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Un nouveau tract intitulé « La France change », une conférence de presse de plus d'une heure, pas moins de six ministres présents : dans la foulée de François Fillon et du chef de l'Etat lui-même, l'UMP a mis les bouchées doubles, hier, pour défendre le bilan de Nicolas Sarkozy à mi-mandat, qualifié la semaine dernière d'« extrêmement négatif » par Martine Aubry, de « déception » par François Bayrou et de « trahison »par Cécile Duflot. Sur fond de mauvais sondages, Xavier Bertrand, le secrétaire général du parti, ses porte-parole et les membres du gouvernement se sont relayés pour mettre en exergue les « promesses tenues » par le chef de l'Etat, du service minimum à l'immigration choisie en passant par le RSA. Ils se sont surtout appliqués à parler de l'après, promettant pour la « deuxième mi-temps » un rythme « encore plus soutenu » .

« Nous avons été élus pour réformer pendant cinq ans […] Nous ne laisserons ni la frilosité ni le conservatisme l'emporter […] Quand on veut, on peut », a martelé Xavier Bertrand. « Ce n'est pas le temps du bilan. C'est encore celui de l'élan », a renchéri Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur et fidèle de Nicolas Sarkozy, assurant que tous les engagements de 2007 « ont soit obtenu des résultats, soit sont initiés ».
Les déficits, « arme anticrise »

Aucun n'a nié les difficultés auxquelles sont confrontés les Français, mais tous se sont efforcés de les relativiser, justifiant les résultats contrastés de la « mi-temps » par l'ampleur de la crise et arguant que le pays « résiste mieux » que ses voisins. « En un an, le nombre de chômeurs a augmenté de 40 % en Espagne et de 70 % en Grande-Breta-gne », a souligné le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez. Quant au creusement des déficits, il s'agit d'une « arme anticrise » qui « permet la relance », a justifié Eric Woerth. Le ministre du Budget s'est, seul, chargé d'évoquer la question sensible du pouvoir d'achat, « en hausse de 3 % hors inflation depuis 2007 ». Même si les Français n'en ont « pas conscience ». Et même si l'essentiel de cette hausse a été fait sur l'année 2007, à la faveur des baisses d'impôt et d'une conjoncture porteuse.

Comtesse Tatère a écrit : Le bateau UMP coule ? Pas du tout. Ah, tu voulais parler du bateau socialiste ! Je suis rassurée !

Comtesse Tatère a écrit : Mondiale ! Tu l'as dit. Sarko n'en est pas responsable !

Fonck1 a écrit : je voulait parler des comptes de l'état,et de la dette qui est devenue un mammouth a l'échelle mondiale,mais surtout des dépenses inconsidérées alors que l'on devrait être en période de disette.

on est loin de la campagne de 2007.

Comtesse Tatère a écrit : Je pensais que tu aurais dit au... KARCHER

95D a écrit :

1) la situation économique mondiale n'est pas la même au jourd'hui qu'en mai 2007.

2) le PS est pas mal hypocrite quand il parle de réduire la dette lui qui n'a pas arrêté de faire campagne sur le besoin d'un plan de relance sur déficit encore plus grand que celui de l'actuel gouvernement.

3) les français aiguillonnés par l'opposition s'opposent à toute réduction du train de vie de l'Etat, toute augmentation des impots (dès qu'elles les touchent personnellement) et toute diminution des prestations sociales publiques. Assez difficile dans ses conditions de réduire les déficits.

Le gouvernement actuel est confronté (comme tous ces prédécesseurs) à l'obligation de louvoyer et de transiger pour faire passer des réformettes aux français sans trop les brusquer. On ne peut pas à la fois reprocher au gouvernement de ne pas aller assez vite et assez loin et se plaindre dès qu'on sort le plus petit embryon d'idée de projet de réforme !!!

GECKO a écrit : Tiens La Contesse..le retour...

Comtesse Tatère a écrit : Je remarque la faute d'orthographe... Tu ne l'as pas fait exprès au moins ?