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Grozny compte aujourd’hui entre 50 000 et 100 000 habitants, alors qu’elle en regroupait 450 000 il y a une décennie. Rasée par des bombardements lors des deux conflits, certains analystes considèrent qu’il serait plus facile de reconstruire la capitale en un autre lieu que de tenter de restaurer les installations vétustes actuelles. Sur le plan social, environ 200 000 Tchétchènes sont réfugiés à l'étranger et 160 000 sont déplacés à l'intérieur de la province. Malgré les 90 000 emplois créés par l'administration prorusse en 2001, le taux de chômage atteint les 80 %. La situation sanitaire est désastreuse – 4200 cas de tuberculose ont été diagnostiqués entre 2000 et 2002 – et la reconstruction est rendue difficile par le fait que 80 % du territoire est probablement miné. Dans ces conditions, il n'y a guère lieu de s'étonner que les efforts de Moscou pour rebâtir une autorité civile se soient heurtés à des obstacles insurmontables. Sur les 10 milliards de roubles – 322 millions $US – prévus pour la province dans le budget fédéral en 2000, seul un dixième a effectivement été investi... et on estime que seulement 38 % de cette somme sont effectivement parvenus à destination. Les forces fédérales russes, sous-payées, sont un facteur supplémentaire de désorganisation en généralisant la corruption, le pillage et les exactions à l'endroit de la population civile.



la guerre aurait fait 160.000 morts chez les tchetchene...

oui

oui

+1

La faute au Hamas et à Israel. Actuellement, on se fend plus la gueule à Gaza qu'à Grozny !

Que ne font-ils pas dans ces coins-là pour avoir la une des gazettes ? :oops:

ils ont qu'à raser la Russie... Ils participeraient ainsi à la relance de l'économie (notamment dans le bâtiment) et feraient chuter les chiffres du chomage

Poser ce genre de question n'est pas dans l'air du temps quand Poutine peut nous couper le gaz à tout moment.... :roll:

ben l'Ukraine a qu'à envoyer des roquettes

BASTOS95 a écrit :Grozny compte aujourd’hui entre 50 000 et 100 000 habitants, alors qu’elle en regroupait 450 000 il y a une décennie. Rasée par des bombardements lors des deux conflits, certains analystes considèrent qu’il serait plus facile de reconstruire la capitale en un autre lieu que de tenter de restaurer les installations vétustes actuelles. Sur le plan social, environ 200 000 Tchétchènes sont réfugiés à l'étranger et 160 000 sont déplacés à l'intérieur de la province. Malgré les 90 000 emplois créés par l'administration prorusse en 2001, le taux de chômage atteint les 80 %. La situation sanitaire est désastreuse – 4200 cas de tuberculose ont été diagnostiqués entre 2000 et 2002 – et la reconstruction est rendue difficile par le fait que 80 % du territoire est probablement miné. Dans ces conditions, il n'y a guère lieu de s'étonner que les efforts de Moscou pour rebâtir une autorité civile se soient heurtés à des obstacles insurmontables. Sur les 10 milliards de roubles – 322 millions $US – prévus pour la province dans le budget fédéral en 2000, seul un dixième a effectivement été investi... et on estime que seulement 38 % de cette somme sont effectivement parvenus à destination. Les forces fédérales russes, sous-payées, sont un facteur supplémentaire de désorganisation en généralisant la corruption, le pillage et les exactions à l'endroit de la population civile.

Merci Bastos pour avoir ouvert ce sujet
Je reviens dans la soirée en discuter...

cyrus a écrit :ben l'Ukraine a qu'à envoyer des roquettes

c'est pas une mauvaise idée.ou mettre le feu aux pipe line.

allumer les pipes? COOOOOOOOOOOOOOOOOOL

allumer les pipes LINE, plus précisément..

ça ce fume?

Line Renaud se fume?

BASTOS95 a écrit :Grozny compte aujourd’hui entre 50 000 et 100 000 habitants, alors qu’elle en regroupait 450 000 il y a une décennie. Rasée par des bombardements lors des deux conflits, certains analystes considèrent qu’il serait plus facile de reconstruire la capitale en un autre lieu que de tenter de restaurer les installations vétustes actuelles. (...)
la guerre aurait fait 160.000 morts chez les tchetchene...

Tu as vu Bastos comment le sujet passionne ? :roll:
Les autorités russes assurent qu'il y a une normalisation en Tchétchénie. Pourtant, la guerre menée contre les indépendantistes dans cette petite République du Caucase du Nord s'achève difficilement avec son cortège de victimes, d'exactions... Mais ce n'est que lorsqu'il y a des attentats sanglants (souvent aussi avec la responsabilité de l'autorité russe) commis en plein cœur de la Russie qu'on se souvient que les tchétchènes existent.
C'est à la suite d'attentats meurtriers qui ont endeuilles des villes russes et qu'on a attribués, sans preuve, aux indépendantistes tchétchènes, que l'armée russe est intervenue (une seconde fois) dans la république séparatiste, dans un confit encore plus meurtrier que le premier.
La communauté internationale, en particulier le Conseil de l'Europe, n'a mis que peu d'énergie dans ses mises en garde envers les autorités russes - aucune solution pacifique n'a été trouvée à ce jour. Poutine, après le 11.09.01, a mène su habilement assimilé les séparatistes tchétchènes aux terroristes d'Al Qaïda, ce qui a contribué à ralentir une issue diplomatique.
Personne ne peut prétendre que le problème posé par la situation en Tchétchénie soit aujourd’hui résolu (la guerre n'a pas véritablement pris fin, même s'il ne s'agit pas de véritables combats). Pire, le conflit semble se déplacer vers des républiques voisines, l’Ingouchie et le Daghestan.
Le pouvoir fédéral russe a anéantis les principales forces indépendantistes et leurs dirigeants : qu'ils s'agissent d'extrémistes comme Bassaiev ou de modérés prêts à négocier comme le président élu Maskhadov. Et cela sous le silence de la communauté internationale.
La guerre a laissé des traces indélébiles dans la république : les infrastructures sont détruites, une génération entière de Tchétchènes n’a pas connu autre chose que le chaos et n’a pas été scolarisée.
Une paix mal négociée, mal préparée, c'est une guerre pour demain !