2 mineurs mis en examen pour la dégradation de la synagogue
Posté : 21 janvier 2009 23:25
ANTISEMITISME - Le procureur vient de l'annoncer...
Deux jeunes âges de 16 ans et demi ont été mis en examen hier pour la «dégradation volontaire» de la synagogue de Bagatelle et placés en détention provisoire. Ces deux mineurs, originaires de la Faourette, étaient tous les deux connus des services de police pour des vols aggravés commis récemment et l'un d'entre eux avait déjà un casier judiciaire. Ils ont été confondus par les enquêteurs de la PJ grâce à des indices prélevés par la police scientifique et technique le soir de l'attaque à la voiture-belier.
«Nous n'avons pas le sentiment d'avoir quelque chose de très construit. Rien ne permet de relier cet acte à une action fondée sur une idéologie élaborée», a souligné le procureur de la République, Michel Valet, même s'il reconnaît que la chronologie des faits permet de «faire le rapprochement avec les événements au Proche-Orient».
L'enquête, à laquelle quinze personnes ont été affectées, se poursuit toujours car selon les témoignages les auteurs des faits étaient près d'une dizaine. Lundi, un jeune adulte et un mineur avaient aussi été placés en garde à vue dans le cadre de cette affaire, puis relachés mardi. «Mon client a été interpellé au prétexte qu'il est le voisin de l'un des deux suspects, sans la moindre preuve à son encontre... c'est anormal», s'est indigné hier son avocat.
Deux jeunes âges de 16 ans et demi ont été mis en examen hier pour la «dégradation volontaire» de la synagogue de Bagatelle et placés en détention provisoire. Ces deux mineurs, originaires de la Faourette, étaient tous les deux connus des services de police pour des vols aggravés commis récemment et l'un d'entre eux avait déjà un casier judiciaire. Ils ont été confondus par les enquêteurs de la PJ grâce à des indices prélevés par la police scientifique et technique le soir de l'attaque à la voiture-belier.
«Nous n'avons pas le sentiment d'avoir quelque chose de très construit. Rien ne permet de relier cet acte à une action fondée sur une idéologie élaborée», a souligné le procureur de la République, Michel Valet, même s'il reconnaît que la chronologie des faits permet de «faire le rapprochement avec les événements au Proche-Orient».
L'enquête, à laquelle quinze personnes ont été affectées, se poursuit toujours car selon les témoignages les auteurs des faits étaient près d'une dizaine. Lundi, un jeune adulte et un mineur avaient aussi été placés en garde à vue dans le cadre de cette affaire, puis relachés mardi. «Mon client a été interpellé au prétexte qu'il est le voisin de l'un des deux suspects, sans la moindre preuve à son encontre... c'est anormal», s'est indigné hier son avocat.