des soldats allemands à Strasbourg
Posté : 08 février 2009 08:51
Pour la première fois depuis la Libération, en 1945, une unité de soldats allemands sera stationnée sur le sol français dans le cadre de la brigade franco-allemande (BFA). Le bataillon de plus de 600 soldats s'installera à Illkirch près de Strasbourg.
En annonçant la nouvelle aux côtés d'Angela Merkel à Munich, Nicolas Sarkozy a parlé d'un <acte historique> pour l'amitié entre la France et l'Allemagne.
La décision a été prise au cours d'un déjeuner entre Sarkozy et Merkel. Un témoin raconte:
La chancelière s'est inquiétée de la fermeture des garnisons françaises abritant la BFA dans le sud ouest de l'Allemagne,comme prévu par le Livre blanc sur la Défense.
<Qu'à cela ne tienne, a répondu Sarkozy, envoyez-nous un bataillon allemand en France>.
Angela Merkel s'est étonnée de cet offre en demandant au président français s'il se rendait compte de que pourrait avoir sa proposition en France: <Tu me proposes de faire un pas immenses. Es-tu bien sûr de toi?> .
<Nous avons changé d'époque, a répondu Sarkozy. Je serai honoré d'accueillir des troupes allemandes sur le sol français>.
En confirmant publiquement la décision à Munich, Sarkozy s'est redit <honoré> et a souligné qu'il fallait <être à la hauteur> d'Helmut Kohl et François Mitterrand, qui avaient fait un grand pas dans la réconciliation franco-allemande, en décidant de créer la brigade franco-allemande il y a ving ans.
En annonçant la nouvelle aux côtés d'Angela Merkel à Munich, Nicolas Sarkozy a parlé d'un <acte historique> pour l'amitié entre la France et l'Allemagne.
La décision a été prise au cours d'un déjeuner entre Sarkozy et Merkel. Un témoin raconte:
La chancelière s'est inquiétée de la fermeture des garnisons françaises abritant la BFA dans le sud ouest de l'Allemagne,comme prévu par le Livre blanc sur la Défense.
<Qu'à cela ne tienne, a répondu Sarkozy, envoyez-nous un bataillon allemand en France>.
Angela Merkel s'est étonnée de cet offre en demandant au président français s'il se rendait compte de que pourrait avoir sa proposition en France: <Tu me proposes de faire un pas immenses. Es-tu bien sûr de toi?> .
<Nous avons changé d'époque, a répondu Sarkozy. Je serai honoré d'accueillir des troupes allemandes sur le sol français>.
En confirmant publiquement la décision à Munich, Sarkozy s'est redit <honoré> et a souligné qu'il fallait <être à la hauteur> d'Helmut Kohl et François Mitterrand, qui avaient fait un grand pas dans la réconciliation franco-allemande, en décidant de créer la brigade franco-allemande il y a ving ans.