Cités et Homophobie
Posté : 07 juillet 2009 15:56
Cynthia et Priscilla, toutes deux âgées de 21 ans, ont dû quitter leur appartement situé dans une cité d'Epinay-sous-Sénart (Essonne). Victimes d’homophobie, elles ont été physiquement agressées jeudi dernier, rapporte Le Parisien.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Jeudi, les deux jeunes filles ont été agressées. Elles auraient été frappées au visage par un petit groupe de garçons.
Un nez fêlé pour l’une, un oeil poché et une dent abîmée pour l’autre. Tout cela parce que des jeunes avaient décidé de chasser ce couple homosexuel de la cité.
Celles qui se disent régulièrement agressées ont décidé de jeter l'éponge.
Elles s'exilent donc du quartier où elles avaient posé leurs valises.
Et les agresseurs ?
Quatre jeunes hommes ont été arrêtés. Ils seront bientôt jugés pour violences et injures à caractère homophobe, précise Le Parisien.
L'un d'eux est majeur et connu des services de police pour des affaires de violence et d’outrage, et les trois autres sont des mineurs de 17 ans.
En attendant, ils ont été remis en liberté et sont revenus dans le quartier.
Quand les injures ont-elles commencé ?
Dès l'arrivée des jeunes filles dans la cité des Gerbaux, en janvier.
Même la maman de Priscilla, l'une des deux jeunes filles, a été prise à partie, alors qu’elle déchargeait les cartons, le jour où les filles ont emménagé.
Priscilla et Cynthia ont tenté d’ignorer les remarques, pensant qu'en s'intégrant dans la cité, elles allaient réussir à faire évoluer les opinions.
Elles disent qu'elles ont fait attention: elles ne se tenaient pas la main quand elles promenaient les chiens, elles ne s’embrassaient jamais en public... Des précautions, au final, inutiles.
Le harcèlement n’a fait qu’empirer.
Il y a eu des menaces, des insultes et puis, l’agression de jeudi.
Comment ça s'est déroulé ?
Cynthia et son amie étaient sorties chercher leur chat, qui avait fugué, lorsqu'elles ont, une fois de plus, été prises à partie par une bande de jeunes, toujours selon Le Parisien.
Cynthia, excédée, leur a demandé d’arrêter.
En retour, elle a reçu un violent coup de poing sur la tempe. Priscilla, qui a tenté de s’interposer, a elle aussi été frappée.
Résultat : quatre jours d’incapacité totale de travail pour chacune.
Et maintenant ?
Le calvaire des jeunes filles ne s’arrête pas pour autant.
De peur que les intimidations ne reprennent, les jeunes filles se sont donc réfugiées chez des proches, en dehors de la cité, à leur sortie du commissariat.
Cynthia exprime son incompréhension dans Le Parisien : "Nous n’avons rien fait de mal, notre sexualité ne regarde que nous, c’est très injuste d’être obligées de tout lâcher comme ça".
Les deux jeunes filles n'espérent qu'une chose : que les mentalités finissent par changer.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Jeudi, les deux jeunes filles ont été agressées. Elles auraient été frappées au visage par un petit groupe de garçons.
Un nez fêlé pour l’une, un oeil poché et une dent abîmée pour l’autre. Tout cela parce que des jeunes avaient décidé de chasser ce couple homosexuel de la cité.
Celles qui se disent régulièrement agressées ont décidé de jeter l'éponge.
Elles s'exilent donc du quartier où elles avaient posé leurs valises.
Et les agresseurs ?
Quatre jeunes hommes ont été arrêtés. Ils seront bientôt jugés pour violences et injures à caractère homophobe, précise Le Parisien.
L'un d'eux est majeur et connu des services de police pour des affaires de violence et d’outrage, et les trois autres sont des mineurs de 17 ans.
En attendant, ils ont été remis en liberté et sont revenus dans le quartier.
Quand les injures ont-elles commencé ?
Dès l'arrivée des jeunes filles dans la cité des Gerbaux, en janvier.
Même la maman de Priscilla, l'une des deux jeunes filles, a été prise à partie, alors qu’elle déchargeait les cartons, le jour où les filles ont emménagé.
Priscilla et Cynthia ont tenté d’ignorer les remarques, pensant qu'en s'intégrant dans la cité, elles allaient réussir à faire évoluer les opinions.
Elles disent qu'elles ont fait attention: elles ne se tenaient pas la main quand elles promenaient les chiens, elles ne s’embrassaient jamais en public... Des précautions, au final, inutiles.
Le harcèlement n’a fait qu’empirer.
Il y a eu des menaces, des insultes et puis, l’agression de jeudi.
Comment ça s'est déroulé ?
Cynthia et son amie étaient sorties chercher leur chat, qui avait fugué, lorsqu'elles ont, une fois de plus, été prises à partie par une bande de jeunes, toujours selon Le Parisien.
Cynthia, excédée, leur a demandé d’arrêter.
En retour, elle a reçu un violent coup de poing sur la tempe. Priscilla, qui a tenté de s’interposer, a elle aussi été frappée.
Résultat : quatre jours d’incapacité totale de travail pour chacune.
Et maintenant ?
Le calvaire des jeunes filles ne s’arrête pas pour autant.
De peur que les intimidations ne reprennent, les jeunes filles se sont donc réfugiées chez des proches, en dehors de la cité, à leur sortie du commissariat.
Cynthia exprime son incompréhension dans Le Parisien : "Nous n’avons rien fait de mal, notre sexualité ne regarde que nous, c’est très injuste d’être obligées de tout lâcher comme ça".
Les deux jeunes filles n'espérent qu'une chose : que les mentalités finissent par changer.