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Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a entamé les consultations des organisations d’élus et des partis politiques sur la réforme des collectivités locales. Le sujet annonce une rentrée politique agitée.

Ce sera la grande bataille politique de la rentrée. Déjà, chaque camp fourbit ses armes alors que circule l’avant-projet de loi sur la réforme territoriale qui, s’il aboutissait, serait une révolution pour les régions et départements.
Présenté aux organisations d’élus et partis politiques par le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, ce texte devrait arriver en Conseil des ministres en septembre. Il propose rien moins que de supprimer les actuels conseillers régionaux et généraux, remplacés par des « conseillers territoriaux » avec la double casquette région-département.

Le nombre d’élus locaux passerait du coup de 6.000 à environ 3.000. Objectif affiché par Nicolas Sarkozy : mettre fin au « millefeuille territorial », avec des économies espérées à la clé.

Le texte propose également la création du statut de « métropoles » pour les villes de plus 500.000 habitants, et prévoit la possibilité de regrouper des départements ou des régions.

Il doit par ailleurs s’accompagner d’une réforme des finances locales, après la suppression annoncée de la taxe professionnelle.
La bataille aura lieu au Sénat

Le gouvernement aborde avec prudence une réforme qui risque fort de provoquer une levée de boucliers des élus locaux de tous bords. Le vrai test aura lieu au Sénat, représentant des collectivités territoriales. « Les points de divergences ne sont pas insurmontables », assurait récemment son président UMP, Gérard Larcher. Mais le président (PS) de l’Assemblée des départements de France (ADF), Claudy Lebreton, confiait à France-Soir compter sur la Haute Assemblée « pour faire bouger les lignes ».

Pour l’heure, le gouvernement n’a pas tranché la question du mode d’élection des nouveaux conseillers territoriaux. « L’idée c’est qu’il y ait un mode de scrutin proportionnel à un tour », estime Alain Rousset, président (PS) de l’Association des régions de France (ARF), reçu mercredi par Brice Hortefeux. Il s’agit de « créer un mode de scrutin qui fasse que la droite puisse regagner les élections dans les collectivités locales », ironise Claudy Lebreton.

Le Parti socialiste, qui contrôle la majorité des départements et régions, prépare la riposte. « Attention à ne pas casser ce qui dans notre pays fonctionne bien », avertit le président de l’ADF. « Aujourd’hui, les collectivités sont plutôt mieux gérées que l’Etat, et ce que les Français veulent d’abord, ce sont des services publics de qualité. » Pour Claudy Lebreton, les conseillers territoriaux devenant des politiques à temps complet, il faudra aussi les indemniser en conséquence, soit un surcoût de « 120 millions d’euros », selon lui.

clint a écrit : Il semble difficile de contester que l'esprit de la réforme envisagée est bon.

Après, on fait quoi exactement, et comment ?

clint a écrit : Il semble difficile de contester que l'esprit de la réforme envisagée est bon.

Fonck1 a écrit : bah,ca doit bien les arranger un peu,puis ca va mettre le souk dans les conseils régionaux,plutôt a gauche....

clint a écrit : Plus pour longtemps....

clint a écrit : Avec Nico, une ère politique nouvelle s'est ouverte.

Avant lui, aux européennes, le parti au pouvoir prenait généralement une remarquable branlée.

On a vu ce qu'il en a été...

Plus rien ne sera jamais comme avant...

Mais ça n'est pas le sujet. :oops:

clint a écrit : J'avais pourtant dis que ça n'était pas le sujet.