Les huit chiffres fous de 2008
Posté : 01 janvier 2009 12:13
Les chiffres de 2008 ont de quoi donner le vertige: suppressions d'emplois historiques, pertes colossales, déficits records, fermetures d'entreprises... Et des plans de relance abyssaux. Palmarès des 8 chiffres de 2008. S'il ne fallait en retenir que 8...
• 5.000 milliards de dollars Selon Klaus Schwab, le chef du forum économique international de Davos, la crise financière globale a coûté 5.000 milliards de dollars. L'économiste suisse a ajouté: "Tel qu'il apparaît maintenant, environ cinq milliards de dollars ont été perdus en raison de la crise financière et devront être remplacés" par les gouvernements.
• 2.100 milliards de dollars Les entreprises et les banques européennes sont endettées collectivement à hauteur de 2.100 milliards de dollars (1.660 milliards d’euros) et ces dettes vont arriver à maturité dans les trois ans à venir, ce qui signifie qu’elles vont devoir rembourser les détenteurs d’obligations qu’elles avaient émises pour lever des fonds. Pour effectuer ce règlement, il leur faudra s‘endetter à nouveau. Or, depuis la faillite de la banque Lehman Brothers, les émissions obligataires sont quasiment gelées, ce qui fait dire à l’agence de notation du crédit Standard & Poors qu’il existe un danger réel. A fin de 2008, environ 206 milliards de dollars de dette européenne sont parvenus à maturité, dont 181 milliards dans le secteur financier. Le plus gros danger est à attendre pour 2009 quand arriveront à maturité 801 milliards de dollars dont 576,8 milliards pour les institutions financières. L’Allemagne est tout particulièrement vulnérable puisqu’elle accueille 40% de ces dettes européennes. Les autres pays potentiellement touchés sont, dans l’ordre, la Suède, les Pays Bas, la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume Uni. En revanche, pour la dette du secteur non financier à maturité entre 2009 et 2011, c’est la France qui est la plus exposée, avec 26% du total.
• 1.700 milliards d'euros C'est ce que l'Europe consacre au sauvetage de ses banques. Les grands pays de l'Union européenne ont égrené lundi 13 octobre leurs plans nationaux de sauvetage des banques pour les recapitaliser ou garantir leur financement. La réponse européenne à la crise financière fait écho au plan Paulson aux Etats-Unis, évalué à 700 milliards de dollars. Mais elle trouve surtout son inspiration du côté de Londres, où le Premier ministre Gordon Brown a été le premier à proposer ce cocktail de mesures, fait de prises de participations étatiques et de mécanismes de garantie.
• 1.284,8 milliards d'euros C'est le montant de la dette publique de la France. Elle s'est alourdie de 15,6 milliards d'euros au troisième trimestre 2008. Ce chiffre, qui comprend les dettes de l'Etat, de la sécurité et des collectivités locales, représente "approximativement" 66,1% du PIB, selon l'Insee.
• 440 milliards d'euros C'est le coût des mesures décidées dans le cadre du Grenelle de l'environnement devant être mises en place entre 2009 et 2020. Le bénéfice escompté est estimé à 535.000 emplois, particulièrement dans les domaines du bâtiment et des transports. L'évaluation, conduite par le ministère du Développement durable, porte sur les coûts et les bénéfices directs économiques, sociaux et environnementaux de la loi programme du Grenelle. Au total, les programmes concernant le bâtiment, le plus gros chantier du Grenelle, devraient absorber à eux seuls 205 milliards d'euros, dont 192.000 dédiés à la rénovation thermique. Mais ils permettraient aussi de maintenir ou créer près de 300.000 emplois. Dans les transports - doublement du réseau TGV, lancement du canal Seine-Nord-Europe et soutien au fret hors routier -, les investissements devraient se monter à 192 milliards d'euros et représenter 80.000 emplois. Autre gros pan du programme, le développement des énergies renouvelables doit mobiliser sur la même période (2009-2013) quelques 115 milliards d'euros. Ce qui créerait 220.000 emplois. Quelques 23,2 milliards doivent aussi être affectés à la protection de la biodiversité. "Les coûts des mesures du Grenelle doivent être vus comme des investissements structurants et de long terme", sur 25 à 50 ans, précise l'étude.
• 200 milliards d'euros La Commission européenne a dévoilé fin novembre dans ses grandes lignes le plan de relance qui fait appel à un effort financier de 200 milliards des Etats membres sur deux ans. Ce montant représente 1,5% du PIB européen. 170 milliards correspondent aux plans nationaux des Etats membres et 30 milliards proviennent du budget de l'Union européenne.
• 69 milliards de dollars C'est l'évaluation du coût du piratage musical selon l’institut MultiMedia Intelligence. Cette somme ne tient pas compte d’autre types de fichiers piratés par les internautes: les films et autres séries télévisées. Pour parvenir à la somme de 69 milliards de dollars, MultiMedia Intelligence a simplement multiplié le nombre de morceaux échangés en 2007 sur les réseaux de P2P par la valeur moyenne d’une chanson à la vente.
