Baisse des droits perçus par les producteurs de disques
Posté : 13 janvier 2009 09:41
Selon les chiffres provisoires de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), les principaux producteurs de disques ont touché, en 2008, 58,34 millions d'euros de droits, soit 4,8% de moins qu'en 2007. Cette baisse des droits perçus s'explique en partie par le fait que la SCPP a reçu moins d'argent des télévisions pour la diffusion de clips musicaux, a expliqué à la presse son président Pascal Nègre (également président de la plus grosse des "majors" du disque, Universal Music France).
Les chaînes de la TNT ont diffusé moins de clips au profit de leurs programmes propres, tandis que les chaînes du câble et du satellite ont vu leurs revenus baisser face à la concurrence de la TNT, toujours selon la SCPP. La baisse s'explique aussi par d'importants succès discographiques de plusieurs labels indépendants affiliés à une autre société civile, la SPPF. La SCPP a dressé plusieurs priorités pour 2009. Elle souhaite une hausse des barèmes de la rémunération que versent les lieux sonorisés (cafés, restaurants, parkings, commerces...) en contrepartie du droit à diffuser de la musique.
Elle réclame une hausse des barèmes de la rémunération pour copie privée appliquée aux supports à grande capacité (clés USB, disques durs externes, baladeurs MP3...). Cette rémunération est prélevée sur la vente de ces matériels et redistribuée aux ayants droit. Selon la SCPP, ces barèmes sont trop faibles par rapport à ceux qui sont appliqués aux supports plus anciens, les CD et DVD vierges, dont la vente décline. Selon elle, 30 centimes d'euros sont prélevés sur chaque vente de CD vierge contre 0,41 pour une clé USB.
Durant l'exercice 2008, la SCPP a accordé 753 subventions pour un montant de 9,3 millions d'euros (aide à la production de disques, clips ou show cases). Le rôle de la SCPP est de percevoir des rémunérations auprès des utilisateurs de musique (radios, télévisions, discothèques, lieux sonorisés, copie privée...) et de les répartir à ses membres. 1.300 producteurs en sont membres, dont les quatre "majors", Universal, Sony-BMG, EMI et Warner.
Les chaînes de la TNT ont diffusé moins de clips au profit de leurs programmes propres, tandis que les chaînes du câble et du satellite ont vu leurs revenus baisser face à la concurrence de la TNT, toujours selon la SCPP. La baisse s'explique aussi par d'importants succès discographiques de plusieurs labels indépendants affiliés à une autre société civile, la SPPF. La SCPP a dressé plusieurs priorités pour 2009. Elle souhaite une hausse des barèmes de la rémunération que versent les lieux sonorisés (cafés, restaurants, parkings, commerces...) en contrepartie du droit à diffuser de la musique.
Elle réclame une hausse des barèmes de la rémunération pour copie privée appliquée aux supports à grande capacité (clés USB, disques durs externes, baladeurs MP3...). Cette rémunération est prélevée sur la vente de ces matériels et redistribuée aux ayants droit. Selon la SCPP, ces barèmes sont trop faibles par rapport à ceux qui sont appliqués aux supports plus anciens, les CD et DVD vierges, dont la vente décline. Selon elle, 30 centimes d'euros sont prélevés sur chaque vente de CD vierge contre 0,41 pour une clé USB.
Durant l'exercice 2008, la SCPP a accordé 753 subventions pour un montant de 9,3 millions d'euros (aide à la production de disques, clips ou show cases). Le rôle de la SCPP est de percevoir des rémunérations auprès des utilisateurs de musique (radios, télévisions, discothèques, lieux sonorisés, copie privée...) et de les répartir à ses membres. 1.300 producteurs en sont membres, dont les quatre "majors", Universal, Sony-BMG, EMI et Warner.