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Après les bonus des banques, Christine Lagarde s'attaque à ceux de l'automobile. "Il me paraîtrait insensé qu'on mette de l'argent de l'Etat (...) et qu'avec cet argent les conseils d'administration (des groupes automobiles ndlr) décident d'attribuer des superbonus" aux dirigeants, a déclaré Christine Lagarde sur RTL. "Je pense qu'ils auront un sens suffisant de la responsabilité pour prendre eux-mêmes ces mesures", a-t-elle ajouté.

De leurs côtés, les dirigeants des principales banques françaises ont cédé mardi 20 janvier à l'injonction de Nicolas Sarkozy de renoncer à leurs bonus pour pouvoir bénéficier d'une nouvelle aide publique de l'Etat de 10,5 milliards d'euros. Les patrons de l'automobile, qui vont recevoir entre 5 et 6 milliards d'euros feront-ils de même?

Enfin un peu de logique dans les actions de ce gouvernements vendu aux nantis.

parce que tu penses que ca va arriver?
lagarde,elle s'ennuie la pauvre.mais sarko va la débouter.

On verra bien.

J'imagine Lagarde piquant sa crisette :
"Retenez moi ou je fais un malheur !
Eh pas de connerie ! Me lâchez pas les gars !"

J'écoutais cet am un député UMP, chagé de ..pff truc économique qui répondait à france-info :

FI- vous trouvez normal que l'on prête 2 milliards la BNP qui a annoncé 2,5 milliards de bénéfices ?
député-..heu...non ce qui est malsain c'est les bonus de patrons
FI- mais l'Etat va payer pour les actionnaires
député-... ....heu il faut penser à eux...quand même..

conclusion, on nous amuse avec des gadgets de morale, alors que la vérité est encore ailleurs.. :roll:

Fonck1 a écrit :Après les bonus des banques, Christine Lagarde s'attaque à ceux de l'automobile. "Il me paraîtrait insensé qu'on mette de l'argent de l'Etat (...) et qu'avec cet argent les conseils d'administration (des groupes automobiles ndlr) décident d'attribuer des superbonus" aux dirigeants, a déclaré Christine Lagarde sur RTL. "Je pense qu'ils auront un sens suffisant de la responsabilité pour prendre eux-mêmes ces mesures", a-t-elle ajouté.

De leurs côtés, les dirigeants des principales banques françaises ont cédé mardi 20 janvier à l'injonction de Nicolas Sarkozy de renoncer à leurs bonus pour pouvoir bénéficier d'une nouvelle aide publique de l'Etat de 10,5 milliards d'euros. Les patrons de l'automobile, qui vont recevoir entre 5 et 6 milliards d'euros feront-ils de même?

Trés bonne initiative.

Il faudrait aller plus loin et faire de même avec le super dividende.

Statutairement, un actionnaire touche anuellement un dividende au prorata de son investissement. Ce dividende est obtenu sur le bénéfice. Aprés mise en reserve légale obligatoire d'une partie des bénéfices ( mais pour les grosses boites c'est déjà acquis). Par la suite, le conseil d'administration decide de ce que le reste du bénéfice va devenir : investissement, mise en banque, ou répartition aux actionnaires : le super dividende (on peut répartir comme on veut).

Ainsi, dans le cadre d'un prêt de l'état, il faudrait réduire aux deux options qui sont investissement et mise en reserve.

(je parle sous le contrôle des membres du forum qui me corrigeront en cas d'erreur).

A votre avis ?

Fonck1 a écrit :parce que tu penses que ca va arriver?
lagarde,elle s'ennuie la pauvre.mais sarko va la débouter.

Le problème, c'est que le super bonus est a priori contractuellement établi.

Pour modifier ces mesures contractuelles, il faut un avenant. Alors dans ce cas, les parties en présences : la société et le contractant doivent être d'accord. Sinon on entre en litige qui devra être tranché au tribunal.

Mais je ne pense pas qu'on arrivera à cela.

(Si j'ai écris un erreur, veuillez bien me corriger).

Cordialement.

GECKO a écrit :J'écoutais cet am un député UMP, chagé de ..pff truc économique qui répondait à france-info :

FI- vous trouvez normal que l'on prête 2 milliards la BNP qui a annoncé 2,5 milliards de bénéfices ?
député-..heu...non ce qui est malsain c'est les bonus de patrons
FI- mais l'Etat va payer pour les actionnaires
député-... ....heu il faut penser à eux...quand même..

conclusion, on nous amuse avec des gadgets de morale, alors que la vérité est encore ailleurs.. :roll:

Une partie des bénéfices paieront les actionnaires. Le reste, sera ajouté au prêt et mis en banques ou investit.

