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Un homme de 36 ans en liberté conditionnelle, censé porter un bracelet electronique, a été arrêté lundi 17 août après avoir braqué un bar à Montpellier. Son bracelet l'attendait à la maison.

Trois braqueurs ont été arrêtés et placés en garde à vue après l'attaque d'un bar-tabac à Montpellier lundi 17 août, rapporte ce jeudi Le Parisien. Parmi eux, un homme de 36 ans en liberté conditionnelle qui purgeait une peine de six ans de prison pour de multiples braquages et qui était censé porter un bracelet électronique.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme aurait réussi à se séparer de son bracelet sans que les services pénitentiaires, chargés de la surveillance de ce dispositif, ne s'en aperçoivent. Le bracelet à été retrouvé au domicile du suspect après son arrestation marquée par une course poursuite mouvementée.

Le multirescidiviste et ses deux complices, âgés de 17 et 22 ans, devaient être déférés mercredi 19 août devant un magistrat du parquet de Montpellier.

max56 a écrit : un jour ils vont tomber sur un patron de bar qui aura un fusil de chasse sous le comptoir et se feront trouer le buffet, faudra pas se plaindre!

dinosaure a écrit : ...ou sur un écureuil qui leur croquera les noisettes ...ou sur un extra-terrestre qui les téléportera.

Dans la mesure où on ne parle plus du tout du sujet, yapa d'raison de se gêner hein ?

max56 a écrit :
pourquoi tu essayes d'enlever le tien?

dinosaure a écrit : Ma Rollex ?

tisiphoné a écrit : c'était Dino' en direct du Cap Nègre

max56 a écrit : le sujet c'est que ce sont des multi-récidivistes et qu'il n'y a plus de place dans les prisons tellement elle sont pleines,alors ont leur mets des bracelets pour désengorger les prisons.
la justice ne sait plus quoi faire et ça continue, alors, ne faisant pas son travail ça ne m'étonneras quand un mec voudra se protéger et descendra le braqueur,ça ne me fera pas pleurer non plus.

Cette affaire pourrait relancer le débat sur les bracelets électroniques. L'homme en liberté conditionnelle finissait de purger une peine de cinq ans de prison pour onze attaques à main armée commises en 2003, alors qu'il bénéficiait déjà à l'époque d'une mesure de liberté conditionnelle.

Le sujet est d'autant plus sensible que le projet de loi pénitentiaire, adopté cet hiver par le Sénat, doit venir devant les députés à partir du 14 septembre. Parmi les enjeux principaux : trouver des moyens de lutter contre la surpopulation carcérale. Le secrétaire d'Etat à la Justice, Jean-Marie Bockel, a assuré mardi matin que les "réponses alternatives" à l'incarcération avaient progressé ces dernières années, notamment le bracelet électronique.

Selon le site d'Europe 1, l'homme portait son bracelet électronique au moment du braquage. Il aurait profité d'un créneau horaire sans surveillance pour s'attaquer avec ses deux complices à la caisse et aux portefeuilles des clients de ce bar-tabac.

D'après Le Figaro, par contre, il se serait défait de son bracelet.

Quoi qu'il en soit, la conclusion est la même: le bracelet électronique n'empêche pas de braquer. Et ce n'est pas son objectif d'ailleurs. La surveillance électronique est plutôt une peine alternative à la prison. Introduite pour la première fois aux Etats-Unis en 1983 où elle concerne des dizaines de milliers de personnnes, elle a été adoptée par de nombreux pays occidentaux dont la France en 1995 et la Belgique en 1998.

En Belgique, le nombre de persones sous surveillance électronique a dépassé la cap du millier cette année, un doublement en un an seulement. En sont exclus les condamnés sans titre de séjour et les auteurs d'abus sexuels sur mineurs.

En France, la loi qui régit la surveillance électronique a déjà été plusieurs fois revue. Le Sénat vient de voter un nouveau projet de loi permettant de lutter contre la surpopulation carcérale, et le bracelet en fait partie. Ce projet sera soumis aux députés français à partir du 14 septembre. La presse française a récemment relaté plusieurs cas de condamnés qui échappent à la surveillance électronique, comme cet homme qui a brisé son bracelet pour rejoindre une femme qu'il a rencontrée sur internet et qui l'a finalement dénoncé à la police, celui-ci qui espérait échapper à la prison car son bracelet était en panne, ou encore cette femme qui avait coupé son bracelet et qui a été condamnée à un mois de prison pour dégradation de bien destiné à l'utilité publique.