Visite d'Obama: des Chinois arrêtés
Posté : 16 novembre 2009 16:12
Visite d'Obama: des Chinois arrêtés
La Chine intensifie fréquemment sa répression contre la dissidence à la veille d'événements majeurs, tels les Jeux olympiques de Pékin de l'an dernier ou les célébrations cette année de la Fête nationale.
A l'heure où le président américain Barack Obama effectue sa première visite d'Etat dans le pays, des dizaines de militants et de pétitionnaires ont été interpellés par la police à Pékin et dans plusieurs régions de Chine.
Vendredi soir, le militant Zhao Lianhai, qui a organisé un groupe de soutien en ligne pour les parents dont les enfants sont tombés malades après avoir consommé du lait contaminé, a été emmené par la police.
Les agents ont confisqué ses ordinateurs et d'autres équipements au cours de leur intervention à son domicile. Lorsque Zhao Lianhai a refusé de leur remettre les objets, les policiers ont affirmé sur leur procès verbal que ce dernier avait «provoqué un incident», selon l'association.
Logements détruits
Chen Jianfang, une pétitionnaire de Shanghaï qui s'est rendue dans la capitale chinoise avec 200 autres personnes, a confié que son groupe souhaitait accueillir Barack Obama et attirer son attention sur les violations commises en Chine en matière de droits de l'Homme.
Mais plusieurs dizaines de ses camarades ont été selon elle interpellés par la police pékinoise à leur arrivée aujourd'hui au bureau des pétitions du gouvernement. «Ils arrêtent des personnes partout, même s'ils pétitionnent normalement au bureau des pétitions de l'Etat, sans brandir de banderoles ni scander le moindre slogan», a-t-elle précisé.
Chen Jianfang a affirmé que les logements de la plupart des pétitionnaires avaient été détruits et qu'ils avaient été privés de leurs terres sans obtenir d'indemnités équitables.
Des militants mis en garde
Une organisation de défense des droits de l'Homme basée à Hong Kong, China Human Rights Defenders, a de son côté rapporté que plus d'une dizaine de militants à Pékin, Shanghai et dans d'autres secteurs du pays avaient été appréhendés ou assignés à résidence dans l'objectif d'étouffer toute critique à l'occasion de la visite de Barack Obama.
Les militants ont été ouvertement mis en garde contre tout «trouble» lors du déplacement du président américain. En guise de réponse, China Human Rights Defenders a pressé le chef de la Maison Blanche d'évoquer les inquiétudes relatives à cette pratique durant ses entrevues avec les dirigeants chinois et de réclamer la libération immédiate des personnes dont l'interpellation est liée à sa visite.
Lors d’un jeu de questions-réponses avec un groupe d'étudiants à Shanghaï, le président américain a souligné que la liberté d'expression et d'autres droits étaient des valeurs universelles.
La Chine intensifie fréquemment sa répression contre la dissidence à la veille d'événements majeurs, tels les Jeux olympiques de Pékin de l'an dernier ou les célébrations cette année de la Fête nationale.
A l'heure où le président américain Barack Obama effectue sa première visite d'Etat dans le pays, des dizaines de militants et de pétitionnaires ont été interpellés par la police à Pékin et dans plusieurs régions de Chine.
Vendredi soir, le militant Zhao Lianhai, qui a organisé un groupe de soutien en ligne pour les parents dont les enfants sont tombés malades après avoir consommé du lait contaminé, a été emmené par la police.
Les agents ont confisqué ses ordinateurs et d'autres équipements au cours de leur intervention à son domicile. Lorsque Zhao Lianhai a refusé de leur remettre les objets, les policiers ont affirmé sur leur procès verbal que ce dernier avait «provoqué un incident», selon l'association.
Logements détruits
Chen Jianfang, une pétitionnaire de Shanghaï qui s'est rendue dans la capitale chinoise avec 200 autres personnes, a confié que son groupe souhaitait accueillir Barack Obama et attirer son attention sur les violations commises en Chine en matière de droits de l'Homme.
Mais plusieurs dizaines de ses camarades ont été selon elle interpellés par la police pékinoise à leur arrivée aujourd'hui au bureau des pétitions du gouvernement. «Ils arrêtent des personnes partout, même s'ils pétitionnent normalement au bureau des pétitions de l'Etat, sans brandir de banderoles ni scander le moindre slogan», a-t-elle précisé.
Chen Jianfang a affirmé que les logements de la plupart des pétitionnaires avaient été détruits et qu'ils avaient été privés de leurs terres sans obtenir d'indemnités équitables.
Des militants mis en garde
Une organisation de défense des droits de l'Homme basée à Hong Kong, China Human Rights Defenders, a de son côté rapporté que plus d'une dizaine de militants à Pékin, Shanghai et dans d'autres secteurs du pays avaient été appréhendés ou assignés à résidence dans l'objectif d'étouffer toute critique à l'occasion de la visite de Barack Obama.
Les militants ont été ouvertement mis en garde contre tout «trouble» lors du déplacement du président américain. En guise de réponse, China Human Rights Defenders a pressé le chef de la Maison Blanche d'évoquer les inquiétudes relatives à cette pratique durant ses entrevues avec les dirigeants chinois et de réclamer la libération immédiate des personnes dont l'interpellation est liée à sa visite.
Lors d’un jeu de questions-réponses avec un groupe d'étudiants à Shanghaï, le président américain a souligné que la liberté d'expression et d'autres droits étaient des valeurs universelles.