• 50 milliards de dollars C'est le montant évalué de la facture de la fraude Madoff. Bernard Madoff, un célèbre conseiller en investissement, ancien patron du Nasdacq, a été arrêté jeudi 11 décembre 2008 par le FBI. La plus grande arnaque de l'histoire de la finance.
• 5.000 milliards de dollars Selon Klaus Schwab, le chef du forum économique international de Davos, la crise financière globale a coûté 5.000 milliards de dollars. L'économiste suisse a ajouté: "Tel qu'il apparaît maintenant, environ cinq milliards de dollars ont été perdus en raison de la crise financière et devront être remplacés" par les gouvernements.
• 2.100 milliards de dollars Les entreprises et les banques européennes sont endettées collectivement à hauteur de 2.100 milliards de dollars (1.660 milliards d’euros) et ces dettes vont arriver à maturité dans les trois ans à venir, ce qui signifie qu’elles vont devoir rembourser les détenteurs d’obligations qu’elles avaient émises pour lever des fonds. Pour effectuer ce règlement, il leur faudra s‘endetter à nouveau. Or, depuis la faillite de la banque Lehman Brothers, les émissions obligataires sont quasiment gelées, ce qui fait dire à l’agence de notation du crédit Standard & Poors qu’il existe un danger réel. A fin de 2008, environ 206 milliards de dollars de dette européenne sont parvenus à maturité, dont 181 milliards dans le secteur financier. Le plus gros danger est à attendre pour 2009 quand arriveront à maturité 801 milliards de dollars dont 576,8 milliards pour les institutions financières. L’Allemagne est tout particulièrement vulnérable puisqu’elle accueille 40% de ces dettes européennes. Les autres pays potentiellement touchés sont, dans l’ordre, la Suède, les Pays Bas, la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume Uni. En revanche, pour la dette du secteur non financier à maturité entre 2009 et 2011, c’est la France qui est la plus exposée, avec 26% du total.
• 1.700 milliards d'euros C'est ce que l'Europe consacre au sauvetage de ses banques. Les grands pays de l'Union européenne ont égrené lundi 13 octobre leurs plans nationaux de sauvetage des banques pour les recapitaliser ou garantir leur financement. La réponse européenne à la crise financière fait écho au plan Paulson aux Etats-Unis, évalué à 700 milliards de dollars. Mais elle trouve surtout son inspiration du côté de Londres, où le Premier ministre Gordon Brown a été le premier à proposer ce cocktail de mesures, fait de prises de participations étatiques et de mécanismes de garantie.
• 1.284,8 milliards d'euros C'est le montant de la dette publique de la France. Elle s'est alourdie de 15,6 milliards d'euros au troisième trimestre 2008. Ce chiffre, qui comprend les dettes de l'Etat, de la sécurité et des collectivités locales, représente "approximativement" 66,1% du PIB, selon l'Insee.
• 440 milliards d'euros C'est le coût des mesures décidées dans le cadre du Grenelle de l'environnement devant être mises en place entre 2009 et 2020. Le bénéfice escompté est estimé à 535.000 emplois, particulièrement dans les domaines du bâtiment et des transports. L'évaluation, conduite par le ministère du Développement durable, porte sur les coûts et les bénéfices directs économiques, sociaux et environnementaux de la loi programme du Grenelle. Au total, les programmes concernant le bâtiment, le plus gros chantier du Grenelle, devraient absorber à eux seuls 205 milliards d'euros, dont 192.000 dédiés à la rénovation thermique. Mais ils permettraient aussi de maintenir ou créer près de 300.000 emplois. Dans les transports - doublement du réseau TGV, lancement du canal Seine-Nord-Europe et soutien au fret hors routier -, les investissements devraient se monter à 192 milliards d'euros et représenter 80.000 emplois. Autre gros pan du programme, le développement des énergies renouvelables doit mobiliser sur la même période (2009-2013) quelques 115 milliards d'euros. Ce qui créerait 220.000 emplois. Quelques 23,2 milliards doivent aussi être affectés à la protection de la biodiversité. "Les coûts des mesures du Grenelle doivent être vus comme des investissements structurants et de long terme", sur 25 à 50 ans, précise l'étude.
• 200 milliards d'euros La Commission européenne a dévoilé fin novembre dans ses grandes lignes le plan de relance qui fait appel à un effort financier de 200 milliards des Etats membres sur deux ans. Ce montant représente 1,5% du PIB européen. 170 milliards correspondent aux plans nationaux des Etats membres et 30 milliards proviennent du budget de l'Union européenne.
• 69 milliards de dollars C'est l'évaluation du coût du piratage musical selon l’institut MultiMedia Intelligence. Cette somme ne tient pas compte d’autre types de fichiers piratés par les internautes: les films et autres séries télévisées. Pour parvenir à la somme de 69 milliards de dollars, MultiMedia Intelligence a simplement multiplié le nombre de morceaux échangés en 2007 sur les réseaux de P2P par la valeur moyenne d’une chanson à la vente.
• 50 milliards de dollars C'est le montant évalué de la facture de la fraude Madoff. Bernard Madoff, un célèbre conseiller en investissement, ancien patron du Nasdacq, a été arrêté jeudi 11 décembre 2008 par le FBI. La plus grande arnaque de l'histoire de la finance.