Deux détenus se sont évadés de la maison d'arrêt de Rennes
Posté : 22 décembre 2008 08:39
Trois jours après la publication sur le Net de leur quotidien filmé par des prisonniers de Fleury-Merogis, deux détenus se sont échappés dans la nuit de samedi à dimanche de la maison d'arrêt de Rennes.
Vers 4h30 du matin, ils «se sont évadés en sciant les barreaux de leur cellule, et, à l'aide d'une corde, ils sont parvenus à franchir le mur d'enceinte», indique un communiqué de la CGT pénitentiaire.
Les maisons d'arrêt reçoivent normalement des personnes en détention préventive ou celles déjà jugées, mais condamnées à de courtes peines. De fait, les deux détenus, qui partageaient la même cellule, étaient en détention préventive, a précisé à le directeur de l'établissement, Jérôme Harnois, en soulignant qu'une enquête judiciaire était ouverte.
La question des prisons surpeuplées relancée?
Située en centre-ville, «la maison d'arrêt de Rennes est surpeuplée et comptait dimanche 475 détenus pour 302 places», a précisé Eric Lemoine, responsable CGT pénitentiaire en Ille-et-Vilaine. Une allusion aux conditions de détention en France, jugées anormales par plusieurs rapports.
C'est «une prison vétuste» dans laquelle il est facile de faire rentrer des éléments en les projetant depuis la rue, a souligné le syndicaliste qui affirme que les évadés ont bénéficié de «complicités extérieures».
Ils ont ainsi pu scier leurs barreaux «avec des lames de scie qui ont été retrouvées dans leur cellule», a-t-il indiqué.
Le déclenchement de l'alarme sur le chemin de ronde, lors du passage des détenus, a entraîné la vérification des cellules, puis à constater la disparition des deux détenus, a ajouté Lemoine qui rappelle qu'il n'y a pas de miradors dans cette maison d'arrêt, promise à fermeture dans un an. En effet, une nouvelle maison d'arrêt, en construction à la périphérie de Rennes, devrait être opérationelle dans un an en remplacement de l'actuelle, a confirmé Jérôme Harnois.
Selon France info, la police a déclenché le plan Hibou (l'équivalent du plan Epervier pour les gendarmes) pour retrouver les deux hommes.
Vers 4h30 du matin, ils «se sont évadés en sciant les barreaux de leur cellule, et, à l'aide d'une corde, ils sont parvenus à franchir le mur d'enceinte», indique un communiqué de la CGT pénitentiaire.
Les maisons d'arrêt reçoivent normalement des personnes en détention préventive ou celles déjà jugées, mais condamnées à de courtes peines. De fait, les deux détenus, qui partageaient la même cellule, étaient en détention préventive, a précisé à le directeur de l'établissement, Jérôme Harnois, en soulignant qu'une enquête judiciaire était ouverte.
La question des prisons surpeuplées relancée?
Située en centre-ville, «la maison d'arrêt de Rennes est surpeuplée et comptait dimanche 475 détenus pour 302 places», a précisé Eric Lemoine, responsable CGT pénitentiaire en Ille-et-Vilaine. Une allusion aux conditions de détention en France, jugées anormales par plusieurs rapports.
C'est «une prison vétuste» dans laquelle il est facile de faire rentrer des éléments en les projetant depuis la rue, a souligné le syndicaliste qui affirme que les évadés ont bénéficié de «complicités extérieures».
Ils ont ainsi pu scier leurs barreaux «avec des lames de scie qui ont été retrouvées dans leur cellule», a-t-il indiqué.
Le déclenchement de l'alarme sur le chemin de ronde, lors du passage des détenus, a entraîné la vérification des cellules, puis à constater la disparition des deux détenus, a ajouté Lemoine qui rappelle qu'il n'y a pas de miradors dans cette maison d'arrêt, promise à fermeture dans un an. En effet, une nouvelle maison d'arrêt, en construction à la périphérie de Rennes, devrait être opérationelle dans un an en remplacement de l'actuelle, a confirmé Jérôme Harnois.
Selon France info, la police a déclenché le plan Hibou (l'équivalent du plan Epervier pour les gendarmes) pour retrouver les deux hommes.