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Neuf personnes ont été interpellées, jeudi 3 septembre, à Montpellier et dans les environs et placées en garde à vue dans l'affaire des lettres de menaces de mort accompagnées d'une balle envoyée à des personnalités de droite, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Le fameux "Corbeau" a envoyé des lettres notamment à Nicolas Sarkozy, François Fillon ou Philippe de Villiers.
"A ce stade, les enquêteurs sont encore extrêmement prudents sur la mise en cause des neuf interpellés", a-t-on précisé de même source.

Opération conjointe de plusieurs services

Trois services de police sont intervenus dans cette opération: la sous-direction anti-terroriste de la direction centrale de la PJ, la direction régionale de la PJ de Montpellier et la brigade criminelle de la Préfecture de police de Paris, a-t-on précisé.
Une série de courriers signés "Combattants de la cellule 34" a été adressée à diverses personnalités politiques de droite, fin 2007 et début 2008. Dans cette affaire, un Montpelliérain avait été interpellé par la police avant d'être remis en liberté au printemps 2008.

"A ce stade, les enquêteurs sont encore extrêmement prudents sur la mise en cause des neuf interpellés", a-t-on précisé de même source.

dinosaure a écrit : Comme prévu ...
Les champions de la direction machin-bidule anti-terroriste viennent de se merder une fois de plus.

Ce n'est plus de la police judiciare c'est de la real TV pour TeuhFin...

Et MAM en passant de la police à la justice n'a pas abandonné sa psychose maniaco-dépressive au sujet du danger gauchiste ...

Un nouveau suspect a été placé en garde à vue jeudi matin dans l'affaire des lettres de menaces adressées à des personnalités politiques, selon Le Parisien.

Originaire de l'Hérault, il n'est pas lié aux 11 suspects arrêtés le 3 septembre près de Bézers.

Il est présenté comme un "sympathisant d'extrême droite" précise Le Parisien.

Le parquet doit décider dans les prochaines heures si il doit prolonger ou non cette garde à vue, toujours selon Le Parisien.

L'homme de 51 ans interpellé aurait été confondu par son ADN. Six nouvelles lettres contenant une balle de 9mm avaient été envoyées la semaine dernière à Nicolas Sarkozy et des ministres.

(AFP)

(AFP)
L'homme de 51 ans interpellé est passé aux aveux en reconnaissant être l'auteur des lettres de menaces adressées aux hommes politiques, a-t-on appris lundi 21 septembre de source proche enquête. Il avait été interpellé dimanche après-midi à Hérépian (Hérault) dans le cadre de l'enquête sur les lettres de menaces assorties de balles envoyées au président Nicolas Sarkozy et à des personnalités politiques. L'ADN du suspect, explique-t-on de même source, correspond à celui retrouvé sur un timbre d'un des courriers anonymes signé d'une mystérieuse "cellule 34". L'homme a été placé en garde à vue par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT).

Club de tir

Marié et père de famille, le suspect sans emploi en raison d'une invalidité est membre d'un club de tir sportif. "C'est quelqu'un de déséquilibré", indique t-on de source proche de l'enquête. Des éléments "intéressants" ont été trouvés lors d'une perquisition à son domicile, ainsi que des armes, légalement déclarées. Depuis plusieurs semaines, l'ADN des membres de clubs de tirs de la région avaient été prélevés dans le cadre de l'enquête, ce qui a permis de localiser le suspect.
Six nouvelles lettres de menaces avaient été envoyées la semaine dernière à Nicolas Sarkozy et à des ministres. Ces courriers ont été interceptés le 16 septembre au centre de tri postal de Montpellier (Hérault), précise-t-on de source proche de l'enquête.

Calibre 9mm

Ils étaient adressés à Nicolas Sarkozy, aux ministres Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Frédéric Mitterrand (Culture), Michèle Alliot-Marie (Justice), au maire de Béziers Raymond Couderc et à un service de police non identifié. Ces lettres typographiées et reproduites sur le même modèle étaient signées des "1.000 combattants de la cellule 34" et contenaient une balle de calibre 9mm. Le "corbeau" sévit depuis fin 2008.
Début septembre 2009, 12 personnes avaient été interpellées dans plusieurs localités de l'Hérault, un coup de filet opéré par les enquêteurs de la SDAT de la direction régionale de police judiciaire de Montpellier et de la brigade criminelle de Paris co-saisis dans cette affaire.
Placées en garde à vue, ces personnes ont toutes relâchées sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles. En mars, un informaticien sans emploi, ancien militaire de réserve, avait été interpellé à Montpellier (Hérault) à la suite d'une dénonciation de son ex-compagne. Il a également été relâché, aucune charge n'ayant été retenue à son encontre.

Fonck1 a écrit : Il finira probablement a "fonderelles".

Stick a écrit :

Fonck1 a écrit :

Hommes politiques menacés : le suspect a avoué