Enfant oublié dans une voiture : huit mois avec sursis
Posté : 09 décembre 2008 21:42
Le petit garçon de 2 ans et demi est mort le 15 juillet après avoir été laissé plusieurs heures dans une voiture au soleil, en Isère. Le procureur de la République de Vienne a requis aujourd'hui 8 mois de prison avec sursis contre un père qui avait oublié son fils dans une voiture au soleil, entraînant sa mort en juillet à Pont-de-Chéruy (Isère)…
La famille ne souhaitait pas ce procès. Elle voulait garder privée sa douleur. Sachant que rien ne pouvait permettre ni de comprendre, ni d’expliquer le tragique « oubli » d’Eric. Le 15 juillet dernier, ce pharmacien de 38 ans a en effet oublié son fils de deux ans et demi dans sa voiture. Il est allé travailler et ne s’est rendu compte de son « oubli » que deux plus tard alors que sa femme l’appelait pour lui demander où était leur enfant. Yanis, repéré par une passante, n’a pas pu être ranimé à temps. Il est mort d’hyperthermie par insolation. Eric a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel de Vienne pour « homicide involontaire par inattention ». Pour le procureur de la République qui a choisi de renvoyer cette affaire devant le tribunal, ce procès était nécessaire « pour que la société s’interroge collectivement ».
Le procureur a rappelé que ce fait divers n’était « malheureusement » pas le seul de cette nature. Il a rappelé la vigilance « qui s’impose à chacun » lorsque l’on transporte un enfant en voiture. Le procureur a par ailleurs plaidé pour que « des enseignements soient tirés de cette affaire ». Se demandant notamment si des systèmes ne pouvaient pas être étudiés pour empêcher ces drames. Telles que des alarmes signalant qu’un enfant était bouclé à l’arrière lorsque l’on ferme une voiture. Le procureur a cependant insisté sur la nécessité d’une sanction pour le père. «L’inattention et l’imprudence sont des fautes caractérisées», a-t-il dit à l’audience, déclarant au tribunal: « Il faut que vous disiez que ce comportement est répréhensible».
« Si ça peut arriver à Eric, cela peut arriver à tout le monde », a plaidé l’avocat du père devant le tribunal correctionnel. Pendant l’enquête, le psychiatre n’a décelé aucun trouble, aucune pathologie chez ce père de famille « particulièrement aimant ». Eric lui, s'est avoué d'une nature distraite. Lors de l'enquête, il a expliqué avoir été témoin d'un accident avec délit de fuite quelques minutes avant de laisser son fils dans la voiture. On était à la veille des vacances, Eric était fatigué par le travail. Des éléments de contexte. Mais rien qui puisse "expliquer l'inexplicable" selon les termes du procureur.
La famille ne souhaitait pas ce procès. Elle voulait garder privée sa douleur. Sachant que rien ne pouvait permettre ni de comprendre, ni d’expliquer le tragique « oubli » d’Eric. Le 15 juillet dernier, ce pharmacien de 38 ans a en effet oublié son fils de deux ans et demi dans sa voiture. Il est allé travailler et ne s’est rendu compte de son « oubli » que deux plus tard alors que sa femme l’appelait pour lui demander où était leur enfant. Yanis, repéré par une passante, n’a pas pu être ranimé à temps. Il est mort d’hyperthermie par insolation. Eric a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel de Vienne pour « homicide involontaire par inattention ». Pour le procureur de la République qui a choisi de renvoyer cette affaire devant le tribunal, ce procès était nécessaire « pour que la société s’interroge collectivement ».
Le procureur a rappelé que ce fait divers n’était « malheureusement » pas le seul de cette nature. Il a rappelé la vigilance « qui s’impose à chacun » lorsque l’on transporte un enfant en voiture. Le procureur a par ailleurs plaidé pour que « des enseignements soient tirés de cette affaire ». Se demandant notamment si des systèmes ne pouvaient pas être étudiés pour empêcher ces drames. Telles que des alarmes signalant qu’un enfant était bouclé à l’arrière lorsque l’on ferme une voiture. Le procureur a cependant insisté sur la nécessité d’une sanction pour le père. «L’inattention et l’imprudence sont des fautes caractérisées», a-t-il dit à l’audience, déclarant au tribunal: « Il faut que vous disiez que ce comportement est répréhensible».
« Si ça peut arriver à Eric, cela peut arriver à tout le monde », a plaidé l’avocat du père devant le tribunal correctionnel. Pendant l’enquête, le psychiatre n’a décelé aucun trouble, aucune pathologie chez ce père de famille « particulièrement aimant ». Eric lui, s'est avoué d'une nature distraite. Lors de l'enquête, il a expliqué avoir été témoin d'un accident avec délit de fuite quelques minutes avant de laisser son fils dans la voiture. On était à la veille des vacances, Eric était fatigué par le travail. Des éléments de contexte. Mais rien qui puisse "expliquer l'inexplicable" selon les termes du procureur.