Le Venezuela fait fermer 34 radios et télévisions !
Posté : 02 août 2009 18:10
"CRIMES MÉDIATIQUES"
Ces fermetures "administratives" interviennent au moment où le gouvernement prépare une série de réformes visant selon lui à "démocratiser" un secteur encore aujourd'hui très concentré. Cette nouvelle loi punissant les "crimes médiatiques", à laquelle le quotidien espagnol El Pais consacre un dossier, devrait être adoptée avant la fin de l'année. Cette nouvelle législation sanctionnerait les propriétaires de stations de radio, de chaînes de télévision et de journaux accusés d'avoir tenté de "semer la panique" ou encore "troublé l'ordre social". Les médias qui "manipulent les informations en vue de propager une perception erronée des faits" sont également dans la ligne de mire.
Les médias privés estiment que ces réformes aboutiraient à renforcer l'emprise de l'Etat sur l'information. Une inquiétude que n'a pas cherché à dissiper le premier procureur du pays, Mme Luisa Ortega, qui a insisté jeudi sur le fait que la liberté d'expression devait être "limitée" au Venezuela.
Jose Miguel Vivanco, responsable "Amériques" de l'organisation Human right watch, s'inquiète d'ores et déjà d'une "terrible regression de la liberté d'expression". Carlos Lauria, du Comité de protection des journalistes, basé à New York, considère pour sa part le projet de loi comme une "réminiscence des jours les plus sombres des dictatures sud-américaines avec son cortège de dispositions archaïques visant les soi-disant crimes médiatiques".
Pensez-vous qu'une présidence puisse ainsi fermer des radios et télévisions contre l'avis de son peuple?
Ces fermetures "administratives" interviennent au moment où le gouvernement prépare une série de réformes visant selon lui à "démocratiser" un secteur encore aujourd'hui très concentré. Cette nouvelle loi punissant les "crimes médiatiques", à laquelle le quotidien espagnol El Pais consacre un dossier, devrait être adoptée avant la fin de l'année. Cette nouvelle législation sanctionnerait les propriétaires de stations de radio, de chaînes de télévision et de journaux accusés d'avoir tenté de "semer la panique" ou encore "troublé l'ordre social". Les médias qui "manipulent les informations en vue de propager une perception erronée des faits" sont également dans la ligne de mire.
Les médias privés estiment que ces réformes aboutiraient à renforcer l'emprise de l'Etat sur l'information. Une inquiétude que n'a pas cherché à dissiper le premier procureur du pays, Mme Luisa Ortega, qui a insisté jeudi sur le fait que la liberté d'expression devait être "limitée" au Venezuela.
Jose Miguel Vivanco, responsable "Amériques" de l'organisation Human right watch, s'inquiète d'ores et déjà d'une "terrible regression de la liberté d'expression". Carlos Lauria, du Comité de protection des journalistes, basé à New York, considère pour sa part le projet de loi comme une "réminiscence des jours les plus sombres des dictatures sud-américaines avec son cortège de dispositions archaïques visant les soi-disant crimes médiatiques".
Pensez-vous qu'une présidence puisse ainsi fermer des radios et télévisions contre l'avis de son peuple?