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EDUCATION - Le premier internat prévu par le plan Espoir banlieues ouvre ses portes ce lundi en Seine-et-Marne...

Impassible, Antoine découvre sa nouvelle chambre, son lit ainsi que ses deux compagnons de dortoir, qu'il n'avait jamais vus. Hier, les 116 élèves de l'internat d'excellence de Sourdun (Seine-et-Marne) prenaient possession, avec leurs familles, des locaux installés sur le site de l'ancienne base du 2e régiment de hussards. En lieu et place des soldats, partis en juin vers Haguenau (Bas-Rhin) - réforme de la carte militaire oblige -, cet établissement d'Etat unique en France ouvre ses portes ce lundi.

Milieu modeste et fort potentiel

Le principe, énoncé dans le plan « Espoir banlieues », consiste à permettre à des élèves issus d'un milieu modeste et ayant un fort potentiel d'étudier dans les meilleures conditions possible, loin de leur environnement familial. « Il s'agit d'élèves lambda, au niveau moyen ou bon mais avec une appétence scolaire particulière », détaille Jean-Michel Blanquer, recteur de l'académie de Créteil, d'où sont issus ces élèves de 4e, 3e et seconde. La plupart vivaient dans des quartiers urbains difficiles ou des zones rurales défavorisées. Antoine, originaire de Brie-Comte-Robert, explique avoir été volontaire pour venir dans ce lieu enclavé, où il ne connaît personne. « Ici, j'aurai des facilités pour étudier, je ne serai pas tenté de jouer à des jeux vidéo. C'est un nouveau départ », clame celui qui a dû, pour être accepté, écrire une lettre de motivation et en demander une de recommandation à ses parents, à son proviseur, à son prof principal et à une assistante sociale.

Candidatures en série

Au total, près de 250 candidatures ont été déposées. Le voisin d'Antoine, Mounir, affiche le même sérieux : « Ici, les conditions sont réunies pour que je réussisse. » Son père, Smaïn, qui ne le verra plus que le week-end, paraît moins convaincu : « Si tu ne te sens pas bien ici, je viens te chercher. »

Autres ravis : les élus locaux, qui avaient bataillé contre le départ des hussards. Eric Torpier, maire (SE) de Sourdun, tout sourire, a fait ses calculs. « Le départ des familles de militaires est compensé en grande partie par l'arrivée du personnel éducatif et technique. Quant aux jeunes, ils remplaceront, à terme, les soldats. » Résultat : sa commune ne perdra ni habitants, ni revenus fiscaux, ni dotations, ni subventions. « Certains de mes administrés redoutaient au début l'arrivée de jeunes de banlieue. Mais après quelques réunions publiques, les malentendus se sont envolés. »
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Ici, j'aurai des facilités pour étudier, je ne serai pas tenté de jouer à des jeux vidéo. C'est un nouveau départ

max56 a écrit : Non mais quel bande de cons franchement, s'il n'est même pas capable d'éteindre sa console pour ouvrir un livre

Rananen a écrit : c est bien sauf que c est une goutte d eau dans la marre . 116 élève sur combien en difficulté !!!!!

on est la dans un coup de pub plutôt que dans a résolution d un probleme de fond .

Rananen a écrit : et donc parallèlement on supprime des poste dans les écoles des autres . combien de sacrifié pour 116 sauvez !!!!!!!!!!

Fonck1 a écrit : ce n'est pas 116 sauvés rananen.c'est 116 gosses qui ont des capacités supérieures aux autres,un peu comme des surdoués.
je bosses dans une école d'ingénieur aujourd'hui,ils n'ont absolument aucun problème d'argent...oui,on développe la ou ca rapporte t'inquiètes...

Rananen a écrit : et donc parallèlement on supprime des poste dans les écoles des autres . combien de sacrifié pour 116 sauvez !!!!!!!!!!

Rananen a écrit :
tu sait qu Einstein était considérez comme un enfants sous doué ? les jugements trop précoce porte forcement a l échec . il faut trouvez une place pour tous ou sinon les rejetez prendront leur place par la force !

GECKO a écrit : Clint au dessus t'apporte la réponse..

max56 a écrit :
L'environnement joue certainement beaucoup, mais alors c'est une école des parents qu'il faudrait?
Quand je vois qu'un ado est capable de trouver et dépenser 500E pour une console et pas 5E pour un bouquin...la volonté joue aussi.

clint a écrit : ça c'est bien des réflexions de collectivistes ! Tous égaux, tous unis, mais dans la médiocrité !

On ne doit pas prodiguer la même éducation à un gamin des "cités" qu'à un enfant d'enseignant et de chirurgien.

Au lycée, j'étais dans un quartier plutôt bourge, on était 45 par classe, ça n'a jamais posé de problème.

Il n'en est pas vrai dans d'autres lieux, alors si on veut élever ses minots (je parle au sens de l'élévation, pas de l'élevage) et bien oui, tirons-les de leur milieu et enfermons les ailleurs mais un corollaire indispensable : la quasi certitude que ces enfants joueront "le jeu".

Enfin, je me comprends.