Pardon ..... Merci ......et SVP ....
Posté : 19 mai 2009 09:24
Ségolène Royal persiste et signe. La présidente du Poitou-Charentes a réitéré lundi ses propos controversés tenus à Dakar, au Sénégal, début avril, lorsqu'elle avait déclenché une vive polémique en demandant "pardon" pour un discours de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique prononcé au même endroit en 2007. "Je ne m'attarderai pas longtemps sur les mots que j'ai prononcés à Dakar", a-t-elle déclaré en ouverture d'une "soirée de réflexion" sur l'"avenir commun pour l'Afrique et l'Europe au XXIe siècle". Parlant de mots "simples", "évidents", elle a lancé : "pardon, merci, s'il vous plaît".
"Pardon pour l'esclavage et la colonisation, merci pour tout ce que l'Afrique a apporté à l'Histoire et pour sa participation à la Libération de la France et s'il vous plaît, construisons ensemble notre avenir commun", a demandé l'ex-candidate à la présidentielle. "Dans un monde menacé par les conflits et déchiré par la crise, nous savons bien que nous aurons besoin de tous, et notamment de ce continent qui est si proche de nous : l'Afrique", a-t-elle poursuivi.
"L'hégémonie occidentale n'est plus"
A Dakar, "il ne fut pas question de repentance dans ce discours car la repentance se replie sur elle-même, la repentance est dépressive. Il ne fut question que d'une chose : nous ouvrir à nouveau à l'universel" qui "est au cœur de notre identité. Oui, l'Afrique est notre avenir", a-t-elle lancé. "Soit l'Europe reste ce qu'elle est, atteinte par une crise de confiance, tentée par le repli sur soi, dépassée par les nations émergentes plus dynamiques, et alors elle se met sur la voie du déclin. Soit l'Europe transforme les ébranlements, les basculements de notre époque pour construire, grâce à un désir d'avenir, une nouvelle harmonie humaine". Cette nouvelle harmonie, "il nous faut l'imaginer dans un monde dans lequel l'hégémonie occidentale n'est plus". Le partenariat entre l'Europe et l'Afrique constitue un "choix stratégique majeur", a-t-elle estimé.
Invité, José Bové, tête de liste Europe-Ecologie dans le Sud-Ouest pour les européennes du 7 juin, a estimé que "toutes les initiatives qui ont lieu et qui permettent de remettre la relation de l'Europe à l'Afrique au centre et bien montrer qu'il faut sortir de cette ère du néocolonialisme, sont à saluer". Il faut "être capables d'unir tous les gens qui vont dans ce sens-là". L'Europe doit être "capable de couper les liens avec cette logique coloniale", a lancé l'altermondialiste à des journalistes.
"Les socialistes peuvent compter sur moi"
"Les socialistes savent qu'ils peuvent toujours compter sur moi dans les moments difficiles", a déclaré lundi Ségolène Royal, à propos de sa décision de participer à un meeting commun de la campagne des européennes avec la numéro un du PS, Martine Aubry. "L'unité est importante", s'est-elle borné à ajouter. Ses porte-parole avaient annoncé samedi qu'elle participerait à un meeting commun le 27 mai à Rezé (Loire-Atlantique), ce qui ne semblait pas évident au regard des escarmouches des derniers jours entre les deux anciennes rivales du congrès de Reims. Dimanche Martine Aubry avait réagi en estimant que "personne n'aurait compris qu'elle ne soit pas là".
"Pardon pour l'esclavage et la colonisation, merci pour tout ce que l'Afrique a apporté à l'Histoire et pour sa participation à la Libération de la France et s'il vous plaît, construisons ensemble notre avenir commun", a demandé l'ex-candidate à la présidentielle. "Dans un monde menacé par les conflits et déchiré par la crise, nous savons bien que nous aurons besoin de tous, et notamment de ce continent qui est si proche de nous : l'Afrique", a-t-elle poursuivi.
"L'hégémonie occidentale n'est plus"
A Dakar, "il ne fut pas question de repentance dans ce discours car la repentance se replie sur elle-même, la repentance est dépressive. Il ne fut question que d'une chose : nous ouvrir à nouveau à l'universel" qui "est au cœur de notre identité. Oui, l'Afrique est notre avenir", a-t-elle lancé. "Soit l'Europe reste ce qu'elle est, atteinte par une crise de confiance, tentée par le repli sur soi, dépassée par les nations émergentes plus dynamiques, et alors elle se met sur la voie du déclin. Soit l'Europe transforme les ébranlements, les basculements de notre époque pour construire, grâce à un désir d'avenir, une nouvelle harmonie humaine". Cette nouvelle harmonie, "il nous faut l'imaginer dans un monde dans lequel l'hégémonie occidentale n'est plus". Le partenariat entre l'Europe et l'Afrique constitue un "choix stratégique majeur", a-t-elle estimé.
Invité, José Bové, tête de liste Europe-Ecologie dans le Sud-Ouest pour les européennes du 7 juin, a estimé que "toutes les initiatives qui ont lieu et qui permettent de remettre la relation de l'Europe à l'Afrique au centre et bien montrer qu'il faut sortir de cette ère du néocolonialisme, sont à saluer". Il faut "être capables d'unir tous les gens qui vont dans ce sens-là". L'Europe doit être "capable de couper les liens avec cette logique coloniale", a lancé l'altermondialiste à des journalistes.
"Les socialistes peuvent compter sur moi"
"Les socialistes savent qu'ils peuvent toujours compter sur moi dans les moments difficiles", a déclaré lundi Ségolène Royal, à propos de sa décision de participer à un meeting commun de la campagne des européennes avec la numéro un du PS, Martine Aubry. "L'unité est importante", s'est-elle borné à ajouter. Ses porte-parole avaient annoncé samedi qu'elle participerait à un meeting commun le 27 mai à Rezé (Loire-Atlantique), ce qui ne semblait pas évident au regard des escarmouches des derniers jours entre les deux anciennes rivales du congrès de Reims. Dimanche Martine Aubry avait réagi en estimant que "personne n'aurait compris qu'elle ne soit pas là".