Lames de rasoir, whisky et DVD se volent bien
Posté : 10 novembre 2009 13:39
Lames de rasoir, whisky et DVD se volent bien
Ils avaient baissé. Ils remontent de façon inquiétante depuis 2007. Le "sport" des vols en magasin, que les distributeurs traduisent pudiquement par « la démarque inconnue » - la différence entre stocks théoriques et réels - se porte bien.
Entre juillet 2008 et juin 2009, près de 5 mds € de marchandises sont parties dans des poches indélicates. Soit 1,42 % du chiffre d'affaires total des enseignes françaises. Et le phénomène est mondial, selon une étude britannique réalisée auprès de 1 069 groupes de distribution de 41 pays : 84,165 mds €, soit 1,43 % des ventes (+ 5,9 %).
La crise explique en grande partie cette augmentation du vol à l'étalage. Pourtant, le produit alimentaire de première nécessité n’est pas l’objectif des voleurs. Ils préfèrent vêtement en cuir, cosmétiques, lames de rasoir, whisky, GPS, disques durs, jeux vidéos, portables.
Depuis quinze ans, les distributeurs français avaient mis en place des outils pour limiter les vols. Ceux-ci avaient diminué de façon importante. Mais crise oblige, entre juillet 2008 et juin 2009, les magasins ont diminué de 5 % leur investissement en sécurité (vigiles, équipement).
La conséquence ne s’est pas fait attendre. Par ailleurs, c’est un casse-tête pour le vendeur : s’il protège trop un produit en le mettant sous vitrine, sa vente chute automatiquement de 30 %. Dès lors, ne vaut-il pas mieux encore courir le risque du vol d’un produit en accès libre ?
Toutes les catégories de consommateurs, peu importe l’âge ou le milieu social, volent. « Même des gens qui gagnent très bien leur vie », souligne le patron de Checkpoint Systems France. Il s'agit soit de « vols d'impulsion d'un produit qui fait plaisir », soit de « vols de revente » sur internet. Le coût de ces vols est répercuté sur les fabricants et sur les prix. Coût annuel pour chaque foyer français : 205 € !
Selon les distributeurs, 41,9 % des vols sont imputables à des clients isolés ou à des bandes organisées ; 32,8 % au personnel et 7,6 % aux fournisseurs.
Ils avaient baissé. Ils remontent de façon inquiétante depuis 2007. Le "sport" des vols en magasin, que les distributeurs traduisent pudiquement par « la démarque inconnue » - la différence entre stocks théoriques et réels - se porte bien.
Entre juillet 2008 et juin 2009, près de 5 mds € de marchandises sont parties dans des poches indélicates. Soit 1,42 % du chiffre d'affaires total des enseignes françaises. Et le phénomène est mondial, selon une étude britannique réalisée auprès de 1 069 groupes de distribution de 41 pays : 84,165 mds €, soit 1,43 % des ventes (+ 5,9 %).
La crise explique en grande partie cette augmentation du vol à l'étalage. Pourtant, le produit alimentaire de première nécessité n’est pas l’objectif des voleurs. Ils préfèrent vêtement en cuir, cosmétiques, lames de rasoir, whisky, GPS, disques durs, jeux vidéos, portables.
Depuis quinze ans, les distributeurs français avaient mis en place des outils pour limiter les vols. Ceux-ci avaient diminué de façon importante. Mais crise oblige, entre juillet 2008 et juin 2009, les magasins ont diminué de 5 % leur investissement en sécurité (vigiles, équipement).
La conséquence ne s’est pas fait attendre. Par ailleurs, c’est un casse-tête pour le vendeur : s’il protège trop un produit en le mettant sous vitrine, sa vente chute automatiquement de 30 %. Dès lors, ne vaut-il pas mieux encore courir le risque du vol d’un produit en accès libre ?
Toutes les catégories de consommateurs, peu importe l’âge ou le milieu social, volent. « Même des gens qui gagnent très bien leur vie », souligne le patron de Checkpoint Systems France. Il s'agit soit de « vols d'impulsion d'un produit qui fait plaisir », soit de « vols de revente » sur internet. Le coût de ces vols est répercuté sur les fabricants et sur les prix. Coût annuel pour chaque foyer français : 205 € !
Selon les distributeurs, 41,9 % des vols sont imputables à des clients isolés ou à des bandes organisées ; 32,8 % au personnel et 7,6 % aux fournisseurs.