Je me pose une question, et j'aimerai bien que l'on me réponde le plus objectivement possible.
Les banques demandent de l'aide de l'Etat. Celui-ci dit d'accord mais vous oubliez les bonus et le versement des dividendes. Mais je me fais réflexion suivante. Sur ce forum, je pense qu'il y a beaucoup de petits porteurs. Ces petits porteurs grâce à leurs actions peuvent percevoir 100-150 ou 500€ de dividendes. Ces dividendes peuvent mettre du beurre dans les épinards au mois de juin, moment du versement de ces dividendes.

Aussi, pourquoi devrait-on être pénalisé pour la simple raison que le directeur de l'agence du coin ne veut pas prêter de l'argent?

anakin a écrit :Je me pose une question, et j'aimerai bien que l'on me réponde le plus objectivement possible.
Les banques demandent de l'aide de l'Etat. Celui-ci dit d'accord mais vous oubliez les bonus et le versement des dividendes. Mais je me fais réflexion suivante. Sur ce forum, je pense qu'il y a beaucoup de petits porteurs. Ces petits porteurs grâce à leurs actions peuvent percevoir 100-150 ou 500€ de dividendes. Ces dividendes peuvent mettre du beurre dans les épinards au mois de juin, moment du versement de ces dividendes.

Aussi, pourquoi devrait-on être pénalisé pour la simple raison que le directeur de l'agence du coin ne veut pas prêter de l'argent?

une réponse objective est de dire , les petits porteurs jouent à la roulette
et donc en plus quand ils risquent de perdre il faut les aider ??
s'ils acceptent les gains de la roulette, il faut qu'ils acceptent que les bénéfices soient utilisés ailleurs
quand l'essence même d'une banque ( préter du fric), est en danger..

anakin a écrit :Je me pose une question, et j'aimerai bien que l'on me réponde le plus objectivement possible.
Les banques demandent de l'aide de l'Etat. Celui-ci dit d'accord mais vous oubliez les bonus et le versement des dividendes. Mais je me fais réflexion suivante. Sur ce forum, je pense qu'il y a beaucoup de petits porteurs. Ces petits porteurs grâce à leurs actions peuvent percevoir 100-150 ou 500€ de dividendes. Ces dividendes peuvent mettre du beurre dans les épinards au mois de juin, moment du versement de ces dividendes.

Aussi, pourquoi devrait-on être pénalisé pour la simple raison que le directeur de l'agence du coin ne veut pas prêter de l'argent?

Le problème n'est pas que l'agence ne veuille pas préter de l'argent, mais le fait qu'elle ne puisse pas le faire sans augmenter son risque. On ne peut pas à la fois dire aux banquiers "vous êtes fous d'avoir fait des subprime" et en même temps "pourquoi vous ne voulez plus en faire maintenant ?".

Pour les dividendes et les bonus, bien que je trouve la demande de l'Etat déplacée, elle est ce qu'elle est. Donc les banques prennent le fric (attention : des prêts et des cautions seulement, pas du capital) et en passent par le souhait de l'Etat soit elles ne le prennent pas.

Je vous rappelle que les actionnaires sont les propriétaires de la banque et qu'il leur incombe donc de décider s'il y aura des distributions de dividendes ou pas. Les dirigeants ne peuvent rien imposer sur ce sujet. Donc l'absence de dividendes sera TOUJOURS la décision des actionnaires en Assemblée Générale. C'est vous qui renoncez à vos dividendes, pas l'Etat qui vous les supprime... Même si l'Etat vous fait un chantage sur des avances d'argent dont la banque dont vous êtes propriétaire a besoin.

Je ne vois pas comment je peux dire à Monsieur Ouéda que je veux des dividendes alors que je n'ai que 0.00000000001% des actions de la banque alors que d'autres actionnaires en ont 2 ou 3%?

Poisson d'Avril effet d'annonce, simplement :roll:

De fait nous nous trouvons toujours devant deux attitudes aboutissant à deux comportements.

Pour ce qui concerne les attitudes c'est l'opposition entre le sens de la responsabilité personnelle et le défaussement sur d'autres qui seront condamnés à assumer des conséquences provoquées par d'autres.

Synthétiquement, en matière comportementale, l'aboutissement - toujours et partout - le résultat visé est que les gains soient déclarés privatifs et les pertes déclarées relevant de la collectivité socialisée.