La CFDT prône un fonds d'investissement social
Posté : 11 février 2009 08:53
Reçu hier par les ministres chargés de préparer le sommet social, François Chérèque a réclamé un geste fort pour les salariés victimes de la crise et défendu un élargissement des baisses d'impôt.
François Chérèque voit grand. Reçu hier par les ministres chargés de la préparation du sommet social du 18 février (Lagarde, Hortefeux, Woerth, Wauquiez, Santini), le leader de la CFDT a réclamé la création par l'Etat d'un « fonds d'investissement social de 5 à 10 milliards d'euros » pour former les salariés victimes de la crise et assurer un revenu à ceux qui ne bénéficient pas d'allocations chômage : « Il faut que les personnes soient en formation plutôt qu'au chômage. Profitons de la crise pour investir dans l'élévation des qualifications. »
Comparée au 1,4 milliard d'euros pour les nouvelles mesures sociales évoquées par Nicolas Sarkozy, la somme exigée est importante. Mais cette enveloppe, justifie le leader cédétiste, serait « au même niveau » que celle prévue pour la relance par d'autres pays. Il propose de financer ce fonds par la « suspension » du bouclier fiscal et de la défiscalisation des heures supplémentaires. La veille, la CFDT avait plaidé auprès de Martin Hirsch, haut-commissaire à la Jeunesse et à la Lutte contre la pauvreté, pour la création d'un dispositif spécifique aux jeunes d'accompagnement vers l'emploi (contrats aidés, formation, service civique) assorti d'un revenu, qui serait financé par ce fonds d'investissement social.
Protéger les classes moyennes
François Chérèque a aussi réclamé une relance du pouvoir d'achat via « la revalorisation des minima sociaux » et le « renforcement des aides fiscales », par exemple à la garde d'enfant. Insistant sur la nécessité de « protéger aussi les classes moyennes », il a surtout prôné l'élargissement à une partie des ménages payant la deuxième tranche de l'impôt sur le revenu les baisses d'impôt proposées par Nicolas Sarkozy à ceux se situant uniquement dans la première tranche (lire page 2).
« Nous mettons tous les sujets sur la table et nous cherchons à aboutir, pour le 18 février, à des propositions concrètes et à des pistes de travail », a indiqué Brice Hortefeux, ministre du Travail. Les ministres, qui ont aussi reçu la CFTC, hier soir, accueillent aujourd'hui la CGPME, le Medef et la CGT.
François Chérèque voit grand. Reçu hier par les ministres chargés de la préparation du sommet social du 18 février (Lagarde, Hortefeux, Woerth, Wauquiez, Santini), le leader de la CFDT a réclamé la création par l'Etat d'un « fonds d'investissement social de 5 à 10 milliards d'euros » pour former les salariés victimes de la crise et assurer un revenu à ceux qui ne bénéficient pas d'allocations chômage : « Il faut que les personnes soient en formation plutôt qu'au chômage. Profitons de la crise pour investir dans l'élévation des qualifications. »
Comparée au 1,4 milliard d'euros pour les nouvelles mesures sociales évoquées par Nicolas Sarkozy, la somme exigée est importante. Mais cette enveloppe, justifie le leader cédétiste, serait « au même niveau » que celle prévue pour la relance par d'autres pays. Il propose de financer ce fonds par la « suspension » du bouclier fiscal et de la défiscalisation des heures supplémentaires. La veille, la CFDT avait plaidé auprès de Martin Hirsch, haut-commissaire à la Jeunesse et à la Lutte contre la pauvreté, pour la création d'un dispositif spécifique aux jeunes d'accompagnement vers l'emploi (contrats aidés, formation, service civique) assorti d'un revenu, qui serait financé par ce fonds d'investissement social.
Protéger les classes moyennes
François Chérèque a aussi réclamé une relance du pouvoir d'achat via « la revalorisation des minima sociaux » et le « renforcement des aides fiscales », par exemple à la garde d'enfant. Insistant sur la nécessité de « protéger aussi les classes moyennes », il a surtout prôné l'élargissement à une partie des ménages payant la deuxième tranche de l'impôt sur le revenu les baisses d'impôt proposées par Nicolas Sarkozy à ceux se situant uniquement dans la première tranche (lire page 2).
« Nous mettons tous les sujets sur la table et nous cherchons à aboutir, pour le 18 février, à des propositions concrètes et à des pistes de travail », a indiqué Brice Hortefeux, ministre du Travail. Les ministres, qui ont aussi reçu la CFTC, hier soir, accueillent aujourd'hui la CGPME, le Medef et la CGT.