Après le 0 SDF, le 0 sidaïque !
Posté : 01 décembre 2009 00:35
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, ce mardi, Carla Bruni-Sarkozy fait le voeu qu'aucun enfant ne naisse plus séropositif en 2015, grâce notamment au travail sur le terrain dans les pays défavorisés du Fonds mondial contre le Sida dont elle est ambassadrice.
"On n'est pas sorti d'affaire, il faut continuer à se battre, à s'investir et investir dans cette cause", martèle l'épouse du président français Nicolas Sarkozy, dans un entretien à TV5 Monde, diffusé mardi sur tous les réseaux de la chaîne francophone.
La première Dame de France, si elle souligne "les résultats formidables obtenus" par exemple au Burkina Faso où elle a mené sa première action sur le terrain, estime par ailleurs que "beaucoup reste à faire auprès des futures mères" afin qu'elles se fassent tester au début de leur grossesse pour pouvoir bénéficier de traitements appropriés qui leur permettront de se soigner et de ne pas transmettre le virus HIV à leur enfant.
"Quand même, on a obtenu des résultats formidables", se félicite Carla Bruni-Sarkozy, alors que le Burkina Faso compte 100.000 enfants orphelins du Sida, selon Michel Kazatchine, directeur du Fonds mondial contre le Sida, organisation particulièrement présente sur le terrain dans cette région du monde.
Revenant sur son rôle d'ambassadrice, l'épouse du chef de l'Etat juge qu'il est "l'occasion d'utiliser une position un peu confuse, qui vient de la situation personnelle et sentimentale qu'est mon mariage, donc une position qui n'est pas si claire finalement et que j'avais besoin de clarifier et de rendre fertile".
Interrogée sur l'impact de la pandémie dans son entourage, Carla Bruni-Sarkozy se souvient que le milieu de la mode où elle travaillait comme mannequin dans les années 90 avant de devenir chanteuse, avait été "touché de plein fouet", ou que son frère, qui "a contracté le virus HIV dont il est mort" en 1996, "a eu accès aux meilleurs soins et aux meilleurs hôpitaux".
Mais "je n'ai pas eu besoin de connaître de gens morts de cette maladie pour être sensible à la cause", car, tranche-t-elle, "je parle pour ceux qui n'ont rien". AP