Royal accuse Europe 1 de lui lancer "des boules puantes"
Posté : 08 septembre 2009 20:03
L'élue socialiste reproche à la radio de régulièrement l'attaquer, parce que celle-ci dépend du groupe Lagardère, propriétaire de Paris Match. Or, l'ex-candidate à la présidentielle a porté plainte contre l'hebdo pour des photos qu'elle dit volées.
Ségolène Royal a accusé mardi la radio Europe 1 de lui lancer des "boules puantes" dès qu'"elle en a l'occasion", notant que la station appartenait au groupe Lagardère comme l'hebdomadaire Paris-Match, contre lequel elle affirme avoir porté plainte pour des "photos volées".
"C'est le groupe Lagardère, Paris-Match", or "il y a une radio qui fait partie du groupe Lagardère qui est la radio Europe 1 qui, chaque fois d'ailleurs qu'elle en a l'occasion, me lance des boules puantes, encore ce matin", a dénoncé l'ex-candidate à la présidentielle sur RMC et BFM-TV.Peu auparavant, Europe 1 avait présenté un sujet sur le thème: "la maison Royal serait-elle en péril financier?", affirmant notamment que la présidente de la région Poitou-Charentes était obligée de "réduire la voilure" faute de moyens.
"Nous assumons totalement le sujet diffusé ce matin", a réagi Europe 1. Les informations diffusées lors du sujet ont été vérifiées "auprès de l'intéressée" lundi soir.
"C'est sur cette radio qu'ils ont prétendu que les photos (de Paris-Match) n'avaient pas été volées", a souligné Mme Royal faisant allusion à des photos publiées par l'hebdomadaire en août la montrant sur un quai de gare avec un homme présenté comme étant son nouveau compagnon.
Europe 1 a "prétendu" que ces photos "étaient complaisantes, que je m'étalais, que je me pipolisais alors qu'ils savent parfaitement, puisque c'est le même groupe de presse, que ces photos ont été volées".
Mme Royal affirme avoir porté plainte contre l'hebdomadaire. "Tous les photographes et les journalistes le savent: chaque fois qu'il y a une atteinte à ma vie privée, je porte plainte parce que c'est insupportable", a-t-elle affirmé. "Je pense que, comme tout citoyen, j'ai le droit à la protection de ma vie privée et j'entends la faire respecter".