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Selon un sondage Ipsos, une majorité des 15-18 ans pensent mieux réussir que leurs parents en travaillant dur.

Les adolescents sont toujours là où les adultes ne les attendent pas. Ils sont 70 % à se déclarer satisfaits de leur vie alors que seulement 27 % de leurs parents pensent qu'ils le sont, selon une étude Ipsos sur la réussite réalisée pour la fondation médicale Wyeth à l'occasion d'un colloque coorganisé mercredi par l'Inserm et le ministère de l'Éducation nationale. Les 15-18 ans partagent les idéaux de réussite de leurs parents : avoir un métier intéressant, une vie de couple épanouie. Et, pour y arriver, les clés du succès seraient selon eux la motivation, la confiance en soi et un dur labeur. 44 % des parents imaginent de leur côté que les jeunes comptent avant tout sur la chance. Travail satisfaisant, indépendance financière et diplôme constituent le trio de tête des projets des adolescents pour les dix ans à venir.

«Les adultes sont persuadés qu'un modèle de vie plus clinquant, axé sur la facilité et la réussite matérielle attirent les adolescents», souligne Laïla Idtaleb, directrice d'études chez Ipsos. «Bonne nouvelle : les jeunes nous ressemblent, ce ne sont pas des extraterrestres», résume Marie Choquet, directeur de recherche à l'Inserm. «Les rêves et les idéaux étaient plus mis en avant par les précédentes générations de jeunes. Désormais, on sent sur les adolescents l'empreinte des craintes des adultes», explique le pédopsychiatre Patrice Huerre. Non seulement en communion d'idées avec leurs ascendants, plus de la moitié des adolescents citent leur père ou leur mère comme modèles de réussite. Moins attirés par les paillettes qu'il n'y paraît, seuls 23 % se réfèrent à une personnalité publique.

«On est plus réaliste»

À l'âge de tous les possibles, nombre de jeunes servent donc un discours très sage et pragmatique. «Il faut être réaliste, on ne va pas gagner des mille et des cents, une villa et tout ça. Avant, on pouvait rêver, maintenant on ne peut plus rêver ; par rapport à ce que l'on voit à la télé, dans la vie de tous les jours, on est plus réaliste», avance un jeune sondé. «Les jeunes ont encore beaucoup de rêves et d'idéaux, analyse a contrario Patrice Huerre. Mais ils n'osent même plus les évoquer.»

Même l'école ne semble plus les rebuter. Deux tiers d'entre eux disent s'y sentir bien. Et contrairement aux idées reçues, ils font plus confiance aux filières professionnelles ou techniques qu'aux filières générales pour tracer leur chemin dans le monde du travail. «L'école et le diplôme sont plus considérés par les jeunes comme des prérequis que comme une garantie de réussite», nuance la directrice d'études chez Ipsos. À un âge de passage, 32 % des 15-18 ans avouent tout de même se sentir «souvent mal dans leur peau». Un chiffre plus en adéquation avec une certaine vision de l'adolescence mais encore une fois moins important que ne l'imaginent les adultes, persuadés à 80 % que cet état d'esprit colle aux adolescents.

Fonck1 a écrit : c'est beau l'innocence quand on vit chez papa/maman.la réalité de la vie est bien autre.

95D a écrit : Ce qui est beau surtout, c'est qu'ils croient ne l'avenir. Ca nous change de tous ces aigris des générations dessus. Même si la vie leur réserve des coups et des blessures, il vaut mieux partir confiant et positif que dépressif avant de commencer.

Les dépressifs ont les trouve sur les forums d'actualité !!!

Fonck1 a écrit : je ne vois pas en quoi on peut croire en queslque chose quand on en a pas les tenants les aboutissants .

95D a écrit :
C'est pour çà que vous êtes déprimé !!!

L'envie d'avancer et de faire quelque chose de sa vie ne dépend pas du fait qu'on sache comment sera l'avenir mais de ses choix personnels et de sa motivation pour réussir quelque chose.

Les jeunes en veulent ET C'EST TRES BIEN. Et ce, même si la vie ne sera pas rose pour eux et qu'elle leur réservera (comme à tout le monde) des déceptions et des blessures. Le fait de partir avec l'envie de réussir et de travailler pour çà est déjà un plus en soi. Ca nous change de pas mal de générations passées qui ne pensaient à travailler pour obtenir ce qu'ils voulaient.