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Selon un sondage international BVA publié mardi par Les Echos, près d'un Français sur deux (40%) pense que la situation économique va se dégrader au cours des trois prochains mois. Ce qui fait de la France l'un des pays les plus pessimistes, en se plaçant au 21e rang sur les 24 pays sondés. A l'inverse, 12% des Français estiment que la situation économique va s'améliorer et 39% pensent qu'elle ne changera pas. L'enquête révèle aussi que les Français n'ont que moyennement confiance dans la capacité du gouvernement à gérer la crise financière. L'indice de confiance s'établit à 4,4 sur 10. Selon l'enquête, un Français sur deux (50%) déclare que la situation économique a provoqué chez lui de l'anxiété et pour plus d'un Français sur trois (38%) du stress.

clint a écrit : Ce sondage illustre bien le mal français chronique : toujours tout attendre du gouvernement.

clint a écrit : Même le meilleur entraîneur au monde ne peut gagner la coupe si il a une équipe de pieds carrés et de bras cassés.

C'est trop facile de rester emmurer dans sa médiocrité et de désigner "les élus" comme boucs émissaires.

95D a écrit : PARADOXE ???

"Les Français restent pessimistes. Pour 64% d'entre eux, « le pire est à venir ». 27% seulement soutiennent la politique économique du gouvernement. C'est ce qui ressort du sondage TNS/Logica publié ce matin par « La Tribune ». Les patrons étrangers , eux, sont conquis par la France . Paradoxal, non ?


Oui, un pays imprévisible, plein de rigidités, handicapé par un Etat omniprésent, trop souvent bloqué par des grèves et la séquestration de patrons C'était, il y a encore peu de temps, l'image , assez négative, que renvoyaient les patrons étrangers quand on les interrogeait sur la France .

Eh bien, cette image , elle est en train de changer. Assez radicalement ! C'est ce qui ressort de l'enquête, qu'à « La Tribune », nous avons mené à l'occasion d'un colloque qui se tient aujourd'hui au Sénat sur « les états de la France » avec toute une brochette d'entreprises étrangères installées dans notre pays.

La France , le nouvel Eldorado des groupes étrangers ?

Peut-être pas. Pas encore. Mais les entreprises étrangères sont de plus en plus impressionnées par la France . De fait, les patrons de groupes comme Microsoft, Ibm ou General Electric, McDonald ou Apple, des géants américains en sont presque devenus des fans. Rappelez vous, le Pdg de Microsoft ne tarissait pas d'éloges à l'égard de la France lors de son passage à Paris pour inaugurer son nouveau siège français. Quand une entreprise française est à vendre, les étrangers sont nombreux sur le coup. Regardez : Areva cherche à vendre l'une des ses filiales, une entreprise qui fabrique des systèmes de transmission. Eh bien, sur les trois candidats au rachat, il y a deux étrangers , l'américain General Electric et le japonais Toshiba.

Qu'est ce qui les attire tant en France ?

Ils apprécient bien sûr, et cela, ce n'est pas nouveau, ses infrastructures - des routes, des voies de chemin de fer, des équipements collectifs de qualité.

Ils apprécient la qualité de sa main d'oeuvre. On a beau critiqué, en permanence, notre système de formation. Il n'en produit pas moins des salariés, des ingénieurs, des chercheurs bien formés.

Ils apprécient la capacité d'innovation des Français, leur ouverture à tout ce qui est nouveau - les TGV, le nucléaire, les jeux vidéos. La France est enfin à leurs yeux l'un des pays au monde les plus ouverts.

Les rigidités du marché du travail, le rôle très actif de l'Etat dans l'économie. Ca ne les gêne plus !

Ils considèrent que les réformes, celles du marché du travail, du système de retraite, du fonctionnement de l'Etat vont dans le bon sens. Il y a surtout deux grandes décisions qui leur vont droit au coeur, voire au portefeuille : la suppression de la taxe professionnelle et les aides à la recherche. Quand ils sont en France , quand ils s'y installent, ils en sont de gros bénéficiaires !

Alors, pour l'instant, cette image plus favorable de la France à l'étranger, c'est un plus pour notre économie. On n'en a pas encore réellement tiré parti. La Crise. C'est quand même un bonus qui devrait jouer comme un accélérateur pour la sortie de crise."

Erik Izraelewicz in latribune.fr

Fonck1 a écrit : je rajouterais que quand j'ai commencé a travailler,je gagnais 5200 francs dans les années début 90,aujourd'hui le smic est de 1 047,44 € soit 1600 francs.le salaire de base a donc augmenté de grosso modo 1600 francs en presque 20 ans. 26%..... en 20 ans!

Fonck1 a écrit : vos chiffres sont faux ( a moins qu'ils soient brut? moi j'ai mis des nets....),j'ai ma fiche de paye sous les yeux,je ne touche pas 1337 euros par moi,salaire net de sept 1154.... .