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Le chef de l'Etat vient de confier une mission au patron de Sciences Po, Richard Descoings, pour la relance de la réforme des lycées. Ce choix vous parait-il justifié ?
Richard Descoings

Nicolas Sarkozy a annoncé cette semaine la relance du projet controverse de réforme des lycees qui avait généré beaucoup de manifestations d'étudiants et de professeurs. Sous l'égide du ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, cette réforme fera l'objet d'une mission de concertation qui doit prendre l'opinion de toute la société au delà des seuls lycéens et corps professoral.

Cette mission a été confiée a Richard Descoings, le patron de Sciences Po, l'Institut d'études politiques de Paris. Sous sa direction, Sciences Po a su en effet devenir un modèle a la fois de développement international et d'intégration avec des postes ouverts à des profils beaucoup plus diversifiés que par le passé, rompant avec la traditionnelle image élitiste de la "grande école" à la française.

C'est pour ces raisons que Richard Descoings a été choisi. Sciences Po est-elle un modèle pour le système éducatif français ?

sanz a écrit :C'est un cadeau empoisonné, un sac de noeuds, un nid à merde, un piège fallacieux, un tord boyeaux infernale, un problème insoluble et une bombe à retardement dans lequel Mr Descoings a mis les pieds, mais celà semble bien convenir à sa personnalité. En effet, Mr Descoings aime les situations difficiles et les challenges impossibles. Sa mission, au sein de Sciences Po, a été de "mettre à la page" une institution aussi prestigieuse que poussièreuse, quant à savoir si il a réussi, il y a toujours une très vive opposition à ses projets de "popularisation" et de "vulgarisation" de ce modéle d'école on ne peut plus élitiste.

Si Mrs Descoings, à l'intelligence à l'audace et aux l'ambitions reconnues, a accepter cette "mission présidentielle" celà n'est certainement pas innocent et sans aucuns intérêts. En effet, Mr Descoings dirige Sciences Po depuis treize ans et il en a peut être assez de ce "job" et en cherche peut être un autre et ayant compris que la droite et Sarko sont au pouvoir pour encore une bonne dizaine d'années, alors il a décidé , comme beaucoups d'autres, de tourner sa veste pour se mettre au service de l'actuelle majorité.

Quant à ses chances de "réformer" le lycée, je lui souhaite bon courage et surtout bonne chance mais je n'y crois pas trops car les corporatismes et autres antagonismes, surtout politico-idéalistes, sont bien trops profonds et puissants à l'intérieur de l'éducation nationale.

Barbapoutre a écrit : Et alors qu'as tu voulu nous expliquer?
Parce que Nicolas Sarkozy serait au pouvoir plusieurs années encore il ne faudrait pas que les gens qui ont des capacité essaient de travailler pour le pays?
Sans doute que sa mission sera difficile, sans doute n'est-ce pas gagné d'avance face à un corps qui a usé tant de ministres qui détient la vérité absolue en matière d'éducation qui souvent est juge et partie en étant enseignant et membre plus qu'influent d'une association de parents d'élèves.
Pour l'instant ils n'ont pas prouvé (je parle du corps des enseignants) la solution pour amener 80 ou 90 % d'une classe d'âge au bac sans frelater le diplôme. Alors un peu de modestie, ils écouteraient mieux le reste de la société peut être avanceraient-ils eux aussi.

Dans ma remarque sur la validité du diplôme je ne nie pas qu'il y a des impétrants qui ont bien sûr le même niveau ou même supérieur à celui de leurs ainés ce sont ceux qui réussissent par la suite.