" j'ai un travail et je le fais " a dit N.Sarkozy
Posté : 21 février 2009 23:16
"J'ai un travail et je le fais". Un an après la polémique déclenchée par le "casse-toi alors pauv'con" lancé à un visiteur qui refusait de lui serrer la main, Nicolas Sarkozy a sacrifié samedi à la tradition en inaugurant, cette fois sans incident, le 46e Salon international de l'Agriculture.
Même s'il n'est pas "un petit gars de la campagne", comme il l'avait lui-même reconnu, le président de la République s'est retrouvé en terrain conquis, accueilli aux cris de "Nicolas! Nicolas!". De nombreux visiteurs, certains militants de l'UMP, se pressaient pour lui serrer la main malgré la nuée de gardes du corps et de journalistes qui l'accompagnaient. "C'est toujours mieux d'être bien accueilli", a-t-il glissé, déjà en sueur après quelques minutes de bousculade.
Le président, pourtant habitué à fréquenter les célébrités, a dédaigné d'aller saluer la Prim' Holstein Star, la vedette qui s'étale sur les affiches du Salon, préférant entamer sa visite par une brève rencontre avec une autre vache, une Montbéliarde baptisée Urbanité. "Vous avez une belle vache", a-t-il lancé au propriétaire Denis Morel, avant de repartir.
Deux heures plus tard, soit une demi-heure de plus qu'annoncé, Nicolas Sarkozy mettait fin à sa visite après avoir arpenté au pas de charge une partie du Salon, flatté une quinzaine de vaches, deux chevaux, un agneau de cinq jours apeuré, pris un chevreau dans ses bras, picoré un morceau de tomme de Savoie, englouti une sucrerie qu'il n'a pu identifier et bu une gorgée de lait aromatisé aux fruits.
Prudent, Nicolas Sarkozy n'a pas monté l'escalier où il s'était fait huer l'an dernier, et n'a pas non plus visité les différents stands régionaux, ce qui lui a par exemple évité de rencontrer des représentants de la Guadeloupe. Sur le livre d'or, il n'a inscrit que son nom et la date. "L'an dernier, il avait ajouté 'un ami'", souriait un habitué résigné.
Loin des visites fleuve de son prédécesseur Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ne s'est réellement attardé que sur un stand consacré à la formation professionnelle, pour écouter des syndicalistes agricoles lui parler d'emploi. Avec un éleveur du Finistère, il a aussi rapidement déploré "les hauts et les bas" des cours du lait, un thème qu'il a repris sur le stand des produits laitiers. "Il nous a dit que le mot régulation n'est plus un gros mot", saluait le président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) Jean-Michel Lemétayer.
Comme chaque année, le Salon regroupe un millier d'exposants et accueille environ 4.500 animaux. Pour cette édition, le thème choisi est "produire plus et produire mieux", un défi repris à son compte par Nicolas Sarkozy jeudi lors d'un discours sur l'avenir de l'agriculture française. Le chef de l'Etat souhaite réduire la dépendance énergétique des exploitations et développer des modes de cultures plus respectueux de l'environnement, sans toutefois renoncer à une agriculture "de production".
L'an dernier, le "SIA" avait attiré quelque 600.000 visiteurs à la porte de Versailles. La "plus grande ferme de France" fermera ses portes le 1er mars.
Même s'il n'est pas "un petit gars de la campagne", comme il l'avait lui-même reconnu, le président de la République s'est retrouvé en terrain conquis, accueilli aux cris de "Nicolas! Nicolas!". De nombreux visiteurs, certains militants de l'UMP, se pressaient pour lui serrer la main malgré la nuée de gardes du corps et de journalistes qui l'accompagnaient. "C'est toujours mieux d'être bien accueilli", a-t-il glissé, déjà en sueur après quelques minutes de bousculade.
Le président, pourtant habitué à fréquenter les célébrités, a dédaigné d'aller saluer la Prim' Holstein Star, la vedette qui s'étale sur les affiches du Salon, préférant entamer sa visite par une brève rencontre avec une autre vache, une Montbéliarde baptisée Urbanité. "Vous avez une belle vache", a-t-il lancé au propriétaire Denis Morel, avant de repartir.
Deux heures plus tard, soit une demi-heure de plus qu'annoncé, Nicolas Sarkozy mettait fin à sa visite après avoir arpenté au pas de charge une partie du Salon, flatté une quinzaine de vaches, deux chevaux, un agneau de cinq jours apeuré, pris un chevreau dans ses bras, picoré un morceau de tomme de Savoie, englouti une sucrerie qu'il n'a pu identifier et bu une gorgée de lait aromatisé aux fruits.
Prudent, Nicolas Sarkozy n'a pas monté l'escalier où il s'était fait huer l'an dernier, et n'a pas non plus visité les différents stands régionaux, ce qui lui a par exemple évité de rencontrer des représentants de la Guadeloupe. Sur le livre d'or, il n'a inscrit que son nom et la date. "L'an dernier, il avait ajouté 'un ami'", souriait un habitué résigné.
Loin des visites fleuve de son prédécesseur Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ne s'est réellement attardé que sur un stand consacré à la formation professionnelle, pour écouter des syndicalistes agricoles lui parler d'emploi. Avec un éleveur du Finistère, il a aussi rapidement déploré "les hauts et les bas" des cours du lait, un thème qu'il a repris sur le stand des produits laitiers. "Il nous a dit que le mot régulation n'est plus un gros mot", saluait le président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) Jean-Michel Lemétayer.
Comme chaque année, le Salon regroupe un millier d'exposants et accueille environ 4.500 animaux. Pour cette édition, le thème choisi est "produire plus et produire mieux", un défi repris à son compte par Nicolas Sarkozy jeudi lors d'un discours sur l'avenir de l'agriculture française. Le chef de l'Etat souhaite réduire la dépendance énergétique des exploitations et développer des modes de cultures plus respectueux de l'environnement, sans toutefois renoncer à une agriculture "de production".
L'an dernier, le "SIA" avait attiré quelque 600.000 visiteurs à la porte de Versailles. La "plus grande ferme de France" fermera ses portes le 1er mars.
