Friture sur les ondes, fritage à l'Assemblée
Posté : 25 novembre 2008 07:48
Une grève, une manif, une éventuelle motion de censure, un recours devant le Conseil constitutionnel... La discussion, cet après-midi, du projet de loi sur l'audiovisuel public à l'Assemblée nationale s'annonce houleuse.
G Salariés mobilisés « La grève va être très suivie, à 90 % », estimait, hier, Jean-François Téaldi, porte-parole de l'intersyndicale. Une manifestation arrivera devant l'Assemblée à l'heure du débat. « On compte sur le PS et le PC pour relayer nos cris à l'intérieur. » Conséquences sur les ondes et les écrans ? « On ne peut rien dire de précis », répondent les antennes. Les JT de France 3 et des radios publiques devraient subir de sérieuses perturbations, et ceux de France 2 conserver leur programmation.
G Opposition déterminée « Le cordon ombilical entre pouvoir et télé publique avait été coupé par Giscard, c'est un retour de trente ans en arrière, soupire François Bayrou (MoDem). J'appelle donc, pour le geste, à une motion de censure. » Une proposition à « étudier après le débat, sur lequel il faut d'abord nous concentrer, répond le député socialiste Didier Mathus. Tout le PS n'est pas embourbé dans la crise de sa direction. » La gauche a aussi décidé de déposer un recours au Conseil constitutionnel. Même rage chez le député Vert Noël Mamère, secrétaire de la commission Copé : « La mafia de l'Audimat s'est trouvé un parrain qui s'appelle Sarkozy. » Selon l'écologiste, Bayrou, avec sa proposition, « est un ouvrier de la dernière heure, un chapardeur. Pour jouer l'Ivanhoé du service public, il fallait arriver avant. »
G Professionnels révoltés « Moins de moyens, moins de modernité, moins d'indépendance. » Les professionnels de la commission Copé - comme le producteur Hervé Chabalier ou le patron de MK2, Marin Karmitz - ont dit hier, dans un texte commun, leur « révolte » et leur « sentiment de trahison » face « au détricotage des propositions de la commission ». Une colère que n'a pas dû calmer l'estimation formulée hier par le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre : la réforme pourrait entraîner plus de 900 départs à France Télévisions.
G Salariés mobilisés « La grève va être très suivie, à 90 % », estimait, hier, Jean-François Téaldi, porte-parole de l'intersyndicale. Une manifestation arrivera devant l'Assemblée à l'heure du débat. « On compte sur le PS et le PC pour relayer nos cris à l'intérieur. » Conséquences sur les ondes et les écrans ? « On ne peut rien dire de précis », répondent les antennes. Les JT de France 3 et des radios publiques devraient subir de sérieuses perturbations, et ceux de France 2 conserver leur programmation.
G Opposition déterminée « Le cordon ombilical entre pouvoir et télé publique avait été coupé par Giscard, c'est un retour de trente ans en arrière, soupire François Bayrou (MoDem). J'appelle donc, pour le geste, à une motion de censure. » Une proposition à « étudier après le débat, sur lequel il faut d'abord nous concentrer, répond le député socialiste Didier Mathus. Tout le PS n'est pas embourbé dans la crise de sa direction. » La gauche a aussi décidé de déposer un recours au Conseil constitutionnel. Même rage chez le député Vert Noël Mamère, secrétaire de la commission Copé : « La mafia de l'Audimat s'est trouvé un parrain qui s'appelle Sarkozy. » Selon l'écologiste, Bayrou, avec sa proposition, « est un ouvrier de la dernière heure, un chapardeur. Pour jouer l'Ivanhoé du service public, il fallait arriver avant. »
G Professionnels révoltés « Moins de moyens, moins de modernité, moins d'indépendance. » Les professionnels de la commission Copé - comme le producteur Hervé Chabalier ou le patron de MK2, Marin Karmitz - ont dit hier, dans un texte commun, leur « révolte » et leur « sentiment de trahison » face « au détricotage des propositions de la commission ». Une colère que n'a pas dû calmer l'estimation formulée hier par le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre : la réforme pourrait entraîner plus de 900 départs à France Télévisions.