre de baisser les coûts de la fonction publique puisque les fonctionnaires sont rémunérés à vie. Deux ans de plus d'activité cela devrait permettre de recruter moins donc d'avoir moins de retraités dans le futur.
Est ce que ce sont les salariés du privé qui ont crié le plus fort? :roll: :roll: