Hortfeux Versus Treiber
Posté : 16 octobre 2009 16:13
Après l'annonce de la publication de clichés de Jean-Pierre Treiber dans la presse, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, hausse le ton. Une réunion de crise s'est tenue jeudi soir Place Beauvau avec les responsables de la police pour identifier l'origine de ces photos, révèle vendredi Le Parisien-Aujourd'hui en France. Les neuf clichés du fuyard publiés dans Le Figaro Magazine auraient été pris par des caméras de police .
Déjà, un policier, soupçonné d'être derrière ces fuites, aurait été identifié et devrait connaître son sort dans les prochaines heures. D'autres personnes pourraient encore être visées, précise une source citée par le quotidien. Le ministère de l'Intérieur, peu prolixe sur cette affaire, se contente de rappeler que « tout fonctionnaire de police est soumis à un devoir de discrétion et une obligation de réserve » et qu'il convient de « prendre les sanctions administratives qui s'imposent ».
Le procureur d'Auxerre, François Pérain, a aussi exprimé sa colère jeudi soir. Cette fuite s'ajoute à l'arrestation manquée la semaine dernière de Jean-Pierre Treiber. « On ne compte plus le nombre de journalistes au mètre carré dans les bois (de Seine-et-Marne, ndlr), et leur présence massive perturbe gravement le déroulement de l'enquête », a-t-il déclaré. Et de souligner : « Avec une telle foule, il est bien certain que Jean-Pierre Treiber – en cavale depuis le 8 septembre – ne remettra pas les pieds dans ces lieux avant longtemps. » D'importants moyens restent mobilisés pour rattraper le fugitif.
Déjà, un policier, soupçonné d'être derrière ces fuites, aurait été identifié et devrait connaître son sort dans les prochaines heures. D'autres personnes pourraient encore être visées, précise une source citée par le quotidien. Le ministère de l'Intérieur, peu prolixe sur cette affaire, se contente de rappeler que « tout fonctionnaire de police est soumis à un devoir de discrétion et une obligation de réserve » et qu'il convient de « prendre les sanctions administratives qui s'imposent ».
Le procureur d'Auxerre, François Pérain, a aussi exprimé sa colère jeudi soir. Cette fuite s'ajoute à l'arrestation manquée la semaine dernière de Jean-Pierre Treiber. « On ne compte plus le nombre de journalistes au mètre carré dans les bois (de Seine-et-Marne, ndlr), et leur présence massive perturbe gravement le déroulement de l'enquête », a-t-il déclaré. Et de souligner : « Avec une telle foule, il est bien certain que Jean-Pierre Treiber – en cavale depuis le 8 septembre – ne remettra pas les pieds dans ces lieux avant longtemps. » D'importants moyens restent mobilisés pour rattraper le fugitif.