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L’heure de vérité approche pour Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Elle fait face à une véritable fronde qui s’est levée dans les milieux universitaires les plus variés contre sa volonté de réformer le statut des enseignants-chercheurs. Assemblées générales, réunion d’une coordination nationale, votes de motions dans les conseils d’universités et d’UFR (unités de formations et de recherches), appels à une grève - dès demain pour certains (Snesup-FSU, départements de droit), à partir du 2 février pour d’autres (coordination nationale), organisation de journées banalisées par les présidences d’université… tous les signes d’une mobilisation exceptionnelle sont là.

«Blocage». L’origine de cette mobilisation se retrouve dans ses trois revendications principales, ainsi résumée par Jean Fabbri, le secrétaire général du Snesup, principal syndicat : «Le retrait du projet de décret réformant le statut des enseignants-chercheurs, la suspension de la "mastérisation" de la formation des enseignants du primaire et du secondaire, l’annulation des suppressions de postes prévus par le budget 2009.»

Cette mobilisation a nettement dépassé les limites de la contestation rampante des réformes gouvernementales, entretenue depuis plusieurs mois. Elle traverse les clivages politiques habituels des quelque 60 000 maîtres de conférence et professeurs des universités. Elle s’est construite à travers de longues discussions, a donné lieu à la création du mouvement Sauvons l’université (SLU). Son président, Jean-Louis Fournel (Paris-VIII), en est persuadé : «La situation s’est retournée depuis l’automne dernier. A l’époque, lorsque SLU a lancé l’idée d’un blocage du processus de mastérisation de la formation des enseignants, peu y croyaient. Aujourd’hui des dizaines d’UFR, la moitié des départements de mathématiques et des universités entières (Toulouse-II, Grenoble-III, Bordeaux-IV) ont voté cette action. Elle consiste tout de même à refuser d’appliquer une décision gouvernementale !»

Elle avait passé sa réforme en douce pendant l'été,puis s'est félicité de sa réussite un peu partout,sauf que maintenant que le texte a bien été compris,elle se bouffe le refus massif des enseignants chercheurs par exemple qui ne veulent pas dépendre du président de la faculté,doyen,je sais pas!Mais le fait de concentrer trop de pouvoir à une seule personne pose problème.Attendez,pour l'autonomie ca va aussi gueuler!

Il faut dire que le pyromane est passé par là ...http://discours.vie-publique.fr/notices/097000238.html

cette grève est tout simplement le fait de ces gens de l'education nationale qui sont devenus de véritables preofessionnels des grèves....ils nous écoeurent un peu plus tous les jours....ils sont vraiment payés à ne rien foutre ou presque....ils se disent chercheurs, mais pour celà faudrait-il encore avoir une petit grain de réflexion.....Non, ils sont les chercheurs de l'immobilisme et dans ce domaine ils sont les maitres

paris16 a écrit :cette grève est tout simplement le fait de ces gens de l'education nationale qui sont devenus de véritables preofessionnels des grèves....ils nous écoeurent un peu plus tous les jours....ils sont vraiment payés à ne rien foutre ou presque....ils se disent chercheurs, mais pour celà faudrait-il encore avoir une petit grain de réflexion.....Non, ils sont les chercheurs de l'immobilisme et dans ce domaine ils sont les maitres

ce qui s'appelle parler pour ne rien dire.vous avez quelque connaissance de ce métier?

Et bien je défend Pécresse, les universités françaises sont dans un état lamentable et il faut réformer, c'est urgent, les universités doivent évoluer et ne pas rester dans un immobilisme qui n'améliorera pas les choses, alors j'espère que Pécresse ne va pas aussi reculer comme Darcos!

véra a écrit :Et bien je défend Pécresse, les universités françaises sont dans un état lamentable et il faut réformer, c'est urgent, les universités doivent évoluer et ne pas rester dans un immobilisme qui n'améliorera pas les choses, alors j'espère que Pécresse ne va pas aussi reculer comme Darcos!

Pour info, la France est le pays d'Europe qui dépense le moins par étudiant.

véra a écrit :Et bien je défend Pécresse, les universités françaises sont dans un état lamentable et il faut réformer, c'est urgent, les universités doivent évoluer et ne pas rester dans un immobilisme qui n'améliorera pas les choses, alors j'espère que Pécresse ne va pas aussi reculer comme Darcos!

encore une fois on melange la necessité de faire de bonne reforme et celle de faire des reforme destructrice .

si pecresse avait proposez une bonne reforme les chercheur ne serait pas en grève !

dinosaure a écrit : Pour info, la France est le pays d'Europe qui dépense le moins par étudiant.

ok! Les dépenses doivent être mieux réparties.....

véra a écrit :

ok! Les dépenses doivent être mieux réparties.....

Ca s'appelle gérer la pénurie :content65 :content65 :content65

Rananen a écrit : encore une fois on melange la necessité de faire de bonne reforme et celle de faire des reforme destructrice .

si pecresse avait proposez une bonne reforme les chercheur ne serait pas en grève !

C'est agaçant, à chaque fois, toujours le blocage et après rien ne se fait, pourquoi destructrices? Laissons les réformes se mettre en place et on verra si cela ne va pas, là on pourra contester mais pour l'instant c'est gueuler avant l'heure.......

dinosaure a écrit : Pour info, la France est le pays d'Europe qui dépense le moins par étudiant.

normal, en france tout le monde peut devenir étudiant même sans en avoir la capacité. A quand la sélection par un concours afin que seuls les étudiants MOTIVES puissent vraiment faire des études sans êtres pénalises par tous ces glandeurs qui usent les bancs des facs sans la moindre motivation et ainsi nous pourrions attribuer à chaque véritable étudiant un budget plus important

dinosaure a écrit : Pour info, la France est le pays d'Europe qui dépense le moins par étudiant.

Sources? je serais intéressé de lire ton article.

Je penche du côté de Paris XVI et Véra.

Mais je ne suis pas non plus insensible au charmes de Valérie. :content115

La moindre évolution dans le statut ou les habitudes d'un fonctionnaire conduit immédiatement à une grève.


Vivement que leur parti (le PS) soit au pouvoir, qu'ils se mettent au travail; certes par tant par gout mais par consigne de ne plus faire grève.