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trinity a écrit :pourquoi cette intervention en mer , ne pouvait-on attendre qu'ils accostent ?

cyrus a écrit : cause du territoire... Sur certaines terres notre armée n'a aucun droit, il ne faut donc pas courrir le risque qu'ils accostent là où nous ne pourrions agir

MICHEL31 a écrit : Le propriétaire du bateau n'ignorait pas les risques qu'il prenait et qu'il faisait prendre à son entourage.
Les militaires français ne sont pas fait pour palier, au péril de leur vie, à l'insouciance de quelques bobos débiles ou casse-cou. C'est trop facile.
D'autre part, je ne comprends pas comment une poignée de rebelles peut défier sans crainte des militaires chevronnés.
Des représailles s'imposent en Somalie même !

trinity a écrit :merci de ces précisions , je pensais que dans ce genre de cas extrêmement grave , il existait des accords , des conventions .

Le déroulement de la prise d’otages du Tanit, selon la Défense

Voici les faits menant à l’opération contre les pirates somaliens qui retenaient en otages le voilier Tanit et son équipage, tels qu’exposés ce soir par le ministre de la Défense Hervé Morin et le chef d’état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin.

Samedi 4 avril. Le Tanit est capturé par des pirates, "à environ 640 km au large de Ras Hafun dans le nord-est de la Somalie" selon une ONG spécialisée.

Lundi 6 avril. Le Tanit est localisé, en une position non précisée, par un avion de patrouille maritime dépêché de Djibouti. Trois frégates sont dépêchées.

Mercredi 8 avril. Les bâtiments français sont en contact direct avec les pirates. Début de négociations. Les écoutes montrent "un durcissement très net de la position des pirates qui évoquaient de manière plus insistante l’exécution des otages et la destruction par explosif du bateau et leur volonté infléchissable de se rapprocher des côtes". "Ligne rouge" du président de la République : les otages ne doivent pas être amenés à terre.

Jeudi 9 avril. "Les négociations ne donnant rien, le bateau se rapprochant des côtes et après un ultime avertissement qui est resté sans effet il a été donné l’ordre hier d’immobiliser le bateau ce qui a été fait par un tir pour faire tomber les voiles". Les négociateurs proposent d’échanger la mère et l’enfant retenus parmi les otages contre un officier, ainsi qu’une rançon, d’un montant non précisé. Les pirates refusent.

Vendredi 10 avril. 15 h 30, heure de Paris : Trois pirates présents sur le pont sont "neutralisés" par des tireurs d’élite. Deux sont tués sur le coup et un tombe à l’eau. Huit fusiliers-commando en zodiac sont trente secondes plus tard au niveau du Tanit, sur lequel ils montent "deux à l’avant deux à l’arrière le reste au centre". Deux otages à l’avant du bâtiment et deux à l’arrière sont immédiatement "sécurisés" sains et saufs.

"Il y a eu au moment même où les commandos arrivaient sur le Tanit des tirs de kalachnikov effectués par les pirates et c’est en descendant dans le carré qu’il y a eu un échange de tir que M. (Florent) Lemaçon a été mortellement touché". Les deux derniers pirates sont capturés, ainsi que celui tombé à l’eau.

novisad a écrit : Novi s'en fout, il n'est pas militaire de carriére ( son pére l'a été et à un niveau du genre qui ferme sa gueule au pekin ordinaire ) et les compétences acquises lui servent à bien autre chose qu'a s'agiter pour un drapeau...

De plus : Novi écrit sur le grand banditisme, pas sur le militaire - - **informations publicitaires supprimées***

De Villiers vient de sortir un excellent SAS sur les pirates Somaliens - viens de le lire, pas mal du tout -