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Plongé dans un marasme économique sans précédent, le secteur automobile va pouvoir profiter d'une bouffée d'oxygène. Mais pas à n'importe quel prix !

Selon le Figaro et les Echos de ce lundi, l'Etat devrait prêter 6 milliards d'euros à parts égales à Renault et PSA-Peugeot-Citroën. Chacun des deux constructeurs recevra 3 milliards d'euros.


Nicolas Sarkozy devrait faire cette annonce cet après-midi lors d'une réunion avec les acteurs du secteur automobile qui se tiendra à l'Elysée.

Autour du chef de l'Etat et des représentants du secteur, le Premier ministre François Fillon, le ministre en charge de la Relance Patrick Devedjian et le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel participeront à cette réunion.

Selon les deux quotidien, l'aide de l'Etat sera fournie sous forme de prêt - et non d'une aide directe - avec des taux d'emprunt estimé entre 6 et 7 %. En contrepartie, les deux groupes automobiles devront s'engager à ne pas licencier et à ne pas fermer de sites en France. En outre, ils devront s'engager à verser un dividende modéré à leurs actionnaires et les bonus des patrons des deux groupes seront réduits.

Des ventes encore en recul de 7,9% en janvier

Fin janvier, François Fillon avait annoncé qu'il n'y aurait «pas d'effort de l'Etat sans engagement des constructeurs», en particulier sur le maintien de la production en France. L'Etat avait déjà débloqué en décembre une enveloppe de prêts à taux réduit de 1 milliard d'euros pour les filiales de crédit des deux constructeurs automobiles. Il a aussi institué une prime à la casse pour encourager le renouvellement du parc automobile.

Le secteur traverse une sévère crise depuis la mi-2008, contraignant les deux groupes à des fermetures temporaires de sites en fin d'année. Les ventes de voitures ont encore reculé de 7,9% en France en janvier 2009, après des chutes d'environ 15% en novembre et décembre.

La gabégie continue...

En outre, ils devront s'engager à verser un dividende modéré à leurs actionnaires et les bonus des patrons des deux groupes seront réduits.

Des entreprises soutenues à bout de bras avec l'argent des contribuables ne devraient pas avoir le droit de verser de dividendes du tout !!!!!

dinosaure a écrit : Des entreprises soutenues à bout de bras avec l'argent des contribuables ne devraient pas avoir le droit de verser de dividendes du tout !!!!!

+1.

Fonck1 a écrit :+1.

Phrase aussi idiote que : "des chomeurs soutenus à bout de bras avec l'argent des contribuables ne devraient pas avoir le droit de refuser un emploi quel qu'il soit".

Je ne trouve pas ça totalement idiot 95D, mais sans doute le suis-je.

95D a écrit : Phrase aussi idiote que : "des chomeurs soutenus à bout de bras avec l'argent des contribuables ne devraient pas avoir le droit de refuser un emploi quel qu'il soit".

la différence,c'est que les chômeurs ont peut être pas forcément eu le choix de leur licenciements.
les actionnaires,ils ont pris des risques d'eux même.qu'ils en assument les conséquences!
je rajouterais que le jour ou on forcera a prendre un emploi,quelque soit le patron,ce ne sera plus un pays libre.

on ne peux pas etre libéral,etre pour le tout libertaire,et aussi ne pas en assumer les conséquences!

clint a écrit :Je ne trouve pas ça totalement idiot 95D, mais sans doute le suis-je.

si dès qu'on est pas d'accord avec quelque chose on est idiot,alors,on est tous une sacré bande de cons!!

Fonck1 a écrit :si dès qu'on est pas d'accord avec quelque chose on est idiot,alors,on est tous une sacré bande de cons!!

Bah ! C'est sans doute partiellement exact

Toujours est-il que je ne trouve pas normal que l'Etat prête de l'argent à des boites qui en gagnent (et même qui en perde d'ailleurs...), pas plus que je trouve normal que l'on puisse se compliare éternellement dans l'oisiveté aux frais des actifs.

Mais je revendique une bonne dose de crétinerie !

tisiphoné a écrit :Plongé dans un marasme économique sans précédent, le secteur automobile va pouvoir profiter d'une bouffée d'oxygène. Mais pas à n'importe quel prix !

Selon le Figaro et les Echos de ce lundi, l'Etat devrait prêter 6 milliards d'euros à parts égales à Renault et PSA-Peugeot-Citroën. Chacun des deux constructeurs recevra 3 milliards d'euros.


Nicolas Sarkozy devrait faire cette annonce cet après-midi lors d'une réunion avec les acteurs du secteur automobile qui se tiendra à l'Elysée.

Autour du chef de l'Etat et des représentants du secteur, le Premier ministre François Fillon, le ministre en charge de la Relance Patrick Devedjian et le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel participeront à cette réunion.

Selon les deux quotidien, l'aide de l'Etat sera fournie sous forme de prêt - et non d'une aide directe - avec des taux d'emprunt estimé entre 6 et 7 %. En contrepartie, les deux groupes automobiles devront s'engager à ne pas licencier et à ne pas fermer de sites en France. En outre, ils devront s'engager à verser un dividende modéré à leurs actionnaires et les bonus des patrons des deux groupes seront réduits.

Des ventes encore en recul de 7,9% en janvier

Fin janvier, François Fillon avait annoncé qu'il n'y aurait «pas d'effort de l'Etat sans engagement des constructeurs», en particulier sur le maintien de la production en France. L'Etat avait déjà débloqué en décembre une enveloppe de prêts à taux réduit de 1 milliard d'euros pour les filiales de crédit des deux constructeurs automobiles. Il a aussi institué une prime à la casse pour encourager le renouvellement du parc automobile.

Le secteur traverse une sévère crise depuis la mi-2008, contraignant les deux groupes à des fermetures temporaires de sites en fin d'année. Les ventes de voitures ont encore reculé de 7,9% en France en janvier 2009, après des chutes d'environ 15% en novembre et décembre.

C'est énorme.

Ils sont si pauvres que ça, les actionnaires, qu'ils ont besoin de divdendes, même modérés, payés par le contribuable français, soit pré de 50 % des foyers fiscaux pour l'impot sur le revenu, et tous les foyers pour la tva ?

Qu'ils attendent la fin de la crise, si ils veulent percevoir des dividendes. Les emplois d'abord.

Bruxelles vient d'annoncer sa préoccupation aux mesures françaises qui seraient illégales quand a chantage de donner de l'argent que si les entreprises délocalisaient pas.
ces mesures sont contraires au droit communautaire.

On les payent pour ne pas les voir partir!Il y aura sans arret ce genre de chantage!C'est pas bon du tout cela!

Scarla a écrit :On les payent pour ne pas les voir partir!Il y aura sans arret ce genre de chantage!C'est pas bon du tout cela!

les gens n'avaient qu'a pas voter!maintenant,il faut assumer!

Mais plus personne a voté pour lui!Peu assume leur bulletin,c'est ce qui s'appelle s'etre fait gruger,mais comment ne pas avoir senti la Carotte? :content115

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi l'Etat prête du pognon à la place des banques qui sont sensées être cautionnées par l'Etat.
Lorsque la crise a éclaté, entre autres mesures le gouvernement a prêté aux banques une vingtaine de milliards d'€uros, et s'est engagé à les couvrir pour des prêts allant jusqu'à 300 milliards.
Alors pourquoi les banques n'utilisent-elles pas cette garantie pour prêter à Renault & PSA ?

Ou alors c'est qu'elles ont déjà prêté 300 milliards... :angesdemons91