Les ministres seraient-ils au-dessus des lois?
Posté : 09 décembre 2008 00:59
Samedi, Christine Boutin, la ministre du Logement, était en visite à Agen, dans le Lot-et-Garonne.
Et tout au long de la journée, au fil de ses déplacements, on a pu assister au défilé des voitures officielles parcourant la ville à toute vitesse.
Pour quelles raisons, quand un ministre de la république se déplace, la circulation est arrêtée, le stationnement interdit, les feux rouges brûlés, la vitesse non respectée, les carrefours franchis à vitesse excessive, et les gyrophares tournoyant sur le toit des voitures ?
Un ministre du gouvernement de la République ne devrait-il pas respecter la loi comme tout citoyen?
De quel droit, un cortège ministériel peut se permettre de s'affranchir de toutes les règles élémentaires de la sécurité routière?
Un ministre est-il à ce point pressé pour être au-dessus des lois.
Je sais que, Jean Dionis du Séjour, le député-maire d'Agen, avait promis à Christine Boutin de la "remettre dans l'avion à temps pour profiter du repos dominical".
Mais était-ce une raison pour passer en trombe dans les rues de la cité et de mobiliser, pour une visite de quelques heures, autant de policiers ?
Et tout au long de la journée, au fil de ses déplacements, on a pu assister au défilé des voitures officielles parcourant la ville à toute vitesse.
Pour quelles raisons, quand un ministre de la république se déplace, la circulation est arrêtée, le stationnement interdit, les feux rouges brûlés, la vitesse non respectée, les carrefours franchis à vitesse excessive, et les gyrophares tournoyant sur le toit des voitures ?
Un ministre du gouvernement de la République ne devrait-il pas respecter la loi comme tout citoyen?
De quel droit, un cortège ministériel peut se permettre de s'affranchir de toutes les règles élémentaires de la sécurité routière?
Un ministre est-il à ce point pressé pour être au-dessus des lois.
Je sais que, Jean Dionis du Séjour, le député-maire d'Agen, avait promis à Christine Boutin de la "remettre dans l'avion à temps pour profiter du repos dominical".
Mais était-ce une raison pour passer en trombe dans les rues de la cité et de mobiliser, pour une visite de quelques heures, autant de policiers ?