Une ligne téléphonique pour protéger les mineurs sur Interne
Posté : 01 décembre 2008 19:39
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a inauguré ce lundi à Paris la ligne d'accueil téléphonique pour la protection des mineurs sur internet «Net écoute famille». Mise en place par l'association «e-enfance», elle a pour objectif d'aider parents et enfants face à des sites criminels.
Si Internet est «un formidable espace de liberté», a estimé la ministre, on y trouve aussi «un certain nombre de dangers», a-t-elle relevé. Elle a ainsi dénoncé ces «sites où on apprend à fabriquer des bombes, avec chaque année des enfants ou adolescents morts ou blessés», ainsi que d'autres qui «appellent à la haine ou sont à caractère pédopornographique».
«Je suis et serais d'une très grande fermeté et sans la moindre concession à l'égard de tous ceux qui veulent porter atteinte à la vie ou à l'intégrité de nos enfants», a prévenu Michèle Alliot-Marie.
Sur cette nouvelle ligne téléphonique (0820 200 000) ainsi qu'auprès de l'association, sa présidente, Christine du Fretay a expliqué que «90% des appels» concernent des enfants, et que «50% des appels sont relatifs à des harcèlements, des intimidations, 30% concernent des addictions aux jeux, 20% se rapportent à l'apparition d'images choquantes, violentes, non demandées».
Création d'un «délit d'usurpation d'identité par Internet»
Ces sites, «je ne veux plus qu'ils soient accessibles en France», a affirmé la ministre de l'Intérieur. Elle a annoncé qu'elle venait d'adresser «aux fournisseurs d'accès à internet (les FAI), le projet d'article relatif au blocage «des sites diffusant des images pédo-pornographiques».
Ce texte figurera, a-t-elle rappelé, dans sa future loi d'orientation et de programmation de sécurité, de même que la création d'un «délit d'usurpation d'identité par Internet» ou encore la possibilité de «capter des données numériques à distance».
Si Internet est «un formidable espace de liberté», a estimé la ministre, on y trouve aussi «un certain nombre de dangers», a-t-elle relevé. Elle a ainsi dénoncé ces «sites où on apprend à fabriquer des bombes, avec chaque année des enfants ou adolescents morts ou blessés», ainsi que d'autres qui «appellent à la haine ou sont à caractère pédopornographique».
«Je suis et serais d'une très grande fermeté et sans la moindre concession à l'égard de tous ceux qui veulent porter atteinte à la vie ou à l'intégrité de nos enfants», a prévenu Michèle Alliot-Marie.
Sur cette nouvelle ligne téléphonique (0820 200 000) ainsi qu'auprès de l'association, sa présidente, Christine du Fretay a expliqué que «90% des appels» concernent des enfants, et que «50% des appels sont relatifs à des harcèlements, des intimidations, 30% concernent des addictions aux jeux, 20% se rapportent à l'apparition d'images choquantes, violentes, non demandées».
Création d'un «délit d'usurpation d'identité par Internet»
Ces sites, «je ne veux plus qu'ils soient accessibles en France», a affirmé la ministre de l'Intérieur. Elle a annoncé qu'elle venait d'adresser «aux fournisseurs d'accès à internet (les FAI), le projet d'article relatif au blocage «des sites diffusant des images pédo-pornographiques».
Ce texte figurera, a-t-elle rappelé, dans sa future loi d'orientation et de programmation de sécurité, de même que la création d'un «délit d'usurpation d'identité par Internet» ou encore la possibilité de «capter des données numériques à distance».