Clearstream: Villepin renvoyé devant le tribunal
Posté : 19 novembre 2008 08:29
Les juges d'instruction en charge de l'affaire Clearstream ont ordonné mardi le renvoi devant le tribunal correctionnel de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin et de quatre autres personnes mises en examen dans ce dossier, a-t-on appris de source judiciaire.
Dans cette affaire, l'ancien Premier ministre est soupçonné d'avoir organisé une manipulation politique visant à discréditer Nicolas Sarkozy qui se positionnait pour la course à l'Elysée.
L'ordonnance des juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons prévoit le renvoi de M. de Villepin notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse", comme l'indique mardi le site Internet de Paris-Match.
Le 3 octobre, le parquet de Paris avait requis le renvoi devant le tribunal de l'ancien premier ministre pour la seule "complicité de dénonciation calomnieuse", suggérant aux deux juges de lui accorder un non-lieu pour les faits de "complicité d'usage de faux", "recel de vol" et "complicité d'abus de confiance" pour lesquels il a été mis en examen le 27 juillet 2007.
L'ordonnance signée par les juges d'instruction doit être adressée par courrier aux cinq mis en examen et aux différentes parties civiles, dont le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Dans un communiqué envoyé mardi soir, l'ancien Premier ministre "refuse toute instrumentalisation", estimant que "rien ne justifie cette décision de renvoi" et que "la vérité des faits et du droit a été détournée au profit d'une seule partie civile qui est en même temps aujourd'hui Président de la République".
"Mon seul combat sera celui de la défense des principes pour la vérité et l'indépendance de la Justice", ajoute Dominique de Villepin.
Aux côtés de M. de Villepin devront comparaître l'ancien haut responsable d'EADS, Jean-Louis Gergorin, l'informaticien Imad Lahoud, l'ex auditeur d'Arthur Andersen, Florian Bourges et l'écrivain Denis Robert.
M. Gergorin a reconnu avoir adressé les listings à la justice et M. Lahoud est soupçonné de les avoir falsifiés. L'ex-auditeur est poursuivi pour les avoir volé lors d'un audit de la chambre de compensation Clearstream et le journaliste Denis Robert de les avoir recelé.
Aucun des prévenus n'a la possibilité de faire appel de cette ordonnance de renvoi, en revanche Dominique de Villepin dispose, et ce jusqu'à l'ouverture du procès, de la possibilité d'exiger la saisine de la Cour de Justice de la République s'il jugeait que les faits qu'on lui reproche ont été commis en l'exercice de ses fonctions ministérielles, d'abord aux Affaires étrangères, puis à l'Intérieur.
Dans cette affaire, l'ancien Premier ministre est soupçonné d'avoir organisé une manipulation politique visant à discréditer Nicolas Sarkozy qui se positionnait pour la course à l'Elysée.
L'ordonnance des juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons prévoit le renvoi de M. de Villepin notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse", comme l'indique mardi le site Internet de Paris-Match.
Le 3 octobre, le parquet de Paris avait requis le renvoi devant le tribunal de l'ancien premier ministre pour la seule "complicité de dénonciation calomnieuse", suggérant aux deux juges de lui accorder un non-lieu pour les faits de "complicité d'usage de faux", "recel de vol" et "complicité d'abus de confiance" pour lesquels il a été mis en examen le 27 juillet 2007.
L'ordonnance signée par les juges d'instruction doit être adressée par courrier aux cinq mis en examen et aux différentes parties civiles, dont le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Dans un communiqué envoyé mardi soir, l'ancien Premier ministre "refuse toute instrumentalisation", estimant que "rien ne justifie cette décision de renvoi" et que "la vérité des faits et du droit a été détournée au profit d'une seule partie civile qui est en même temps aujourd'hui Président de la République".
"Mon seul combat sera celui de la défense des principes pour la vérité et l'indépendance de la Justice", ajoute Dominique de Villepin.
Aux côtés de M. de Villepin devront comparaître l'ancien haut responsable d'EADS, Jean-Louis Gergorin, l'informaticien Imad Lahoud, l'ex auditeur d'Arthur Andersen, Florian Bourges et l'écrivain Denis Robert.
M. Gergorin a reconnu avoir adressé les listings à la justice et M. Lahoud est soupçonné de les avoir falsifiés. L'ex-auditeur est poursuivi pour les avoir volé lors d'un audit de la chambre de compensation Clearstream et le journaliste Denis Robert de les avoir recelé.
Aucun des prévenus n'a la possibilité de faire appel de cette ordonnance de renvoi, en revanche Dominique de Villepin dispose, et ce jusqu'à l'ouverture du procès, de la possibilité d'exiger la saisine de la Cour de Justice de la République s'il jugeait que les faits qu'on lui reproche ont été commis en l'exercice de ses fonctions ministérielles, d'abord aux Affaires étrangères, puis à l'Intérieur.