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Après les frais bancaires qui explosent et les refus de crédits qui se multiplient, voilà le dernier avatar des banques : hériter de ses clients. A Bourges, mercredi 17 juin, la cour d'appel tranchera une affaire dans laquelle un responsable du Crédit mutuel de Nevers s'est fait désigner héritier d'une cliente aisée. Le tribunal avait jugé qu'aucune loi interdit au conseiller financier de se faire inscrire sur le testament de ses clients…

http://www.rue89.com/confidentiels/2009 ... l-heritier

c'est clair qu'au niveau déontologique,c'est curieux.mais pas seulement,les notaires sont souvent eux aussi de mèche sur les "affaires" ....

on devrait imposer, ou pas,un document traçant régulièrement tout a long de la vie (tous les 10 ans par exemple) un testament ainsiq ue les raisons testamentaires,et ce quand on a toute sa tête.

Et bien si c'est légal! ...
C'est sûr qu'il était bien placé pour détecter le bon filon après il reste à persuader la personne de vous coucher sur son testament!

:roll: :oops: COUCHER?

trinity a écrit : http://www.rue89.com/confidentiels/2009 ... l-heritier

u


Et c'est malheureusement vrai

Si tu souscris une assurance vie et que tu nommes bénéficiaire un seul de tes enfants , les autres pourront contester et auront vraisemblablement gain de cause : il est interdit de déshériter un ou plusieurs de ses enfants au profit d'un seul.

En revanche , tu peux nommer comme bénéficiaire ta maitresse ou ton amant et c'est inattaquable : dans ce cas , c'est considéré comme un don . Défense de rire

ça n'est que très partiellement exact Vernon.

Dans les grandes lignes, les enfants sont réservataires, c'est à dire qu'ils ne peuvent être complètement déshérités, ni les uns au profit des autres, ni au bénéfice d'un tiers.

Mais il est exact que l'assurance vie est "hors succession" c'est à dire ne rentre pas en compte dans le calcul de la "réserve" c'est à dire de la part d'actif successoral qui ne peut être soustraite aux héritiers "réservataires".

D'où a priori la possibilité d'en faire bénéficier n'importe qui.

Mais si le montant des primes d'assurance vie est "manifestement exagéré", en clair s'il est établi que le défunt a sciemment privé ses héritiers réservataires de toute part d'héritage au profit du bénéficiaire de l'assurance vie, ces derniers pourront demander à ce que ces actifs soient réintroduits dans la succession.