"Les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes"
Posté : 01 janvier 2009 12:18
VOEUX - Le Président de la République a présenté ses vœux aux Français soulignant le contexte économique difficile duquel «nous allons sortir renforcés», a-t-il déclaré…
Nicolas Sarkozy a averti mercredi, lors des vœux présentés aux Français depuis l'Elysée, que les difficultés seraient «grandes en 2009», en évoquant la crise économique à laquelle il se dit «décidé à faire face».
«Les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes», a dit le président. «J'en suis pleinement conscient. Je suis plus décidé que jamais à y faire face, avec le souci de la justice, avec l'obsession d'obtenir des résultats». «Après avoir préservé les économies de chacun grâce au plan de sauvetage des banques, ce sont les emplois de tous qu'il faut désormais sauver», a-t-il poursuivi.
«Nous serons pragmatiques, attentifs, réactifs et s'il faut faire davantage, nous le ferons, mais en gardant notre sang froid», a souligné le chef de l'Etat après avoir estimé que le plan de relance de 26 milliards d'euros «contribuera» à faire repartir l'économie. Plusieurs pays européens doivent annoncer début janvier un second plan de relance.
2009: une année de réformes
Le président a annoncé que 2009 serait une année de réformes, réformes qu'il «n'est pas question d'arrêter, car elles sont vitales pour notre avenir». Il a cité les réformes de l'hôpital, de la formation professionnelle, de l'organisation territoriale, de la recherche, des lycées et de la procédure pénale.
Le chef de l'Etat a assuré: «toutes ces réformes, je les mènerai avec le Premier ministre François Fillon et le gouvernement, non par esprit de système, mais parce qu'elles sont la condition qui permettra à la France de se faire une place dans ce nouveau monde qui se construit».
Une Europe forte, indépendante et imaginative
Le président Nicolas Sarkozy s'est dit «persuadé», que «le monde a besoin d'une Europe forte, indépendante, imaginative». «Dans une période de crise comme le monde n'en avait pas connu depuis bien longtemps, j'ai essayé de changer l'Europe», a-t-il commencé en rappelant la présidence semestrielle française de l'Union européenne, qui s'achève mercredi soir.
«Depuis toujours j'ai la conviction que l'Europe ne doit pas subir mais agir et protéger, a-t-il poursuivi. Avec la réponse commune à la crise financière, la résolution de la crise géorgienne, la création de l'Union pour la Méditerranée, l'accord sur le climat et l'énergie, la preuve est faite désormais que c'est possible. Ce n'était qu'un premier pas».
Nicolas Sarkozy a averti mercredi, lors des vœux présentés aux Français depuis l'Elysée, que les difficultés seraient «grandes en 2009», en évoquant la crise économique à laquelle il se dit «décidé à faire face».
«Les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes», a dit le président. «J'en suis pleinement conscient. Je suis plus décidé que jamais à y faire face, avec le souci de la justice, avec l'obsession d'obtenir des résultats». «Après avoir préservé les économies de chacun grâce au plan de sauvetage des banques, ce sont les emplois de tous qu'il faut désormais sauver», a-t-il poursuivi.
«Nous serons pragmatiques, attentifs, réactifs et s'il faut faire davantage, nous le ferons, mais en gardant notre sang froid», a souligné le chef de l'Etat après avoir estimé que le plan de relance de 26 milliards d'euros «contribuera» à faire repartir l'économie. Plusieurs pays européens doivent annoncer début janvier un second plan de relance.
2009: une année de réformes
Le président a annoncé que 2009 serait une année de réformes, réformes qu'il «n'est pas question d'arrêter, car elles sont vitales pour notre avenir». Il a cité les réformes de l'hôpital, de la formation professionnelle, de l'organisation territoriale, de la recherche, des lycées et de la procédure pénale.
Le chef de l'Etat a assuré: «toutes ces réformes, je les mènerai avec le Premier ministre François Fillon et le gouvernement, non par esprit de système, mais parce qu'elles sont la condition qui permettra à la France de se faire une place dans ce nouveau monde qui se construit».
Une Europe forte, indépendante et imaginative
Le président Nicolas Sarkozy s'est dit «persuadé», que «le monde a besoin d'une Europe forte, indépendante, imaginative». «Dans une période de crise comme le monde n'en avait pas connu depuis bien longtemps, j'ai essayé de changer l'Europe», a-t-il commencé en rappelant la présidence semestrielle française de l'Union européenne, qui s'achève mercredi soir.
«Depuis toujours j'ai la conviction que l'Europe ne doit pas subir mais agir et protéger, a-t-il poursuivi. Avec la réponse commune à la crise financière, la résolution de la crise géorgienne, la création de l'Union pour la Méditerranée, l'accord sur le climat et l'énergie, la preuve est faite désormais que c'est possible. Ce n'était qu'un premier pas».