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Fonck1 a écrit :Un TGV a percuté deux plaques de béton posées sur une voie dans la région de Narbonne dans Aude. Il s'agit d'un «nouvel acte de malveillance» contre la SNCF après les incidents de samedi, a annoncé lundi le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau sur Europe 1.

Cet incident s'est produit dans la région de Narbonne, selon la radio. La SNCF n'était pas joignable dans l'immédiat pour confirmer cette information.

Suite de la série noire

Le trafic avait déjà été perturbé samedi, entre Lille et Paris. Cinq des six incidents récents avaient été provoqués par des fers à béton posés sur la caténaire, le fil d'alimentation électrique qui surplombe la voie.
Quelque 160 trains et plusieurs milliers de passagers avaient subi des retards allant de 10 minutes à plusieurs heures.

paris16 a écrit :ce matin sur une radio j'ai entendu certains dire que pour de tels actes il faut vraiment être un "spécialiste" ,car les risques pris par ces saboteurs sont énormes, et même ils supputent que des cheminots pourraient être derrière celà.
Sur le nombre de milliers de chemots, il pourrait y avoir une infime partie endoctrinée par un syndicat extrème qui ainsi prouverait qu'il faut encore bien plus de cheminots pour surveiller et entretenir le réseau.
A quand un cheminot tous les 500 mètres des 40 000 kilomètres de rails

marlou1383 a écrit : faut faire le tri.

Barbapoutre a écrit : A qui profite le crime?
Est ce la bonne question à se poser pour élucider ces actes? Quels motifs les poussent à ces sabotages.

kris1002 a écrit :oui étonné que MAM félicite déjà les policiers

devrait elle pas attendre de savoir si ils sont coupables

le parisien a écrit :TRAIN.
Sabotages des lignes TGV : premiers indices
Après les actes de malveillance qui ont créé de graves perturbations sur le réseau ferré ce week-end, policiers antiterroristes et gendarmes ont recueilli des empreintes, de l’ADN et d’autres éléments qui font progresser une enquête suivie au plus haut niveau de l’Etat.



DE TRÈS GROS MOYENS ont été déployés depuis trois jours pour remonter au plus vite la piste des auteurs des sabotages qui ont fortement perturbé le trafic de 160 TGV, Thalys et Eurostar, samedi, sur les lignes Nord, Est et Sud-Est de la France. Les technologies les plus en pointe en matière de police scientifique ont été utilisées sur les différents sites visés tandis que l’affaire est suivie de près au plus haut sommet de l’Etat.



Résultat : des empreintes et des extraits d’ADN auraient notamment pu être isolés. « Plusieurs tiges de fer à béton utilisées ce week-end pour couper le trafic des TGV et créer la pagaille ont pu être récupérées afin d’être étudiées avec minutie, précise une source proche de l’affaire. Des analyses ont déjà été effectuées, d’autres sont toujours en cours.» Les différents éléments recueillis ont été soumis à la fine analyse des spécialistes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), basé à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

«De multiples recoupements ont été effectués autour des lieux »

L’enquête, menée tous azimuts et confiée à quatre sections de recherches de gendarmerie, mais également aux policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT), s’est également orientée vers l’analyse technique des abords des lieux sabotés. « Des chiens pisteurs ont été acheminés sur place et de multiples recoupements, notamment sur la téléphonie, ont été effectués autour des lieux de sabotage, ajoute la même source. Il y a un gros travail de tri à réaliser. » Dès ce week-end, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, s’est posé la question de la possibilité d’« un sabotage organisé ».

Hier, le parquet antiterroriste de Paris a été saisi de ce dossier qualifié de « très sensible », tandis qu’un nouvel acte de sabotage était signalé, dimanche soir, vers 23 heures. Un TGV reliant Bruxelles, Paris et Perpignan a percuté deux plaques de béton qui avaient été déposées sur la voie ferrée près de la commune de Coursan (Aude). Cet incident n’a occasionné que des dégâts mineurs sur l’avant du train et n’a fait aucun blessé. « Aucun élément ne permet pour l’instant de supposer que ça fasse partie d’une action concertée », a indiqué le procureur de Narbonne, qui a ouvert une enquête confiée à la gendarmerie. Le thèse du geste isolé d’un irresponsable semble privilégiée.

« Ce qui s’est passé dans le Sud est bien différent de ce qui s’est passé sur les caténaires »

« Des actes comme celui relevé dans l’Aude, nous en déplorons quotidiennement sur les voies », explique Guillaume Pepy, estimant que cet acte est sans lien avec la série de sabotages survenue samedi. « Je pense que ce qui s’est passé dans le Sud est bien différent de ce qui s’est passé sur les caténaires, estime Bruno Duchemin, le secrétaire général de la FGAAC, deuxième syndicat chez les conducteurs de la SNCF. La pose de plaques de béton sur une voie ressemble à l’acte d’un amateur. » « Il s’agit plus sûrement d’un imitateur qui a voulu faire comme les saboteurs de caténaires », relate une source proche de l’enquête.

« Les quatre faits de ce week-end au cours desquels des fers à béton ont été fixés à des caténaires dans l’Oise, l’Yonne et la Seine-et-Marne ne sont pas les premiers du genre, explique un proche de l’affaire.

Un premier sabotage suivant le même mode opératoire avait été commis, le 26 octobre, sur une ligne à grande vitesse à hauteur de la commune de Vigny en Moselle. Un fer à béton avait été utilisé pour endommager près de 250 mètres de caténaires. »

PARIS (AFP) — Huit personnes appartenant à "l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome", ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur "les actes de sabotage commis contre des caténaires SNCF ces derniers jours", a annoncé mardi matin la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

Dans un communiqué transmis à l'AFP, la ministre "adresse ses plus vives félicitations aux services de police et de gendarmerie dont la diligence a permis l'identification et l'interpellation de huit personnes appartenant à l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome, en lien avec les sabotages commis contre les caténaires SNCF ces derniers jours".

"Cette opération réussie, conduite en plusieurs points du territoire, a été rendue possible grâce au travail de renseignement effectué depuis des mois sur cette mouvance par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), et aux investigations conduites sur ce groupe par la sous-direction anti-terroriste (SDAT)", souligne Mme Alliot-Marie.

Fonck1 a écrit :apparement ils seraient impliqués,des analyses adn et gros moyens mis en place les ont confondus: