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Et si la gauche passait son temps a taper sur le gouvernement sur les défaillances de ses réformes plutôt que sur des fait divers ou des bavures qui au final sont jugées et qui n'ont rien a voir avec de la politique?

La politique est devenu du mercantilisme electoral.

Tu imagines la gauche disant à la majorité : quel est votre programme afin que nous nous y opposions.

Le pire, c'est si la majorité répond: le même que le votre.

Fonck1 a écrit :Et si la gauche passait son temps a taper sur le gouvernement sur les défaillances de ses réformes plutôt que sur des fait divers ou des bavures qui au final sont jugées et qui n'ont rien a voir avec de la politique?

Oui mais la droite aurait beau jeu de lui demander ce qu'elle ferait à la place et alors là....

avatabanana a écrit : Oui mais la droite aurait beau jeu de lui demander ce qu'elle ferait à la place et alors là....

oui et on attends toujours la réponse.c'est peut être pour cela que la gauche n'a rien dans sa besace,et surtout aucune idée.mais surtout aucune vision de la vie des français et de la ligne de conduite a tenir.c'est normal,ils sont tous caviardisés,ils vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis.
moi je suis aussi surpris que les français aient crus sarkozy.c'était tellement prévisible.

Quand on se dit dans l'opposition et qu'on passe sont temps à se foutre sur le tronche avec ses camarades,c'est clair y'a plus de temps pour grand chose!Chez les socialos c'est la recherche du confort de la place qui prime!

Fonck1 a écrit :Et si la gauche passait son temps a taper sur le gouvernement sur les défaillances de ses réformes ?

Le problème c'est qu'ils feraient la même chose s'ils étaient au pouvoir : compliqué de critiquer sachant qu'on fera la même chose quand on y sera.

Les seuls qui ont autre chose à proposer ce sont les NPA... Mais encore heureux qu'on ne les teste pas : ils seraient foutus de nous ruiner à grande vitesse.

Le PS était un parti dont l'électorat principal était la classe ouvrière jusqu'à 1970.

Il était en concurence avec le PCF.

Depuis cette époque et la prise de pouvoir de Mitterrand sur le PS, il y a eu une prise de conscience de la disparition peu à peu de cette clientèle et le parti est devenu aujourd'hui essentiellement le parti des fonctionnaires.


De ce fait sa politique est plutôt sur le maintien de l'existant à savoir des privilèges de sa clientèle.

De même il est pour le développement du nombre de fonctionnaires ce qui explique l'inflation du nombre d'entre eux des années 80-90 tant au niveau des collectivités locales, qui certes avaient des charges nouvelles, qu'au niveau national qui au contraire avait moins de charge.

Grâce à la régionalisation, c'est la première fois qu'un parti est en capacité de se créer des électeurs grâce à la création de poste qui est dans la main des élus puis par le recrutement c'est à dire le choix du candidat qui est aussi dans la main des élus.
Une fois nommé le fonctionnaire est inamovible et à l'abri des secousses de l'économie. Ce qui assure un électorat très stable.

Le PS est un parti destiné à durer mais qui n'a pas vocation a modifier grand chose dans le faits, même si les périodes électorales l'avaient conduit à déclarer sa volonté de changement du moins jusqu'à récemment.

En 2007, sentant que la peur de l'avenir commençait à torturer nos concitoyens il a fait le pari que la majorité des français chercheraient le statut quo et donc l'absence de réforme.
Ce pari a été perdu en 2007 mais il demeure la ligne politique de base. Elle lui assure le soutien de sa clientèle de base (celle qui vit en dehors de l'économie : fonctionnaires et assistés) et peu à peu celle des déçus des changements.

Il est donc fort probable que par peur du mouvement, le goût de l'inertie reprenne ses droits et que le PS revienne au pouvoir bientôt.

Cela dit on ne peut pas changer tous le temps, une fois la période actuelle de réforme passée, la France pourra probablement passer quelques années à s'en remettre.

L'alternance...

clint a écrit :L'alternance...

ca y est,t'es modem!!

A choisir, il n'y a aucune comparaison possible entre Bayrou et Aubry, évidemment.

avatabanana a écrit :Le PS était un parti dont l'électorat principal était la classe ouvrière jusqu'à 1970.

Il était en concurence avec le PCF.

Depuis cette époque et la prise de pouvoir de Mitterrand sur le PS, il y a eu une prise de conscience de la disparition peu à peu de cette clientèle et le parti est devenu aujourd'hui essentiellement le parti des fonctionnaires.


De ce fait sa politique est plutôt sur le maintien de l'existant à savoir des privilèges de sa clientèle.

De même il est pour le développement du nombre de fonctionnaires ce qui explique l'inflation du nombre d'entre eux des années 80-90 tant au niveau des collectivités locales, qui certes avaient des charges nouvelles, qu'au niveau national qui au contraire avait moins de charge.

Grâce à la régionalisation, c'est la première fois qu'un parti est en capacité de se créer des électeurs grâce à la création de poste qui est dans la main des élus puis par le recrutement c'est à dire le choix du candidat qui est aussi dans la main des élus.
Une fois nommé le fonctionnaire est inamovible et à l'abri des secousses de l'économie. Ce qui assure un électorat très stable.

Le PS est un parti destiné à durer mais qui n'a pas vocation a modifier grand chose dans le faits, même si les périodes électorales l'avaient conduit à déclarer sa volonté de changement du moins jusqu'à récemment.

En 2007, sentant que la peur de l'avenir commençait à torturer nos concitoyens il a fait le pari que la majorité des français chercheraient le statut quo et donc l'absence de réforme.
Ce pari a été perdu en 2007 mais il demeure la ligne politique de base. Elle lui assure le soutien de sa clientèle de base (celle qui vit en dehors de l'économie : fonctionnaires et assistés) et peu à peu celle des déçus des changements.

Il est donc fort probable que par peur du mouvement, le goût de l'inertie reprenne ses droits et que le PS revienne au pouvoir bientôt.

Cela dit on ne peut pas changer tous le temps, une fois la période actuelle de réforme passée, la France pourra probablement passer quelques années à s'en remettre.

Très bonne analyse.

Je rajouterais qu'il n'est pas possible que dans une économie une part majoritaire de la population vive en dehors des contraintes économiques mondiales. C'est pour çà que le conservatisme de gauche n'a pas d'avenir électoral : il ne peut pas devenir majoritaire en s'appuyant uniquement sur une électorat "fonctionnaire" (ils ne sont pas assez) et ne peuvent pas promettre à tout le monde de devenir fonctionnaire.

Depuis 15 ans, la France est passé d'une situation où tout le monde voulait devenir fonctionnaire parce qu'on pensait que c'était la planque ultime pour ne plus subir les aléas de la vie à une situation où on a compris que tout le monde ne sera pas fonctionnaire et que ceux qui n'auront pas la chance de l'être paieront toute une vie de précarité pour gaver les quelques uns qui auront eu la chance de rentrer dans la fonction publique.

Il ne reste au PS que 3 voies qui sont toutes les 3 sans avenir :

1- se lancer dans le réformisme libéral comme le veut Royal ou Delanoé... mais çà revient à faire du Sarko ou du Bayrou : difficile de critiquer quand on veut faire à peu près pareil,

2- se lancer dans le réformisme d'ultra-gauche, style Besancenot, mais il n'y a pas de majorité pour l'anti-capitalisme dans un pays de petits propriétaires conformistes,

3- en rester au conservatisme de gauche de "tonton" et finir comme le PCF à 5% de l'électorat sur quelques bastions locaux à force de ne pas parler aux français de ce qui les intéresse.

Dans la douleur (comme on l'a vu récemment ), ce sera la solution 1.

Il feront la même chose que les autres, en un peu plus rosé, et finiront par être élu peut être, un jour ou l'autre, du seul fait du rejet du pouvoir en place.

Fonck1 a écrit :Et si la gauche passait son temps a taper sur le gouvernement sur les défaillances de ses réformes plutôt que sur des fait divers ou des bavures qui au final sont jugées et qui n'ont rien a voir avec de la politique?

j ai la reponce tu est bete parce que sinon tu aurait vu que le PS fait une véritable guerre de tranché actuellement contre les different projet de loi liberticide et anti social que met en place le gouvernement . que de nombreuse personnalité socialiste font des déclarations pour expliquez pourquoi la politique du gouvernement va dans le mauvais sens . mais cest vrai que ce n est pas repris dans les media qui prefere la guerre des chef .

C'est étrange, mais plus je les vois, plus j'ai l'impression que ps et ump se ressemblent.

liberté a écrit :C'est étrange, mais plus je les vois, plus j'ai l'impression que ps et ump se ressemblent.

vote NPA au moins la cest different =)