Intrusion armée dans un lycée de Seine-Saint-Denis
Posté : 10 mars 2009 21:55
Une vingtaine de personnes a pénétré dans un lycée professionnel de Gagny armée de barres de fer, bâtons et couteaux ce mardi matin. Douze personnes ont été blessées, six interpellées et trois autres mises en garde à vue. Selon le rectorat, une "rivalité amoureuse" serait à l'origine de l'intrusion.
Une vingtaine de personnes armées de barres de fer, bâtons et couteaux ont pénétré ce mardi dans un lycée professionnel de Gagny (Seine-Saint-Denis. Des élèves et membres du personnel éducatif du lycée Jean-Baptiste Clément, se trouvaient dans la salle de permanence lorsque qu'elles ont été attaquées à 10H30 par un groupe de "20 à 25 individus non identifiés", a précisé la préfecture. Selon une source judiciaire, les individus étaient cagoulés.
Parmi les douze personnes blessées, quatre ont été hospitalisées, dont une enseignante éraflée par un couteau, un élève blessé à la lèvre, un deuxième élève pour une possible fracture et une assistante d'éducation victime d'un malaise. Les autres blessés sont légèrement commotionnés.
L'intrusion du groupe a donné lieu à "une rixe" et "des affrontements" dans la salle entre les agresseurs et certains élèves présents, selon la source judiciaire. Du mobilier a également été jeté au sol et une vitre brisée par les intrus, précise cette source.
Réactions de Michèle Alliot-Marie et Xavier Darcos
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fait part de sa "profonde indignation". Elle a assuré "les enseignants et les élèves (du lycée Jean-Baptiste Clément) de tout son soutien et adresse ses veux de prompt rétablissement aux quatre" personnes qui ont dû être hospitalisées. Michèle Alliot-Marie a adressé également ses "félicitations aux (policiers) du département qui ont d'ores et déjà interpellé et placé en garde à vue six suspects". Le parquet a fait état de six interpellations et trois gardes à vue. Elle leur a demandé de "tout faire pour retrouver l'ensemble des auteurs de ces actes inadmissibles et assure que les dispositions nécessaires sont localement prises (...) pour prévenir les risques de nouvelles violences dans cet établissement et ceux qui l'entourent".
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a estimé "insupportable que des violences de quartiers viennent s'exercer dans des établissements". "Ce n'est pas une violence de l'école mais une violence qui vient à l'école", "c'est profondément choquant, c'est un sacrilège", a-t-il ajouté.
Selon le rectorat, une "rivalité amoureuse" liée à une "très ancienne rivalité de bandes originaires de deux cités de la ville, les Dahlias et Chesnay" serait à l'origine de l'intrusion et les agresseurs recherchaient particulièrement un élève, qui a été blessé à la lèvre.
Le lycée a été fermé jusqu'à mercredi et une cellule de travail pour traiter les problèmes de sécurité a été installée. Le syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN, principal syndicat des chefs d'établissements) a condamné cette "action violente" et souhaité que "l'enquête aboutisse le plus rapidement possible"
Une vingtaine de personnes armées de barres de fer, bâtons et couteaux ont pénétré ce mardi dans un lycée professionnel de Gagny (Seine-Saint-Denis. Des élèves et membres du personnel éducatif du lycée Jean-Baptiste Clément, se trouvaient dans la salle de permanence lorsque qu'elles ont été attaquées à 10H30 par un groupe de "20 à 25 individus non identifiés", a précisé la préfecture. Selon une source judiciaire, les individus étaient cagoulés.
Parmi les douze personnes blessées, quatre ont été hospitalisées, dont une enseignante éraflée par un couteau, un élève blessé à la lèvre, un deuxième élève pour une possible fracture et une assistante d'éducation victime d'un malaise. Les autres blessés sont légèrement commotionnés.
L'intrusion du groupe a donné lieu à "une rixe" et "des affrontements" dans la salle entre les agresseurs et certains élèves présents, selon la source judiciaire. Du mobilier a également été jeté au sol et une vitre brisée par les intrus, précise cette source.
Réactions de Michèle Alliot-Marie et Xavier Darcos
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fait part de sa "profonde indignation". Elle a assuré "les enseignants et les élèves (du lycée Jean-Baptiste Clément) de tout son soutien et adresse ses veux de prompt rétablissement aux quatre" personnes qui ont dû être hospitalisées. Michèle Alliot-Marie a adressé également ses "félicitations aux (policiers) du département qui ont d'ores et déjà interpellé et placé en garde à vue six suspects". Le parquet a fait état de six interpellations et trois gardes à vue. Elle leur a demandé de "tout faire pour retrouver l'ensemble des auteurs de ces actes inadmissibles et assure que les dispositions nécessaires sont localement prises (...) pour prévenir les risques de nouvelles violences dans cet établissement et ceux qui l'entourent".
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a estimé "insupportable que des violences de quartiers viennent s'exercer dans des établissements". "Ce n'est pas une violence de l'école mais une violence qui vient à l'école", "c'est profondément choquant, c'est un sacrilège", a-t-il ajouté.
Selon le rectorat, une "rivalité amoureuse" liée à une "très ancienne rivalité de bandes originaires de deux cités de la ville, les Dahlias et Chesnay" serait à l'origine de l'intrusion et les agresseurs recherchaient particulièrement un élève, qui a été blessé à la lèvre.
Le lycée a été fermé jusqu'à mercredi et une cellule de travail pour traiter les problèmes de sécurité a été installée. Le syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN, principal syndicat des chefs d'établissements) a condamné cette "action violente" et souhaité que "l'enquête aboutisse le plus rapidement possible"