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L'interruption Médicale de Grossesse a été refusée à un couple qui avait appris à l'échographie que le foetus était malformé , on les a dirigé vers l'étranger

mais n'est-ce pas un service publique ?

tisiphoné a écrit :L'interruption Médicale de Grossesse a été refusée à un couple qui avait appris à l'échographie que le foetus était malformé , on les a dirigé vers l'étranger

mais n'est-ce pas un service publique ?

C'est surtout les médecins qui décident, et le service public n'a rien à y voir!!!

mais a -t on le droit de refuser ce service , c'est légal ?

tisiphoné a écrit :mais a -t on le droit de refuser ce service , c'est légal ?

Il faut déjà connaître le dossier et puis peut-être que ce médecin n'aime pas l'avortement car il y en a........

Je pense qu'il s'agit du conflit entre un couple de meurthe et moselle et le centre pluridisciplinaire prénatal de la maternité régionale de Nancy (CPDP).

Le couple, dont le bébé doit naître vers la fin mars, avait, en effet, demandé une IMG en novembre, après avoir appris que cet enfant serait handicapé. Début novembre 2008, le couple apprend la malformation de leur future enfant. La deuxième échographie (réalisée à la 22e semaine) révèle aux parents que leur bébé naîtra sans avant-bras gauche et avec une clavicule plus longue que l’autre. Et ce, alors que rien d’anormal n’avait été constaté lors de la première échographie, à 10 semaines de grossesse.

Après avoir rencontré plusieurs spécialistes rattachés au centre de Nancy, dont un rééducateur, un généticien et un psychologue, le couple fait très officiellement une demande d’IMG début décembre. Motivée ainsi : la gravité du handicap de l’enfant, mais aussi l’état de santé de la future maman, dépressive depuis la seconde échographie.
Mais le 29 décembre, sa demande est rejetée. Une décision que justifie Bruno Carrière, directeur du centre : « Je reconnais, comme tous mes collègues, l’extrême difficulté qu’il y a eu à trancher ce cas, souligne- t-il. Toutefois, après avoir accueilli à plusieurs reprises les parents, puis recueilli l’avis d’une vingtaine d’experts, nous avons estimé la demande irrecevable. »

Rappelant que « seules les anomalies d’une particulière gravité reconnues comme incurables » peuvent donner lieu à une IMG, les médecins ont estimé que la malformation en question ne justifiait pas une interruption de grossesse et, par ailleurs, qu’elle n’était pas incurable, étant donné les innovations récentes en matière de prothèses. La santé mentale de la mère n’a pas été, elle non plus, retenue comme pouvant justifier une IMG, le pronostic vital de la mère n’étant pas engagé, selon le psychiatre.

L'avocat lui estime que la décision des médecins est contraire à la loi qui autorise l'avortement médical en cas de gravité irréparable, ce qui est le cas selon lui.

Il n'existe pas de liste de handicaps ou malformations, c'est au cas par cas que les décisions sont prises.

Quelle sera la décision du juge?

véra a écrit : Il faut déjà connaître le dossier et puis peut-être que ce médecin n'aime pas l'avortement car il y en a........

Le médecin a le droit de ne pas pratiquer l'IVG ou IMG.
Pour ma part, je pense qu'il devrait obligatoirement orienter la patiente vers un confrère plus positif, car sous couvert de ses convictions religieuses ou philosophiques, il n'a pas le droit d'imposer la naissance d'un enfant handicapé à une mère ou à un couple en plein désarroi et en pleine détresse, même si certaines familles s'en accommodent avec beaucoup de dignité. C'est criminel et scandaleux !
Les techniques modernes nous permettent de détecter ces formes de handicap dès le stade du foetus.
C'est dire qu'il faut traiter à ce moment là, sans attendre, au lieu de reporter la décision à plus tard, rendre le choix encore plus douloureux et pousser les parents à commettre un acte irréparable.
La charge morale est insupportable pour les parents et la charge financière n'est pas plus acceptable pour la société.
Ces attitudes réactionnaires ne ménent à rien, si ce n'est au malheur et si l'on peut juger l'état d'évolution d'une société, c'est bien dans ces cas là.

Barbapoutre a écrit :Je pense qu'il s'agit du conflit entre un couple de meurthe et moselle et le centre pluridisciplinaire prénatal de la maternité régionale de Nancy (CPDP).

Le couple, dont le bébé doit naître vers la fin mars, avait, en effet, demandé une IMG en novembre, après avoir appris que cet enfant serait handicapé. Début novembre 2008, le couple apprend la malformation de leur future enfant. La deuxième échographie (réalisée à la 22e semaine) révèle aux parents que leur bébé naîtra sans avant-bras gauche et avec une clavicule plus longue que l’autre. Et ce, alors que rien d’anormal n’avait été constaté lors de la première échographie, à 10 semaines de grossesse.

