Le PS désigne ses têtes de liste
Posté : 04 décembre 2009 11:13
Il s'agit, a priori, d'une formalité. Jeudi, de 17 heures à 22 heures, les militants socialistes devaient se rendre aux urnes dans les quelque 4.000 sections de France pour adopter les listes départementales que le PS va présenter aux régionales 2010. Des listes qui ont été arrêtées par les fédérations du parti la semaine dernière.
Dans deux départements, toutefois, la situation est explosive. Dans l'Essonne, tout d'abord. Le député Julien Dray a été écarté en raison de ses problèmes judiciaires, au profit du premier fédéral Carlos da Silva. Furieux, Dray a annoncé samedi sur son blog qu'il maintenait sa candidature et a accusé le PS de "fouler aux pieds les valeurs fondamentales de la République". Bien que visé par une enquête préliminaire pour abus de confiance , il n'est pas mis en examen et réclame donc le respect de la présomption d'innocence. Rue de Solférino, on conjure Dray de se mettre à l'écart le temps de l'enquête...
"Renouvellement et diversité" (Hamon)
Dans l'Hérault, ensuite, où le conseil fédéral a investi le président sortant de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, contre l'avis de la direction . Pour l'heure, Georges Frêche, exclu du PS en 2007 pour des propos douteux, peut fanfaronner tant il est sûr que sa liste sera validée par les militants. L'homme fort de la région ne manque pas de relais locaux. Mais... au PS, c'est bien la convention nationale du parti qui est souveraine, celle-là même qui se réunira le 12 décembre à Tours et qui ratifiera les listes. Si des "ajustements" sont à faire, "ajustements" il y aura, quel que soit le vote des militants... Mais, hormis dans ces deux départements, il ne devrait y avoir de contentieux nulle part ailleurs.
Et le PS veut insister sur les aspects positifs de ces listes qui ont été un "casse-tête à constituer", confie un cadre au point.fr. "Au minimum, un quart de renouvellement" est prévu et la diversité est à l'honneur, notamment avec les têtes de liste Abdelhak Kachouri (Seine-Saint-Denis) et Ali Soumaré (Val-d'Oise), souligne finalement à l'AFP le porte-parole du parti, Benoît Hamon, lui-même tête de liste dans les Yvelines. Les chefs de file régionaux ont déjà été désignés par un vote des militants, le 1er octobre dernier . Dix-huit des vingt présidents sortants ont été choisis, à l'image de Jean-Paul Huchon (Île-de-France), Alain Rousset (Aquitaine) ou encore Ségolène Royal (Poitou-Charentes).
Dans deux départements, toutefois, la situation est explosive. Dans l'Essonne, tout d'abord. Le député Julien Dray a été écarté en raison de ses problèmes judiciaires, au profit du premier fédéral Carlos da Silva. Furieux, Dray a annoncé samedi sur son blog qu'il maintenait sa candidature et a accusé le PS de "fouler aux pieds les valeurs fondamentales de la République". Bien que visé par une enquête préliminaire pour abus de confiance , il n'est pas mis en examen et réclame donc le respect de la présomption d'innocence. Rue de Solférino, on conjure Dray de se mettre à l'écart le temps de l'enquête...
"Renouvellement et diversité" (Hamon)
Dans l'Hérault, ensuite, où le conseil fédéral a investi le président sortant de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, contre l'avis de la direction . Pour l'heure, Georges Frêche, exclu du PS en 2007 pour des propos douteux, peut fanfaronner tant il est sûr que sa liste sera validée par les militants. L'homme fort de la région ne manque pas de relais locaux. Mais... au PS, c'est bien la convention nationale du parti qui est souveraine, celle-là même qui se réunira le 12 décembre à Tours et qui ratifiera les listes. Si des "ajustements" sont à faire, "ajustements" il y aura, quel que soit le vote des militants... Mais, hormis dans ces deux départements, il ne devrait y avoir de contentieux nulle part ailleurs.
Et le PS veut insister sur les aspects positifs de ces listes qui ont été un "casse-tête à constituer", confie un cadre au point.fr. "Au minimum, un quart de renouvellement" est prévu et la diversité est à l'honneur, notamment avec les têtes de liste Abdelhak Kachouri (Seine-Saint-Denis) et Ali Soumaré (Val-d'Oise), souligne finalement à l'AFP le porte-parole du parti, Benoît Hamon, lui-même tête de liste dans les Yvelines. Les chefs de file régionaux ont déjà été désignés par un vote des militants, le 1er octobre dernier . Dix-huit des vingt présidents sortants ont été choisis, à l'image de Jean-Paul Huchon (Île-de-France), Alain Rousset (Aquitaine) ou encore Ségolène Royal (Poitou-Charentes).