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Le Secours Populaire organise mardi 18 août une journée à la mer pour 5.000 petits franciliens privés de vacances
Une centaine de cars chargés d'enfants de 6 à 12 ans issus de familles en difficulté, accompagnés de bénévoles, convergeront en autocars vers la plage de Cabourg (Calvados) pour la 30e édition de la "Journée des oubliés des vacances".

Avec la crise, le Secours populaire a enregistré un nombre record de demandes d'inscription.

La crise fait payer une note très salée aux plus démunis", écrit le Secours populaire dans un communiqué. "Même si nous nous y attendions, cette réalité d'une société plus dure pour les plus pauvres, d'une société où personne n'est à l'abri, a cela d'insupportable que nous sommes dans l'année où nous célébrons (le 20e anniversaire de) la signature de la Convention internationale des droits de l'enfant."

Mardi, "ce sera LE festival de l'été pour tous ces enfants qui n'ont pas eu la chance de partir, dont les parents ont rogné sur les vacances pour faire face, tenir devant les échéances qui s'annoncent difficiles pour beaucoup", commente l'ONG.

Au programme pour cette journée, découverte avec la mer, jeux, constructions de châteaux et de sculptures de sable, activités sportives, expositions, groupes de musique, clowns...

Sur la route du retour, un pique-nique géant rassemblera tous les participants.

Mais bien plus que 5.000 petits franciliens participent à cette journée des oubliés des vacances. Le Secours populaire organise ce type de journée chaque année depuis 1979 à travers la France pour environ 50.000 enfants issus de familles trop pauvres pour partir en congés.

"Chaque année en France, un enfant sur trois ne part pas en vacances", rappelle la comédienne et réalisatrice Zabou Breitman, marraine de la Journée des oubliés des vacances 2009. "Ce sont ces mêmes enfants qui vivent dans des foyers où chaque jour est un exploit pour se nourrir, se soigner, avoir des loisirs, accéder à la culture".

Dans ces conditions, effectuer des dons ou aider à ce que que ces enfants puissent partir au moins une journée n'est, selon elle, pas seulement "un acte de solidarité" mais "un geste de révolte contre cette injustice".

tisiphoné a écrit : ben , moi je connais une personne qui a quitté dégoutée les resto' du , elle voyait les bénévoles y faire leurs courses et je précise , ils n'étaient pas dans le besoin

GECKO a écrit : je compte y mettre mon nez en sept/oct...je verrais à ce moment là..

anakin a écrit : Les 212000 de Reis auraient été bien utiles pour ces enfants.

anakin a écrit : Que n'as-tu pas compris?

Je la refais alors.
Les 212000 € versés pour payer la rançon de Reis aurait été bien utiles et mieux dépensés pour permettre à ces enfants de voir autres choses que leurs barres et leurs quartiers.

Fonck1 a écrit : quand on a pas de fric,on ne travaille pas,je ne vois donc pas pourquoi on aurait besoin de vacances.les vacances,c'est fait pour ceux qui bossent dur,et qui ont besoin de repos.