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CRISE - Le Premier ministre François Fillon l'a annoncé ce mardi en ouverture des états généraux...
Comme attendu, François Fillon a annoncé ce mardi en ouverture des états généraux de l'automobile que l'aide de l'Etat en faveur des constructeurs Renault et Peugeot Citroën, frappés par la crise, serait au total de «l'ordre de 5 ou 6 milliards d'euros».

Mais le Premier ministre a averti qu'il n'y aurait «pas d'effort de l'Etat sans engagement des constructeurs». «Il n'est pas question que l'Etat vienne en aide à un constructeur qui déciderait de fermer purement et simplement un ou des sites de production en France», a-t-il insisté.

«Engagements exemplaires»

Il ne s'agira pas de dire «on prend et on délocalise», a également dit le chef du gouvernement.

«Nous attendons donc en contrepartie que leurs engagements soient exemplaires tant sur les volumes de production en France qu'en termes de relations vis-à-vis de la la chaîne de sous-traitance», a ajouté François Fillon.

Couvrir les «besoins de trésorerie à court terme»

Luc Chatel a ensuite précisé que ces 5 à 6 milliards doivent servir à couvrir les «besoins de trésorerie à court terme» des constructeurs français. Mais il n'a pas souhaité en donner les dispositions pratiques avant l'annonce, au plus tard début février, du plan de soutien à la filière automobile.

En revanche, le secrétaire d'Etat à l'Industrie a détaillé les contreparties attendues par l'Etat: pas de fermeture d'usine en France - tout en reconnaissant une surproduction de 20% en Europe - un «engagement fort sur la filière» avec la signature mardi du fonds d'investissement de 300 millions pour aider les sous-traitants - et la suppression des bonus et des dividendes pour les dirigeants et actionnaires.

Fillon ne veut pas attendre le feu vert de Bruxelles

L'une des mesures pourrait consister, pour faciliter l'«accès aux liquidités», à accorder directement des prêts aux constructeurs sur le modèle de ce qui s'est fait pour les banques à l'automne. L'Etat avait injecté 10,5 milliards d'euros dans six grandes banques. Mais la France avait alors attendu plusieurs semaines avant d'obtenir le feu vert de Bruxelles.

D'où la mise en garde lancée, sur un ton dont il est peu coutumier, par François Fillon à l'adresse de la Commission: «On ne va pas attendre trois mois. On ne va pas reproduire ce qui s'est passé pour le plan de financement des banques. Quand il y a un incendie, il faut agir.» Selon lui, les autres pays européens partagent le même avis.

Débat: Que pensez-vous de ces aides à l'industrie automobile?

clint a écrit :Marre de ce soviétisme !

clint a écrit :Marre de ce soviétisme !

GECKO a écrit : oui mais en compensation, on aura de nouveaux modéles...

clint a écrit :C'était pas dans le programme de l'UMP, distribuer en pure perte des milliards qu'on a pas !

Et puis fallait bien voter, mais sans optimisme béat (et je recommencerai lol).

Mais dilapider des milliards qui n'existent pas alors qu'on asphixie des TPE ou PME, ça me ... plait pas.

Rananen a écrit :y a encore des gens qui pense savoir mieux que ceux qui on eu le dossier en mains qu elle peine apliqué a qui ... je crois qu en language scientifique on apelle ca des cretins ...

95D a écrit : C'est comme les gens qui pensent savoir mieux que les constructeurs auto comment construire et vendre des voitures ou ceux qui pensent qu'ils savent mieux que les banquiers comment faire marcher une banque !!!

95D a écrit : C'est comme les gens qui pensent savoir mieux que les constructeurs auto comment construire et vendre des voitures ou ceux qui pensent qu'ils savent mieux que les banquiers comment faire marcher une banque !!!