Libération free
Posté : 30 novembre 2008 19:46
leJDD.fr
Après l'interpellation musclée de Vittorio de Filippis, l'ancien Directeur général de Libération vendredi, pour une simple affaire de diffamation, la classe politique s'est émue. De l'UMP au PS en passant par la ministre de la Culture, Christine Albanel, tous réclament une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les syndicats de journalistes dénoncent des "dérives d'intimidation".
Les protestations se multiplient après l'arrestation de Vittorio de Filippis. (DR)
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Après Libération, case prison
Lire sur Libération le récit de Vittorio de Filippis
L'affaire Vittorio de Filippis ne devrait pas en rester là. En témoignant longuement sur les conditions de son interpellation dans les colonnes de Libération samedi, l'ancien directeur général du quotidien a provoqué un tollé dans la classe politique et parmi les syndicats de journalistes. Notamment en mettant en lumière la disproportion entre les méthodes employées par les policiers - insultes, menottes, fouilles au corps - venus l'interpeller vendredi à l'aube et le délit pour lequel il a finalement été mis en examen à l'issue de son périple judiciaire: diffamation à l'encontre de Xavier Niel, le patron de Free. Un simple délit de presse, "banal" dans le milieu serait-on tenté d'ajouter, passible au maximum d'une amende de 12000 euros.
Après ce récit choc, Martine Aubry, au nom du PS, a demandé à Nicolas Sarkozy que "toute la lumière soit faite dans les plus brefs délais sur cette affaire, qui constitue manifestement une grave atteinte à la liberté de la presse et aux libertés individuelles". Le nouvelle première secrétaire du Parti socialiste s'est élevée contre des "méthodes judiciaires inadmissibles" et a apporté "son soutien" à Vittorio de Filippis et à sa famille, "choqués par cette interpellation de toute évidence injustifiée". Rappelons que les enfants du journaliste étaient présents lors de son interpellation et qu'ils ont été laissés seuls lorsque leur père a été emmené. Même indignation du côté de l'UMP, qui, par la voix de Frédéric Lefebvre, estime que "le traitement subi par le responsable de Libération, arrêté dans le cadre d'une affaire de délit de presse non passible de prison, parait surréaliste". Le porte-parole du parti majoritaire ajoute que "la méthode utilisée dans une simple affaire de diffamation semble tellement disproportionnée qu'elle nous parait devoir donner lieu à une enquête".
la suite sur ce lien : http://www.lejdd.fr/cmc/media/200848/to ... 69080.html
Après l'interpellation musclée de Vittorio de Filippis, l'ancien Directeur général de Libération vendredi, pour une simple affaire de diffamation, la classe politique s'est émue. De l'UMP au PS en passant par la ministre de la Culture, Christine Albanel, tous réclament une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les syndicats de journalistes dénoncent des "dérives d'intimidation".
Les protestations se multiplient après l'arrestation de Vittorio de Filippis. (DR)
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L'affaire Vittorio de Filippis ne devrait pas en rester là. En témoignant longuement sur les conditions de son interpellation dans les colonnes de Libération samedi, l'ancien directeur général du quotidien a provoqué un tollé dans la classe politique et parmi les syndicats de journalistes. Notamment en mettant en lumière la disproportion entre les méthodes employées par les policiers - insultes, menottes, fouilles au corps - venus l'interpeller vendredi à l'aube et le délit pour lequel il a finalement été mis en examen à l'issue de son périple judiciaire: diffamation à l'encontre de Xavier Niel, le patron de Free. Un simple délit de presse, "banal" dans le milieu serait-on tenté d'ajouter, passible au maximum d'une amende de 12000 euros.
Après ce récit choc, Martine Aubry, au nom du PS, a demandé à Nicolas Sarkozy que "toute la lumière soit faite dans les plus brefs délais sur cette affaire, qui constitue manifestement une grave atteinte à la liberté de la presse et aux libertés individuelles". Le nouvelle première secrétaire du Parti socialiste s'est élevée contre des "méthodes judiciaires inadmissibles" et a apporté "son soutien" à Vittorio de Filippis et à sa famille, "choqués par cette interpellation de toute évidence injustifiée". Rappelons que les enfants du journaliste étaient présents lors de son interpellation et qu'ils ont été laissés seuls lorsque leur père a été emmené. Même indignation du côté de l'UMP, qui, par la voix de Frédéric Lefebvre, estime que "le traitement subi par le responsable de Libération, arrêté dans le cadre d'une affaire de délit de presse non passible de prison, parait surréaliste". Le porte-parole du parti majoritaire ajoute que "la méthode utilisée dans une simple affaire de diffamation semble tellement disproportionnée qu'elle nous parait devoir donner lieu à une enquête".
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