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Eluana Englaro, la jeune Italienne plongée dans un état végétatif depuis 17 ans, est décédée lundi soir alors que le Sénat examinait en urgence un projet de loi présenté par le gouvernement pour s'opposer à l'arrêt de l'alimentation artificielle autorisée par la justice.

Eluana Englaro, 38 ans, a survécu trois jours seulement à l'interruption de l'alimentation et de l'hydratation artificielle demandée par sa famille et autorisée en décembre dernier par la justice, mais dénoncée comme un meurtre par la puissante Eglise catholique.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/e ... 406051.php

L'Eglise catholique et Berlusconi, l'équilibre idéal pour l'éthique en Italie ! :content68

Ceux qui sont pour l'acharnement thérapeuthique , ne sont pas ceux qui souffrent.

VERNON a écrit :Ceux qui sont pour l'acharnement thérapeuthique , ne sont pas ceux qui souffrent.

Oui, certains se croient investis de la mission de penser et décider pour les autres.
Maintenant, souffrait elle vraiment, dans son état, Eluana ?

L'Eglise proteste contre ce "meurtre", mais ne devraient-elle pas plutôt se réjouir que les médecins aient laissé Dieu la rappeler auprès de lui ? :roll:

CE que je comprends mal, c'est que s'opposer à ce qu'on donne la mort à quelqu'un qui souffre et qui en fait la demande, c'est pas la même chose que de cesser de maintenir en vie quelqu'un artificiellement.

liberté a écrit : Oui, certains se croient investis de la mission de penser et décider pour les autres.
Maintenant, souffrait elle vraiment, dans son état, Eluana ?

Peut-être qu'elle ne ressentait aucune souffrance , mais ses proches ?

Logiquement, elle ne souffrait pas, puisqu'elle ne "vivait" plus en tant qu'être humain : son cerveau était mort, ce n'était plus qu'une coquille vide, un conglomérat de chair encore moins "vivant" qu'un brin d'herbe.

La vie, ce n'est pas que du sang qui circule, c'est aussi une conscience (quelqu'un a parlé d'âme ?).
Un corps sans conscience (en mort cérébrale, donc), ce n'est plus un être vivant.
L'acharnement thérapeuthique, pour moi, cela va à l'encontre de la vie et de la dignité humaine, donc à l'encontre des préceptes religieux.

Donner la mort va à l'encontre des preceptes de la religion, soit!
Garde quelqu'un en vie (quand il n'y a plus de cerveau c'est une plante verte) à l'aide d'une machine alors qu'il n'y a aucune chance de rétablissement, ce ne serai pas jouer à dieu?

C'est le sens de ma réflexion matinale passée, une fois encore totalement inaperçue !

17 ans dans le coma dans un état végétatif, je comprend sa famille et ce maintien artificiel est absurde, il faut savoir respecter la mort et la mort est venue à elle en 3 jours, les parents sont délivrés et elle aussi, le pape, Berlusconi sont dépourvus d'humanité, et de compassion, pour eux la vie est sacrée mais la mort aussi est sacrée......

clint a écrit :C'est le sens de ma réflexion matinale passée, une fois encore totalement inaperçue !

j'ai préféré utiliser l'argument religieu, vu que c'est l'argument utilisé par les anti euthanasie mais nous sommes d'accord

Stick a écrit :Logiquement, elle ne souffrait pas, puisqu'elle ne "vivait" plus en tant qu'être humain : son cerveau était mort, ce n'était plus qu'une coquille vide, un conglomérat de chair encore moins "vivant" qu'un brin d'herbe.

La vie, ce n'est pas que du sang qui circule, c'est aussi une conscience (quelqu'un a parlé d'âme ?).
Un corps sans conscience (en mort cérébrale, donc), ce n'est plus un être vivant.
L'acharnement thérapeuthique, pour moi, cela va à l'encontre de la vie et de la dignité humaine, donc à l'encontre des préceptes religieux.

ne sont ce pas les battements du coeur qui rythment la vie ??

au sens biologique dans ce cas précis, elle est vivante. Sur le plan humain, par contre, plus d'espoir.

padbol a écrit :au sens biologique dans ce cas précis, elle est vivante. Sur le plan humain, par contre, plus d'espoir.

Quand le cerveau est mort, l'être humain est comme un légume......