Traité de Lisbonne : les députés tchèques débattent
Posté : 17 février 2009 11:59
Le vote a déjà été reporté deux fois, alors que le pays qui préside l'Union européenne jusqu'à fin juin, est le seul de l'UE à ne pas s'être prononcé sur le texte.
Un parlement extrêmement divisé
Le Premier ministre libéral Mirek Topolonek s'est engagé auprès de ses pairs européens à ce que son pays ratifie le Traité. En même temps, c'est lui qui a demandé et obtenu par deux fois, en décembre et en janvier, le renvoi du vote parlementaire au nom du Parti démocratique civique (ODS) qu'il préside.
Officiellement, ce sont des raisons purement procédurales qui ont motivé le renvoi du vote qui s'annonce extrêmement serré.
En réalité, toute la difficulté est de réunir la majorité constitutionnelle requise dans un parlement extrêmement divisé: les communistes (opposition) sont contre, l'ODS partagé entre pour et contre, ses partenaires de coalition les chrétiens-démocrates et les Verts sont pour, tout comme les sociaux-démocrates (CSSD, opposition).
La signature du président Klaus
Le chef de l'Etat, le très eurosceptique Vaclav Klaus, y est absolument opposé mais l'opinion publique est favorable à 64% à la ratification, selon le dernier sondage de l'institut STEM.
Si les députés ratifient le texte, les sénateurs devront à leur tour se prononcer. Puis il faudra que le président Klaus consente à le signer.
Au niveau européen, la réforme des institutions reste suspendue au nouveau référendum que l'Irlande envisage d'organiser en novembre, après le +non+ prononcé en juin dernier.
Dimanche, le vice-Premier ministre tchèque chargé des Affaires européennes Alexandr Vondra (ODS), a une nouvelle fois insisté sur le droit souverain des pays à décider par eux-mêmes.
"Aucune pression ne doit être exercée sur l'Irlande, ni sur aucun autre pays, pour la ratification du traité de Lisbonne", a-t-il dit dans un communiqué après un entretien à Dublin avec le chef de la diplomatie irlandaise Michael Martin.
Un parlement extrêmement divisé
Le Premier ministre libéral Mirek Topolonek s'est engagé auprès de ses pairs européens à ce que son pays ratifie le Traité. En même temps, c'est lui qui a demandé et obtenu par deux fois, en décembre et en janvier, le renvoi du vote parlementaire au nom du Parti démocratique civique (ODS) qu'il préside.
Officiellement, ce sont des raisons purement procédurales qui ont motivé le renvoi du vote qui s'annonce extrêmement serré.
En réalité, toute la difficulté est de réunir la majorité constitutionnelle requise dans un parlement extrêmement divisé: les communistes (opposition) sont contre, l'ODS partagé entre pour et contre, ses partenaires de coalition les chrétiens-démocrates et les Verts sont pour, tout comme les sociaux-démocrates (CSSD, opposition).
La signature du président Klaus
Le chef de l'Etat, le très eurosceptique Vaclav Klaus, y est absolument opposé mais l'opinion publique est favorable à 64% à la ratification, selon le dernier sondage de l'institut STEM.
Si les députés ratifient le texte, les sénateurs devront à leur tour se prononcer. Puis il faudra que le président Klaus consente à le signer.
Au niveau européen, la réforme des institutions reste suspendue au nouveau référendum que l'Irlande envisage d'organiser en novembre, après le +non+ prononcé en juin dernier.
Dimanche, le vice-Premier ministre tchèque chargé des Affaires européennes Alexandr Vondra (ODS), a une nouvelle fois insisté sur le droit souverain des pays à décider par eux-mêmes.
"Aucune pression ne doit être exercée sur l'Irlande, ni sur aucun autre pays, pour la ratification du traité de Lisbonne", a-t-il dit dans un communiqué après un entretien à Dublin avec le chef de la diplomatie irlandaise Michael Martin.
