Le diabète progresse fortement en France
Posté : 14 novembre 2008 08:08
Deux millions et demi de personnes sont traitées. Globalement, l'Ouest est moins touchéque les autres régions.
Les prévisions de l'Assurance maladie ont été dépassées. Elle pensait que les diabétiques traités représenteraient 3,75 % de la population en 2007. En fait, les 4 % ont été atteints, soit 2,5 millions de personnes, dont l'organisme n'assimile plus convenablement les sucres.
Cette croissance est liée à la progression du surpoids et de l'obésité, mais aussi au vieillissement de la population, à la meilleure espérance de vie des diabétiques et à l'intensification du dépistage.
Les disparités régionales sont très fortes. Les régions d'Outre-mer présentent la fréquence la plus élevée de diabète, avec un record de 7,81 % de la population à La Réunion. À l'opposé, le Grand Ouest et le Sud-Ouest présentent les taux les plus bas. 2,6 % en Bretagne ; 3,2 % dans les Pays de la Loire ; 3,5 % en Basse-Normandie.
Service d'accompagnement
Phénomène inquiétant, la progression continue des cas de diabète insulinodépendant (diabète de type 1), lié à une déficience immunitaire. On ne se l'explique qu'imparfaitement : meilleur dépistage ou facteurs environnementaux ? Mais le diabète « gras » de type 2 touche désormais, lui aussi, des adolescents. Cette forme de diabète, la plus fréquente, ne se déclare qu'après 40 ans.
En France, l'Assurance maladie prend en charge à 100 % huit diabétiques sur dix, pour un coût d'environ 9 milliards d'euros. Elle a présenté, hier, un service d'accompagnement téléphonique personnalisé des personnes diabétiques, baptisé Sophia. Il est expérimenté, depuis janvier, dans dix départements, dont la Sarthe.
Dans deux centres, situés à Albi et Nice, une cinquantaine de conseillers en santé sont chargés d'aider le patient à adapter son comportement et ses habitudes de vie face au diabète. 30 000 personnes, sur les 142 000 recensées dans ces départements, ont adhéré au dispositif. À terme, le service Sophia concernera également d'autres maladies chroniques.
Les prévisions de l'Assurance maladie ont été dépassées. Elle pensait que les diabétiques traités représenteraient 3,75 % de la population en 2007. En fait, les 4 % ont été atteints, soit 2,5 millions de personnes, dont l'organisme n'assimile plus convenablement les sucres.
Cette croissance est liée à la progression du surpoids et de l'obésité, mais aussi au vieillissement de la population, à la meilleure espérance de vie des diabétiques et à l'intensification du dépistage.
Les disparités régionales sont très fortes. Les régions d'Outre-mer présentent la fréquence la plus élevée de diabète, avec un record de 7,81 % de la population à La Réunion. À l'opposé, le Grand Ouest et le Sud-Ouest présentent les taux les plus bas. 2,6 % en Bretagne ; 3,2 % dans les Pays de la Loire ; 3,5 % en Basse-Normandie.
Service d'accompagnement
Phénomène inquiétant, la progression continue des cas de diabète insulinodépendant (diabète de type 1), lié à une déficience immunitaire. On ne se l'explique qu'imparfaitement : meilleur dépistage ou facteurs environnementaux ? Mais le diabète « gras » de type 2 touche désormais, lui aussi, des adolescents. Cette forme de diabète, la plus fréquente, ne se déclare qu'après 40 ans.
En France, l'Assurance maladie prend en charge à 100 % huit diabétiques sur dix, pour un coût d'environ 9 milliards d'euros. Elle a présenté, hier, un service d'accompagnement téléphonique personnalisé des personnes diabétiques, baptisé Sophia. Il est expérimenté, depuis janvier, dans dix départements, dont la Sarthe.
Dans deux centres, situés à Albi et Nice, une cinquantaine de conseillers en santé sont chargés d'aider le patient à adapter son comportement et ses habitudes de vie face au diabète. 30 000 personnes, sur les 142 000 recensées dans ces départements, ont adhéré au dispositif. À terme, le service Sophia concernera également d'autres maladies chroniques.