Après avoir rencontré plusieurs spécialistes rattachés au centre de Nancy, dont un rééducateur, un généticien et un psychologue, le couple fait très officiellement une demande d’IMG début décembre. Motivée ainsi : la gravité du handicap de l’enfant, mais aussi l’état de santé de la future maman, dépressive depuis la seconde échographie.
Mais le 29 décembre, sa demande est rejetée. Une décision que justifie Bruno Carrière, directeur du centre : « Je reconnais, comme tous mes collègues, l’extrême difficulté qu’il y a eu à trancher ce cas, souligne- t-il. Toutefois, après avoir accueilli à plusieurs reprises les parents, puis recueilli l’avis d’une vingtaine d’experts, nous avons estimé la demande irrecevable. »

Rappelant que « seules les anomalies d’une particulière gravité reconnues comme incurables » peuvent donner lieu à une IMG, les médecins ont estimé que la malformation en question ne justifiait pas une interruption de grossesse et, par ailleurs, qu’elle n’était pas incurable, étant donné les innovations récentes en matière de prothèses. La santé mentale de la mère n’a pas été, elle non plus, retenue comme pouvant justifier une IMG, le pronostic vital de la mère n’étant pas engagé, selon le psychiatre.

L'avocat lui estime que la décision des médecins est contraire à la loi qui autorise l'avortement médical en cas de gravité irréparable, ce qui est le cas selon lui.

Il n'existe pas de liste de handicaps ou malformations, c'est au cas par cas que les décisions sont prises.

Quelle sera la décision du juge?

Honte à ces hommes sans coeur !
Quand on connait le nombre grandissant d'IVG de complaisance et de confort pratiquées dans des cliniques privées pour le bénéfice de femmes à revenus confortables, sans parler de toutes celles qui continuent à aller consulter à l'étranger tellement la loi de la république est difficile d'application chez nous.

pas étonnant avec les membres de l' OPUS DEI au plus haut niveau. Rappelons que le membre de l'équipe de la ministre du logement qui s'était viré parce qu'il logeait dans un appartement à 15000 euros mensuel au frais de l'état est marié avec une chef de grande entreprise fille du professeur Lejeune(anti avortement primaire), et que la ministre Boutin est aussi membre de l'Opus dei.

il n'y a aucun nombre grandissant, depuis la loi Veil, le nombre d'IVG n'a pas bougé, il est toujours pareil et c'est même étonnant, avec tous les procédés de contraception autorisés à notre époque....

Si l'on lit bien le post de Barbapoutre, il ressort que le handicap de cet enfant n'est pas irréversible, que la médecine pourra lui assurer une vie toute à fait normale, alors comment peut-on accéder à une demande qui, au vu de ce que l'on sait ressemble plus à une IVG de complaisance que celle thérapeutique !

Je ne vois, dans les motivations de ce médecin, aucunes références religieuses ou autres.

J'ai eu 3 enfants, et la chance qu'ils ne connaissent aucuns des trois un handicap, je suis pour l'avortement médical tel qu'il est prévu par la loi en France, et dans ce cas il me semble que l'esprit de la loi est respecté

je pensais que l avortement therapeutique se faisait... La ce medecin vraiment...

voyageuse33 a écrit :je pensais que l avortement therapeutique se faisait... La ce medecin vraiment...

vous considérez dans ce cas qu'il y a matière à pratiquer un avortement thérapeutique?
le fait que malgré ce handicap les enfants pourront avoir une vie normale grâce à l'intervention de la médecine ne change rien ?

papirenard a écrit :Si l'on lit bien le post de Barbapoutre, il ressort que le handicap de cet enfant n'est pas irréversible,

je trouve que c'est justifié , ce foetus a des moignons en guise de membres !
c'est aux parents de juger !

papirenard a écrit : que la médecine pourra lui assurer une vie toute à fait normale, alors comment peut-on accéder à une demande qui, au vu de ce que l'on sait ressemble plus à une IVG de complaisance que celle thérapeutique !

Papirenard , ce n'est aucunement une demande de complaisance , les parents ont , en leur âme et conscience , évalué l'importance de ce lourd handicap .

papirenard a écrit : Je ne vois, dans les motivations de ce médecin, aucunes références religieuses ou autres.

la vie , à n"importe quel prix , je regrette , ça y ressemble !

papirenard a écrit :J'ai eu 3 enfants, et la chance qu'ils ne connaissent aucuns des trois un handicap, je suis pour l'avortement médical tel qu'il est prévu par la loi en France, et dans ce cas il me semble que l'esprit de la loi est respecté

non, car , on ne respecte pas la volonté des parents !

oui je suis pour l avortement et l avortement therapeutique vie normale grace a l intervention de la medecine... L enfant vient au monde et son handicap s agrave? oui l enfant est la necessite l aide de la medecine l aide d etablissements specialises l enfants vit chez vous c est dur car l aide apporte aux familles c est pinuts..vous vieillissez et vous vous dites je vais faire quo de mon enfant si il m arrive un truc... donc oui je ss pour l avortement therapeutique cela peut etre vu comme de l egoisme mais aussi comme de l amour....

c'est un tantinet de l'Eugénisme ?