Habillée pour l'hiver
Posté : 27 février 2009 11:06
Dans un livre écrit par les compagnons de captivité d'Ingrid Bettancourt cette femme est décrite comme arrogante, égocentrique, voleuse, sans jugement au point de mettre en danger leurs propres vies, en cherchant de convaincre leurs ravisseurs qu'ils étaient des espions de la Cia.
Impitoyable le portrait d'Ingrid Betancourt qui ressort du livre "Out of Captivity".
il s'agit du volume de mémoires édité par Harper- Collins où les trois militaires américains détenus avec I.Betancourt par la guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (Farc), se confessent. Dans l'autobiographie à trois mains de 457 pages Keith Stansell, Thomas Howes et Marc Gonsalves reparcourent les 1.967 jours de cauchemar passés dans la jungle sud-américaine infestée d'insectes et de parasites létaux, parmi les tortures, marche forcées avec des chaînes et menaces continues de mort, jusqu'à leur miraculeuse libération, le 2 Juillet 2008, cinq ans et demi après leur séquestration.
Mais les révélations les plus provocatrices du livre concernent Ingrid Betancourt 48 ans, activiste et politique franco-colombienne, enlevée un an avant eux. « c'était elle la patronne du goulag », pointe du doigt l'homme de Stansell 44 ans , ex marine. « J'ai vu avec mes propres yeux quand elle cherchait à s'emparer du camp avec une arrogance hors contrôle. Les ravisseurs - ajoute-t-il - nous traitaient mieux qu'elle ». Pendant la captivité I. Betancourt aurait, à plusieurs reprises soustrait la nourriture à ses compagnons d'infortune, en cherchant toujours de s'accaparer le meilleur endroit où dormir.
« C'est un livre insolite », théorise Keron Fletcher, une psychiatre anglaise experte en otages. « Il est très insolite qu'un ex otage critique publiquement un autre otage avec lequel il a partagé une expérience très traumatique. Qui survit à un trauma du genre tend à cacher les éventuelles tensions de la captivité et fait tout pour se soutenir mutuellement ».
Sans doute un best seller?
Impitoyable le portrait d'Ingrid Betancourt qui ressort du livre "Out of Captivity".
il s'agit du volume de mémoires édité par Harper- Collins où les trois militaires américains détenus avec I.Betancourt par la guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (Farc), se confessent. Dans l'autobiographie à trois mains de 457 pages Keith Stansell, Thomas Howes et Marc Gonsalves reparcourent les 1.967 jours de cauchemar passés dans la jungle sud-américaine infestée d'insectes et de parasites létaux, parmi les tortures, marche forcées avec des chaînes et menaces continues de mort, jusqu'à leur miraculeuse libération, le 2 Juillet 2008, cinq ans et demi après leur séquestration.
Mais les révélations les plus provocatrices du livre concernent Ingrid Betancourt 48 ans, activiste et politique franco-colombienne, enlevée un an avant eux. « c'était elle la patronne du goulag », pointe du doigt l'homme de Stansell 44 ans , ex marine. « J'ai vu avec mes propres yeux quand elle cherchait à s'emparer du camp avec une arrogance hors contrôle. Les ravisseurs - ajoute-t-il - nous traitaient mieux qu'elle ». Pendant la captivité I. Betancourt aurait, à plusieurs reprises soustrait la nourriture à ses compagnons d'infortune, en cherchant toujours de s'accaparer le meilleur endroit où dormir.
« C'est un livre insolite », théorise Keron Fletcher, une psychiatre anglaise experte en otages. « Il est très insolite qu'un ex otage critique publiquement un autre otage avec lequel il a partagé une expérience très traumatique. Qui survit à un trauma du genre tend à cacher les éventuelles tensions de la captivité et fait tout pour se soutenir mutuellement ».
Sans doute un best seller?