Demandeurs d'asile : une Europe plus accueillante
Posté : 04 décembre 2008 08:16
La Commission européenne souhaite améliorer l'accueil des réfugiés. Jacques Barrot a proposé, hier, une série de mesures importantes.
« Mieux partager la charge du fardeau des réfugiés » et « présenter un visage plus humain », tels sont les deux objectifs du paquet de mesures présentées, officiellement, par le commissaire européen en charge du portefeuille « Justice, Liberté et sécurité », Jacques Barrot. Si ce « paquet » est accepté par les États membres, il devrait permettre une avancée notable pour l'Union européenne trop souvent considérée comme une « forteresse » et comme assez peu soucieuse des droits des demandeurs d'asile. Cinq mesures importantes sont à retenir.
• La rétention encadrée. La rétention de demandeurs d'asile devra être « exceptionnelle ». Et des garanties juridiques seront mises en place empêchant toute rétention arbitraire. Les enfants ne pourront être « retenus » que « si leur propre intérêt l'exige ». Tandis que les mineurs non accompagnés ne pourront « en aucune circonstance » faire l'objet de cette mesure.
• L'accès au travail, souvent difficile pour les réfugiés, « devra être facilité ». Et les États membres « ne pourront imposer aucune restriction supplémentaire ».
• Protection de la vie privée. La transmission des empreintes digitales des demandeurs d'asile au fichier central « Eurodac » sera accélérée, afin d'éviter les doubles demandes.
• Regroupement familial. Il sera facilité, pour les personnes de la famille avec lesquelles il « existe une relation de dépendance, ou pour les bénéficiaires de la protection temporaire ».
• Partager le fardeau entre États membres. Le mécanisme ¯ dit de Dublin ¯ qui oblige le pays européen, où le réfugié est arrivé la première fois, à accueillir tous « ses » réfugiés, va être aménagé. En effet, ce système pose des problèmes insurmontables aux pays méditerranéens, notamment les deux petites îles de Malte et Chypre, incapables de faire face physiquement à l'afflux de réfugiés. Tandis que les États les plus éloignés, comme le Royaume-Uni ou la Suède, sont plus protégés. Comme l'a souligné Jacques Barrot, « c'est injuste pour les États de l'Union européenne parce qu'ils ne supportent pas tous le même fardeau, mais c'est surtout injuste pour les demandeurs d'asile ».
« Mieux partager la charge du fardeau des réfugiés » et « présenter un visage plus humain », tels sont les deux objectifs du paquet de mesures présentées, officiellement, par le commissaire européen en charge du portefeuille « Justice, Liberté et sécurité », Jacques Barrot. Si ce « paquet » est accepté par les États membres, il devrait permettre une avancée notable pour l'Union européenne trop souvent considérée comme une « forteresse » et comme assez peu soucieuse des droits des demandeurs d'asile. Cinq mesures importantes sont à retenir.
• La rétention encadrée. La rétention de demandeurs d'asile devra être « exceptionnelle ». Et des garanties juridiques seront mises en place empêchant toute rétention arbitraire. Les enfants ne pourront être « retenus » que « si leur propre intérêt l'exige ». Tandis que les mineurs non accompagnés ne pourront « en aucune circonstance » faire l'objet de cette mesure.
• L'accès au travail, souvent difficile pour les réfugiés, « devra être facilité ». Et les États membres « ne pourront imposer aucune restriction supplémentaire ».
• Protection de la vie privée. La transmission des empreintes digitales des demandeurs d'asile au fichier central « Eurodac » sera accélérée, afin d'éviter les doubles demandes.
• Regroupement familial. Il sera facilité, pour les personnes de la famille avec lesquelles il « existe une relation de dépendance, ou pour les bénéficiaires de la protection temporaire ».
• Partager le fardeau entre États membres. Le mécanisme ¯ dit de Dublin ¯ qui oblige le pays européen, où le réfugié est arrivé la première fois, à accueillir tous « ses » réfugiés, va être aménagé. En effet, ce système pose des problèmes insurmontables aux pays méditerranéens, notamment les deux petites îles de Malte et Chypre, incapables de faire face physiquement à l'afflux de réfugiés. Tandis que les États les plus éloignés, comme le Royaume-Uni ou la Suède, sont plus protégés. Comme l'a souligné Jacques Barrot, « c'est injuste pour les États de l'Union européenne parce qu'ils ne supportent pas tous le même fardeau, mais c'est surtout injuste pour les demandeurs d'asile ».