38 universités votent la grève
Posté : 02 décembre 2008 14:31
Selon l’Adiut (l’Assemblée des directeurs des IUT), l’application de la loi LRU, votée en août 2007, remettrait en cause leur travail et la valeur de leur diplôme. Avec l’application de la loi de Valérie Pécresse, il est prévu que l’Etat retire toute dotation directe financière et humaine aux IUT. Ce qui reviendrait à dire qu’au 1er janvier prochain, les moyens financiers et humains ne seront plus attribués directement par le ministère mais par les universités auxquelles vont être rattachés les IUT. Et il semblerait que la somme allouée aux IUT soit entre les mains des présidents des universités. Autrement dit, l’université choisira d’elle-même la somme qu’elle désire redistribuer à l’IUT. Pourtant, la formation à la fois technologique et professionnelle perçoit des ressources qui lui sont propres, comme la taxe d’apprentissage par exemple issue d’actions ou des partenaires développés par les établissements eux-mêmes. Derrière cette perte d’autonomie et de moyens se cache la crainte pour les directeurs de ces établissements ainsi que pour les élèves d’une dévalorisation du diplôme délivré par les IUT, le DUT.
Le maintien du fléchage des moyens réclamé
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Face à toutes ces inquiétudes, les 116 IUT, que compte le territoire, se sont mobilisés mardi 25 novembre en organisant un mouvement de grève dans tous les établissements et en proposant une pétition en ligne. Le but ? Mettre en place un dialogue et apporter des garanties en termes d’autonomie financière aux IUT. Jusqu’à présent, les IUT bénéficiaient d’un mode de financement spécifique : le fléchage des moyens, inscrit dans la loi depuis 1984. Cet article L713-9 du code de l’Education stipule que « les instituts et les écoles (internes aux universités) disposent, pour tenir compte des exigences de leur développement, de l’autonomie financière. Les ministres compétents peuvent leur affecter directement des crédits et des emplois attribués à l’université ». D’autre part, il est également précisé que le directeur de l’institut ou de l’école est « ordonnateur des recettes et des dépenses », qu’il a « autorité sur l’ensemble des personnels » et qu’aucune affectation ne peut être prononcée s’(il) émet un avis défavorable ». Aujourd’hui, l’ensemble des IUT réclame le maintien du fléchage des moyens afin de pouvoir assurer la pérennité de leur diplôme, aussi bien reconnu sur le plan national qu’international.
tous les IUT de france sont en grève cet après midi,je suis tout seul dans l'école!!
Le maintien du fléchage des moyens réclamé
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Face à toutes ces inquiétudes, les 116 IUT, que compte le territoire, se sont mobilisés mardi 25 novembre en organisant un mouvement de grève dans tous les établissements et en proposant une pétition en ligne. Le but ? Mettre en place un dialogue et apporter des garanties en termes d’autonomie financière aux IUT. Jusqu’à présent, les IUT bénéficiaient d’un mode de financement spécifique : le fléchage des moyens, inscrit dans la loi depuis 1984. Cet article L713-9 du code de l’Education stipule que « les instituts et les écoles (internes aux universités) disposent, pour tenir compte des exigences de leur développement, de l’autonomie financière. Les ministres compétents peuvent leur affecter directement des crédits et des emplois attribués à l’université ». D’autre part, il est également précisé que le directeur de l’institut ou de l’école est « ordonnateur des recettes et des dépenses », qu’il a « autorité sur l’ensemble des personnels » et qu’aucune affectation ne peut être prononcée s’(il) émet un avis défavorable ». Aujourd’hui, l’ensemble des IUT réclame le maintien du fléchage des moyens afin de pouvoir assurer la pérennité de leur diplôme, aussi bien reconnu sur le plan national qu’international.
tous les IUT de france sont en grève cet après midi,je suis tout seul dans l'école!!
